Journal Tunisien d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale https://www.ajol.info/index.php/jtdorl The aim of the journal is to publish original papers on the field of Otorhinolaryngology &amp; face and neck surgery. Our goal after 10 years of our journal publication is a wider diffusion to the African colleagues. The editors also encourage the submission of articles from African French-speaking countries. Our web site allows a free full text access to approximately 250 articles published since the year 2000.<p>Other websites related to this journal: <a title="http://www.journal-storl.net/" href="http://www.journal-storl.net/" target="_blank">http://www.journal-storl.net/</a> </p> Impak en-US Journal Tunisien d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale 1737-7803 Copyright is owned by the Société Tunisienne d’ORL &amp; de chirurgie cervico-faciale. Prise en charge des complications orbitaires et endocrâniennes des sinusites bacteriennes aiguës https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114118 <p>Les complications orbitaires et endocrâniennes des sinusites aiguës infectieuses posent un problème diagnostique et thérapeutique Le but de notre travail est de proposer un algorithme de prise en charge de ces complications à travers une revue de littérature Les sinusites de la base du crâne (frontal, sphénoïdal et éthmoïdal) sont les plus fréquents en cause de complications endocrâniennes. Les atteintes orbitaires sont le plus souvent consécutives à des sinusites éthmoïdales chez l’enfant et fronto-maxillaires chez l’adulte. L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic précoce et précis de ces affections et pour guider le traitement. Le traitement du foyer sinusien est systématique aussi bien pour les complications orbitaires ou endocrâniennes si l’indication chirurgicale est retenue. Les complications orbitaires sont traitées par des antibiotiques visant les bactéries en cause avec des indications chirurgicales selon la classification scannographique de Chandler. Le traitement est désormais plus conservateur notamment pour l’abcès sous périosté. Pour les complications endocrâniennes le traitement est basé sur un traitement médical antibiotique. Le geste chirurgical serait fait en fonction du résultat de l’imagerie. Le pronostic est amélioré actuellement grâce à la précocité du diagnostic, ainsi qu’aux progrès rapportés dans le domaine de la chirurgie endonasale</p><p><strong>Mots clés</strong> : sinusite, complications orbitaires, complications endocrâniennes, imagerie, antibiotique, chirurgie</p><p>Orbital and intracranial complications of acute infectious sinusitis (SIA) pose a diagnostic and therapeutic problem. The aim of our work is to provide an algorithm support these complications through literature review. Sinusitis the base of the skull (frontal, ethmoid and sphenoid) are more involved in intracranial complications. Orbital sufferers are most often secondary to ethmoidal sinusitis in children and fronto -maxillary adults. The imaging plays an important role in the early and accurate diagnosis of these diseases and to guide treatment. The treatment of sinus home is also good for the systematic orbital or intracranial complications if surgical indication is retained. Orbital complications are treated with antibiotics for the bacteria involved with some surgical indications according to CT scan classification Chandler. The treatment is now more conservative including subperiosteal abscess. Intracranial complications for treatment are based on medical treatment and between other antibiotic. The surgical procedure was done according to the result of imaging The prognosis is currently improved with early diagnosis, and the progress reported in the field of endonasal surgery</p><p><strong>Keywords</strong>: sinusitis, orbital complications, intracranial complications, imagery, Antibiotic, surgery</p> B Hammami M Masmoudi I Charfeddine M Mnejja A Ghorbal Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 2 6 10.4314/jtdorl.v31i1. Les tumeurs benignes de la parotide https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114124 <p><strong>Introduction</strong> : Les tumeurs parotidiennes bénignes sont caractérisées par une grande diversité histologique. Les indications thérapeutiques ne sont pas encore bien codifiées et restent un sujet de controverse.<br /><strong>Matériel et méthodes</strong> : Nous rapportons une étude rétrospective à propos de 48 cas de tumeurs parotidiennes bénignes, colligés sur une période de 7 ans (2004-2010). Tous les patients ont bénéficié d’un examen ORL complet, d’un bilan biologique et radiologique. Le traitement était chirurgical dans tous les cas.<br /><strong>Résultats</strong> : L’âge moyen était de 46 ans et le sex-ratio 1,52. Le motif de consultation était dans tous les cas une tuméfaction au niveau de la région parotidienne. L’échographie cervicale a confirmé le siège intra-parotidien dans tous les cas. L’IRM était pratiquée chez 28 patients. Le cystadénolymphome était évoqué dans 6 cas et l’adénome pléomorphe dans 22 cas. Une cytoponction a été pratiquée chez 8 patients et a montré un aspect en faveur d’adénome pléomorphe dans 6 cas et de cystadénolymphome dans 2 cas. Tous les patients ont été opérés sous anesthésie générale. La tumeur était au dépends du lobe superficiel dans 43 cas et du lobe profond dans 5 cas. Une parotidectomie totale a été pratiquée chez les 5 patients ayant une tumeur au dépends du lobe profond. Parmi les 43 patients ayant une tumeur au dépends du lobe superficiel, une parotidectomie totale a été pratiquée chez 5 patients, une parotidectomie exofaciale chez 35 patients et une simple énucléation tumorale dans 3 cas. L’examen anatomopathologique définitif était concordant avec l’examen extemporané dans 100% des cas. Au total, nous avions 31 cas d’adénome pléomorphe et 17 cas de cystadénolymphome. Des complications post-opératoires étaient présentes dans 9 cas. L’évolution ultérieure a été marquée par l’absence de récidive dans tous les cas, avec un recul moyen de 28 mois.<br /><strong>Conclusion</strong> : Le développement des techniques de l’imagerie a permis actuellement d’évoquer le diagnostic de bénignité d’une tumeur parotidienne et même d’évoquer fortement un diagnostic anatomopathologique. Le choix de l’intervention chirurgicale est guidé par la localisation et l’étendue de la tumeur et par le type histologique.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots-clés</strong> : tumeur bénigne, glande parotide, imagerie par résonance magnétique, cytoponction, parotidectomie, nerf facial<br /><strong></strong></p><p><strong>Introduction</strong>: Benign parotid tumors are characterized by high histological diversity. Therapeutic indications are not well codified and remain a subject of controversy.<br /><strong>Materials and Methods</strong>: We report a retrospective study of 48 cases of benign parotid tumors, collected over a period of 7 years (2004-2010). All patients underwent complete ENT examination, biological and radiological assessment. Treatment was surgical in all cases.<br /><strong>Results</strong> : The mean age was 46 years and the sex ratio 1.52. Tumefaction in the parotid region was the presenting symptom in all cases. Cervical ultrasound confirmed the intra-parotid location in all cases. MRI was performed in 28 patients. Cystadenolymphoma was suggested in 6 cases and pleomorphic adenoma in 22 cases. A fine-needle aspiration was performed in 8 patients and showed pleomorphic adenoma in 6 cases and cystadenolymphoma in 2 cases. All patients were operated under general anesthesia. The tumor was at the expense of the superficial lobe in 43 cases and the deep lobe in 5 cases. A total parotidectomy was performed in 5 patients having a deep lobe tumor. Among the 43 patients having a superficial lobe tumor, a total parotidectomy was performed in 5 patients, an exofacialparotidectomy in 35 patients and a single tumor enucleation in 3 cases. The final histological examination was consistent with the frozen section in 100% of cases. In total, we had 31 cases of pleomorphic adenoma and 17 cases of cystadenolymphoma. Postoperative complications were present in 9 cases. The subsequent evolution was marked by the absence of recurrence in all cases, with a mean follow-up period of 28 months.<br /><strong>Conclusion</strong> : The development of imaging techniques has currently allowed to suggest the diagnosis of benignity of a parotid tumor, and even to highly evoke the pathological diagnosis. The choice of surgical procedure is guided by the location and extent of the tumor and by the histological type.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keywords</strong> : benign tumor, parotid gland, magnetic resonance imaging, fine-needle aspiration, parotidectomy, facial nerve</p> K Khamassi A Dhaoudi R Lahiani H Sellami K Gaied D Najeh N Kaffel M Ben Salah M Ferjaoui Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 7 12 10.4314/jtdorl.v31i1. Carcinome epidermoïde du larynx chez la femme https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114132 <p>Le cancer du larynx est assez rare chez la femme. Cependant, il risque d’être en recrudescence à cause de l’augmentation du tabagisme féminin. Peu de travaux se sont consacrés à rechercher les spécificités du cancer du larynx chez la femme.<br /><strong>But</strong>: Analyser le profil épidémiologique et clinique des femmes porteuses d’un carcinome épidermoïde du larynx et dégager les caractéristiques thérapeutiques, évolutives et les facteurs pronostiques chez cette population.<br /><strong>Méthodes</strong>: étude rétrospective portant sur 50 femmes prises en charge pour un carcinome épidermoïde du larynx sur une période de treize ans (1994-2006).<br /><strong>Résultats</strong> : L’âge moyen de nos patientes était de 63,5 ans. L’intoxication tabagique était retrouvée chez 32,6% des patientes. Chez 30% de nos patientes aucun facteur de risque n’a été retrouvé. Les signes cliniques étaient dominés par la dysphonie suivie de la dyspnée et la dysphagie. Les tumeurs prenaient naissanceau dépend de l’étage glottique dans 55,8% des cas. Nous avons relevé que 60,4% des tumeurs étaient vus à un stade évolué T3-T4 et que 95,3% des tumeurs étaient initialement classées N0. La chirurgie a été pratiquée chez 47,5% des patientes tandis que 16,2% ont reçu une radio-chimiothérapie. La survie globale cumulée était de 78,8% à 3 ans et de 73,5% à 5 ans.<br /><strong>Conclusion</strong> : L’absence des facteurs de risque classiques chez un grand nombre de nos patientes laisse supposer le rôle d’autres facteurs étiopathogéniques dans la genèse du cancer du larynx chez la femme. Toute dysphonie chez la femme doit être explorée même en l’absence de facteurs de risque. La prise en charge et le pronostic semblent superposables à celui de l’homme.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots</strong> <strong>clés</strong> : Tumeur – Larynx – Femme – Epidémiologie – Tabagisme</p><p><br />Laryngeal cancer is quite uncommun in women. However, it may be on the rise due to the increase in smoking among women. Few studies have been devoted to find the specifics of laryngeal cancer in women.<br /><strong>Purpose</strong>: to analyze the epidemiological and clinical profile of squamous cell carcinoma of the larynx in women, and to identify therapeutic characteristics and prognostic factors in this population.<br /><strong>Methods</strong>: retrospective study of 50 womens treated for squamous cell carcinoma of the larynx over a period of thirteen years (1994- 2006).<br /><strong>Results</strong>: The mean age of our patients was 63.5 years. The tobacco abuse was found in 32.6% of patients. In 30% of our patients no risk factors were found. Clinical signs were dominated by dysphonia followed by dyspnea and dysphagia. Primary tumor was localized in glottis in 55.8% of cases. We found that 60.4% of tumors were seen at an advanced stage T3-T4 and 95.3% of the tumors were initially classified N0. The surgery was performed in 47.5% of patients, while 16.2% received chemoradiotherapy. The cumulative overall survival was 78.8% at 3 years and 73.5% at 5 years.<br /><strong>Conclusion</strong>: The absence of conventional risk factors in a large number of our patients suggests the role of other etiologic factors in the genesis of laryngeal cancer in women. Every dysphonia in women should be explored even in the absence of risk factors. The management and prognosis seem congruent with that of man.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong>: Tumor-larynx-women-epidemiology-smoking</p> S Touati H Ghorbal A Ben Younes Z Attia S Gritli Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 13 16 10.4314/jtdorl.v31i1. Prise en charge des complications de la chirurgie partielle du larynx https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114138 <p><strong>Introduction</strong> : Le cancer du larynx est un cancer fréquent occupant la première place des cancers des voies aéro-digestives chez l’homme en Tunisie. Le tabac est le principal facteur favorisant surtout s’il est associé à l’éthylisme chronique. Il s’agit le plus souvent d’un carcinome épidermoïde plus ou moins différencié. Son pronostic est généralement bon, en raison de son développement dans un tube rigide bien limité et d’un traitement chirurgical actuellement bien codifié. La chirurgie partielle du cancer du larynx est une chirurgie à risque de complications postopératoires nécessitant une prise en charge adéquate.<br /><strong>Patients et méthodes</strong> : Notre série comprend 54 patients ayant bénéficié d’une chirurgie partielle du larynx au sein du service de chirurgie carcinologique de l’institut Salah Azaiez sur une période de 15 ans (1997-2011).<br /><strong>But</strong> : Présenter notre expérience en matière de prise en charge des complications de la chirurgie partielle du larynx.<br /><strong>Résultats</strong> : La moyenne d’âge de nos patients était de 54,9 ans avec des extrêmes allant de 33 à 69 ans. La prédominance masculine était nette avec un sex-ratio de 26. La consommation tabagique était notée dans 92,6% des cas et la dysphonie était présente chez 40 patients porteurs d’une tumeur à localisation glottique. Six types d’interventions ont été pratiqués: cordectomie (9 cas), laryngectomie fronto-latérale (4 cas), laryngectomie frontale antérieure reconstructive type Tucker (10 cas), laryngectomie partielle supra-cricoïdienne avec crico-hyoïdopexie (CHP) (4 cas), laryngectomie partielle supra-cricoïdienne avec crico-hyoïdo-épiglottopexie (CHEP) (24 cas) et laryngectomie horizontale supra-glottique (3 cas). Une antibioprophylaxie était administrée chez 79,6% des patients pour une durée moyenne de 7 jours. Les complications postopératoires ont été analysées et discutées en fonction du type de la chirurgie partielle pratiquée et du type d’antibiothérapie utilisée. Ces complications étaient les suivantes: infection du trachéostome (20,4%), infection de paroi (5 cas), complications respiratoires (29,6%), emphysème sous cutané (7,4%), fistule salivaire (1 cas) et pancréatite aigüe (1 cas).<br /><strong>Conclusion</strong> : Cette étude montre dans l’ensemble des bons résultats tant sur le plan infectieux que respiratoires, justifiant ainsi l’importance de la prise en charge des complications de la chirurgie partielle du cancer du larynx.<br /><strong></strong></p><p><strong>Introduction</strong> : Laryngeal cancer is a common cancer occurring mainly in men. Smoking is the main risk factor especially if associated with chronic alcoholism. Squamous cell carcinoma is the most common histologic type. Prognosis is generally good, due to the development of the tumor in a very limited rigid tube and to a well-codified surgical treatment. Partial surgery of laryngeal cancer is characterized by postoperative complications requiring an adequate management.<br /><strong>Methods</strong> : Our series includes 54 cases of laryngeal cancer treated with partial laryngectomy in the ENT department of Salah Azaiez Institute over a period of 15 years from 1997 to 2011.<br /><strong>Objective</strong> : To present our experience in the management of partial laryngeal surgery complications.<br /><strong>Results</strong> : Average age of our patients was 54.9 years ranging from 33 to 69 years. Male predominance was marked with a sex ratio of 26. Tobacco abuse was found in 92.6%. Dysphonia was the most common symptom found in 40 patients with glottic cancer. Six varieties of partial laryngectomy were performed: cordectomy (9 cases), fronto-lateral laryngectomy (4 cases), fronto-anterior reconstructive laryngectomy (10 cases), partial supra-cricoid laryngectomy with CHP (4 cases), partial supra-cricoid laryngectomy with CHEP (24 cases) and supra glottic horizontal laryngectomy (3 cases). 79.6 % of our patients received prophylactic antibiotics for an average of 7 days. Postoperative complications were analyzed and discussed in terms of the type of surgery performed and the antibiotic used. Complications observed were: infection of the tracheostoma (20.4%), parietal infection (5 cases), respiratory complications (29.6%), subcutaneous emphysema (7.4%), salivary fistula (1 case) and acute pancreatitis (1 case).<br /><strong>Conclusion</strong> : This study shows overall good results for partial laryngeal cancer surgery with minimal post-operative complications and oncologic failure justifying the importance of an early management of these complications.</p> Z Attia F Azaza I Nacef S Kedous S Touati S Gritli Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 17 23 10.4314/jtdorl.v31i1. Les kystes amygdaloides : a propos de 31 cas https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114153 <p><strong>Introduction</strong>: Le kyste amygdaloïde est une tumeur kystique latéro-cervicale haute rare, issue de la 2ème fente branchiale. Il représente 2% des tumeurs latéro-cervicales du cou, et 6,1à 85,2% des anomalies de la deuxième fente. La forme oropharyngée est très rare.<br /><strong>But</strong> : Analyser les caractéristiques anatomo-cliniques et discuter les modalités de prise en charge et les indications thérapeutiques de cette affection.<br /><strong>Méthode</strong> : étude rétrospective menée sur une période de 10 ans (2000- 2009) à propos de 31 cas de kystes amygdaloïdes colligés au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de La Rabta.<br /><strong>Résultat</strong> : L’âge moyen de nos patients était de 28 ans et 7 mois avec un sex-ratio de 0,47. La durée d’évolution était de 14 mois. L’examen physique a trouvé une masse submandibulaire dans 2 cas, rétro-angulo-mandibulaire dans 2 cas et jugulo-carotidienne dans 27 cas. Vingt neuf patients ont eu une échographie cervicale ayant montré une masse kystique dans 23 cas. La TDM cervicale a été pratiquée dans 13 cas, faisant évoquer le diagnostic dans 7 cas. Une masse liquidienne parapharyngée a été retrouvée dans un cas motivant la pratique d’un examen radiologique complémentaire par une IRM cervicale. Une ponction cytologique a été pratiquée dans 16 cas, ayant montré un matériel kystique dans 12 cas. Trente patients ont eu un traitement chirurgical avec exérèse complète du kyste. Une mise à plat de la collection paraphryngée a été pratiquée dans un cas. L’évolution a été favorable dans 29 cas avec un recul moyen de 2ans et 9 mois. Deux cas de récidive ont été notés.<br /><strong>Conclusion</strong> : Les kystes amygdaloïdes sont des malformations relativement rares, leur diagnostic est suspecté à l’examen physique orienté par les données de l’imagerie et confirmée par l’examen anatomopathologique. Le traitement est chirurgical, seule l’exérèse complète du kyste permet de prévenir les récidives ultérieures.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots</strong> <strong>clés</strong> : Appareil branchial, kyste, oropharynx, imagerie, chirurgie.</p><p><br />Second branchial cleft cysts are the most common type of branchial abnormalities and usually found high in the neck.<br /><strong>Aim</strong>: to analyse the anatomical and clinical characteristics and discuss the modalities of care and therapeutic indications of these deseases.<br /><strong>Methods</strong>: we report a retrospective study concerning 31 cases of second branchial cleft cysts diagnosted and treated at ENT department of LA RABTA hospital of Tunis from 2000 to 2009.<br /><strong>Results</strong>: The average age of our patients was 28 years and 7 months with a sex-ratio 0,47. Disease duration was 14 months. Physical examination found a cervical mass in all the cases. Twenty nine patients were fitted with an ultrasound cervical. Cervical CT was performed in 13 cases, suggestive of the diagnosis in 7 cases. Parapharyngeal mass fluid was found in a case challenging the practice of a complement by a cervical MRI. A fine needle aspiration biopsy was performed in 16 cases, which showed a cystic material in12 cases. Thirty patients underwent surgery with complete excision of the cyst. A flattening of the collection parapharyngée was performed in one case. The outcome was favorable in 29 cases with a mean of 2 years and 9 months. Two cases of recurrence were noted.<br /><strong>Conclusion</strong>: In the presence of a cystic lesion of the lateral neck, even though the lesion represents unusual radiological manifestation, its characteristic location and gradual clinical course should raise the possibility of second branchial cleft cyst among the differential diagnoses.</p><p><strong>Key words</strong>: Oropharyngeal, branchial, cysts, radiology, surgery</p> A Charfi W Abid N Romdhane A Madiouni H Chahed R Zainine N Beltaif S Sahtout G Besbes Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 24 26 10.4314/jtdorl.v31i1. Les goitres plongeants : particularites cliniques, radiologiques et therapeutiques https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114154 <p><strong>Introduction</strong>: Les goitres plongeants, devenus rares de nos jours, posent des problèmes diagnostiques et chirurgicaux particuliers. Leur prise en charge est facilitée par l’apport de la tomodensitometrie permettant de planifier l’attitude thérapeutique.Le but de ce travail est de préciser les modalités d’exploration et de prise en charge chirurgicale des goitres plongeants.<br /><strong>Matériels et méthodes</strong> : Nous rapportons une étude rétrospective portant sur42 cas de goitre plongeant colligés sur une période de 11 ans entre 2001 et 2011.<br /><strong>Résultats</strong> : L’âge moyen de nos patients était de 56,9 ans (36-86 ans). Le sex-ratio était de 0,13. La tuméfaction basi-cervicale était le motif de consultation le plus fréquent, rapportée dans 74 % des cas associée à des signes de compression oesotrachéale dans 45% des cas.Une paralysie récurrentielle unilatérale a été objectivée dans 3 cas.Une radiographie de thorax a montré un élargissement médiastinal dans 23% des cas avec déviation trachéale chez63 % des malades. Une TDM cervico-thoracique pratiquée dans 85% des cas a confirmé le diagnostic. Le traitement chirurgical était mené par voie cervicale exclusive chez tous les patients. Une paralysie récurentielle a été observée dans 3 cas. Aucune hypoparathyroïdie définitive n’a été rapportée avec un reculmoyen de 24mois.<br /><strong>Conclusion</strong> : Les goitres plongeants devenus rares du fait de la prise en charge plus précoce des nodules thyroïdiens. Ils posent actuellement moins de difficultés thérapeutiques. L’indication chirurgicale est toujours formelle devant le risque vital qu’ils posent.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés :</strong> goitre cervicothoracique, thyroïdectomie, paralysie récurrentielle, hypoparathyroïdie.</p><p><br /><strong>Introduction</strong>: Substernal goiters, becoming rare, present diagnositic and therapeutic problems.Their management is facilitated by the contribution of computed tomography for planning the therapeutic approach. The aim of this study is to specify the procedures for exploration and surgical management of substernal goiters.<br /><strong>Materials and Methods</strong>: We report a retrospective study of 42 cases of substernalgoiters collaged over a period of 11 years between 2001 and 2011.<br /><strong>Results</strong>: The mean age was 56,9 years (36- 86 years). The sex ratio was 0,13. Cervical swelling was the most common reason for consultation, reported in 74% of cases associated with signs of oesotrachealcompression in 45% of cases. Unilateral laryngeal palsy has been objectified in 3 cases. Chest-x-Ray showed widening of mediastinal shadowwith tracheal deviation in 63% of patients. A cervico-thoracic CT performed in 85% of cases confirmed the diagnosis of substernal goiters. The cervical approach has been used in all cases. Laryngeal nerve palsy was observed in 3 cases. No definitive hypoparathyroidism have been reported with a mean of 24 months.<br /><strong>Conclusion</strong>: Substernal goiters become rare due to the earlier diagnosis of thyroid nodules. They currently present fewer therapeutic difficulties, and must be managed surgically because of vital risk.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong>: substernal goiter, thyroidectomy, laryngeal nerve palsy, hypoparathoidism.</p> M Ben Amor S Dhambri I Hariga W Abid R Hannachi O Ben Gamra S Zribi CH Mbarek A El Khedim Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 27 29 10.4314/jtdorl.v31i1. Experience du service de medecine nucleaire sahloul sousse dans la prise en charge des carcinomes differencies de la thyroïde a thyroglobuline elevee. https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114155 <p><strong>But</strong> : L’objectif de notre travail est de présenter notre expérience dans la prise en charge des cancer différencié de la thyroïde (CDT) à Thyroglobuline (Tg) élevée, tout en identifiant les paramètres modifiant l’efficacité de l’Irathérapie et la valeur seuil de la Tg permettant avec un balayage post thérapeutique négatif de conclure à une rémission.<br /><strong>Matériels et méthodes</strong> : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 150 patients opérés pour CDT, suivis entre 1990 et 2006 et présentant une Tg&gt;2ng/ml.<br /><strong>Résultats</strong> : Il s’agit de 122 femmes et 28 hommes. L’âge moyen était de 52 ans. La Tg ne dépendait pas du type histologique mais il existait une relation statistiquement significative entre la Tg et la taille tumorale, l’atteinte ganglionnaire, l’extension locorégionale, la présence de métastases et le stade TNM. La réponse thérapeutique des CDT avec une Tg élevée dépendait de l’âge des patients, des caractéristiques anatomopathologiques de la tumeur et des valeurs de la Tg.<br /><strong>Conclusion</strong> : L’efficacité ablative est optimisée par des cures d’iode 131 qui doivent être prolongées tant que la Tg reste élevée. La surveillance à vie, au cours de la quelle on exige des seuils de Tg infèrieurs à 2ng/ml, est nécessaire. </p><p><strong>Mots clés</strong> : Cancers différenciés de la thyroide, Thyroglobuline, Irathérapie, Pronostic, Surveillance.</p><p><br /><strong>Purpose</strong>: The aim of our work is to present our experience in the management of differentiated thyroid cancer (DTC) with high thyroglobulin (Tg) , to identify parameters changing iodine effectiveness and Tg threshold with negative post treatment scan conclude to remission.<br /><strong>Materials and Methods</strong>: This is a retrospective study of 150 patients undergoing CDT, followed between 1990 and 2006 and having a Tg &gt; 2ng/ml .<br /><strong>Results</strong>: Our study concerns 122 women and 28 men. The average age was 52 years . Tg value does not depend on the histological type but there was a statistically significant relationship between Tg and tumor size, lymph node involvement, locoregional , metastasis and TNM stage . The therapeutic response of CDT with a high Tg was dependent on the age of patients, the pathological characteristics of the tumor and the Tg values of<br /><strong>Conclusion</strong>: The ablative efficiency is optimized by 131 cures iodine should be extended until the Tg remains high. Monitoring life is necessary and the thresholds Tg below 2ng/ml is required.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keywords</strong>: Differentiated thyroid Cancers, Thyroglobulin, Iodine 131, Prediction, Monitoring.</p> R Sfar N Ammar T Kamoun M Nouira H Charfi H Regaieg K Chatti M Guezguez H Essabbah Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 30 33 10.4314/jtdorl.v31i1. Bacteriologie de l’otite moyenne suppuree chronique de l’enfant au mali https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114157 <p><strong>Introduction</strong>: L’otite moyenne suppurée chronique est une affection fréquente chez l’enfant. Plusieurs facteurs peuvent favoriser l’installation d’un tel processus infectieux (rhinopharyngites, otites mal traitées …). L’identification du germe causal de l’otite est une étape essentielle pour mener un traitement adéquat. <br /><strong>But</strong> : Déterminer l’écologie bactérienne des otites purulentes chroniques de l’enfant dans notre unité. <br /><strong>Patients et méthodes</strong> : L’étude menée de novembre 2010 à octobre 2011 a concerné 76 jeunes patients (40 filles et 36 garçons âgés de 6 à 180 mois avec une moyenne d’âge de 52,73 mois) présentant une otite moyenne suppurée chronique. L’otorrhée purulente des 76 patients (80 oreilles) a été prélevée. Celle-ci était recueillie à l’oreille d’un écouvillon stérile après nettoyage du conduit auditif externe et conduit le même jour au laboratoire pour examen bactériologique. <br /><strong>Résultats</strong> : 94,74% des prélèvements étaient positifs et 5,26% étaient stériles. Parmi les prélèvements positifs 75% étaient monomicrobiens et 25% plurimicrobiens. Staphylococcus aureus (41,31%), proteus mirabilis (34,79%) sont les principales espèces bactériennes responsables d’otite moyenne suppurée chronique chez l’enfant dans notre unité. <br /><strong>Conclusion</strong> : Ainsi le rôle pathogène de staphylococcus aureus est prépondérant dans les otites moyennes suppurées chroniques de l’enfant dans notre unité. </p><p><strong>Mots-clés</strong> : bactériologie - otite moyenne suppurée chronique - enfant.</p><p class="MsoNormal"> </p> HB Sacko RK Dembele AO Diallo MS Coulibaly N Telly Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 34 36 10.4314/jtdorl.v31i1. Complications des otites moyennes chroniques https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114158 <p><strong>Objectif</strong> <strong>de l’étude</strong> : Rapporter la fréquence des complications des otites moyennes chroniques et présenter notre expérience dans leur prise en charge.<br /><strong>Matériel et méthodes</strong> : Etude rétrospective concernant la période allant du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2009. Les complications ont été réparties en 2 grands groupes : extracrâniennes et intracrâ-niennes.<br /><strong>Résultats</strong> : 57 patients sur 350 reçus pour OMC ont présenté une complication, soit une fréquence de 18,38 %. Le cholestéatome était le plus grand pourvoyeur de ces complications (84,2%). Dix-neuf patients présentaient plus d’une complication, soit au total 76 cas. Les complications extracrâniennes ont été les plus fréquentes, 63 cas (83%), dominées par la mastoïdite extériorisée profuse (68,3%). Les complications intracrâniennes au nombre de 13 (17%) étaient dominées par la méningite purulente otogène (46,2%). La mastoïdectomie associée à une antibiothérapie à large spectre, occupait une place im-portante dans la prise en charge de ces complications. Elle a été réalisée chez 45 patients (79%). La mortalité a été estimée à 3,5% (2 cas de décès). Un drainage neurochirurgical a été effectué dans 4 cas (8,6 %).<br /><strong>Conclusion</strong> : Cette étude se caractérise par un taux de complications d’OMC plus élevé que ceux rappor-tés dans la littérature, ainsi que par la prédominance des formes étendues et des associa-tions de complications chez un même patient.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : Otite moyenne chronique, Complications, Cholestéatome.</p><p>The objective of this study : was to report the frequency and our experience of management of complications of chronic otitsmedia.<br /><strong>Methods</strong> : We conducted a retrospective study covering 10 years period (from 1st January 2000 to 31 December 2009). Complications were divided into 2 groups: extracranial and intracranial.<br /><strong>Results</strong> : Among 350 patients received for chronic otitis media, 57 presented complications, such as a rate of 18.38%. Cholesteatoma was the largest provider of these complications in order of 84.2%. Nineteen (19) patients had more than one complication. So, a total of 76 cases of complications were listed. Subperiostal mastoiditis was the most common findings, 68.3% of the extracranial complications. The intracranial complications, (17%), were domi-nated by otogenic purulent meningitis (46.2%). Radical mastoïdectomy with broad spectrum antibiotics occupied an important place in the management of these complications, performed in 45 patients (79%). Neurosurgical drainage was performed in 4 cases (8.6%). Mortality was estimated at 3.5% (2 deaths).<br /><strong>Conclusion</strong> : COCM are characterized, in this study, by an elevated rate compared to that reported in the literature, the prevalence of extended forms and associations of complications in the same patient.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keys words</strong> : Chronic otitis media, Complications, Cholesteatoma.</p> A Tall I Sylla M N'diaye ES Diom R Deguenonvo BK Diallo IC N'diaye R Diouf EM Diop Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 37 42 10.4314/jtdorl.v31i1. Variantes anatomiques de l’os temporal a preciser au chirurgien https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114159 <p>L’os temporal présente plusieurs variantes dont certaines peuvent avoir un impact chirurgical. La chirurgie de l’oreille est non dénuée de risques. Les variantes anatomiques de l’os temporal sont importantes à connaitre et à préciser dans le compte rendu radiologique avant toute intervention sur l’oreille. La TDM est l’examen clé pour le bilan morphologique de toute oreille.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots Clés</strong> : Variantes anatomiques, os temporal, TDM, risques.</p><p><br />The temporal bone has several variants, some of which may impact surgical. The ear surgery is not without risks. The anatomic variations of the temporal bone is important to know and specify in the radiological reports before working on the ear. The CT is the key for the morphological assessment of any ear.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keys Words</strong>: Anatomic variations, temporal bone, CT, risk.</p> A Aissa M Ben Lassoued K Gnaba R Alouini Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 43 46 10.4314/jtdorl.v31i1. L’esthesioneuroblastome olfactif : a propos de 7 https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114160 <p><strong>Introduction</strong> : L’esthésioneuroblastome est une tumeur maligne rare développée aux dépens du neuro-épithélium olfactif. C’est l’une des plus rares tumeurs des fosses nasales. L’objectif de ce travail est d’étudier à travers une revue de la littérature, les caractéristiques histocliniques, les modalités thérapeutiques et les facteurs pronostiques de cette tumeur.<br /><strong>Matériel et méthodes</strong> : Etude rétrospective à propos de sept cas d’esthésioneuroblastome olfactif traités dans le service d’ORL et de CCF de l’hôpital Farhat Hached de Sousse sur une période de 26 ans.<br /><strong>Résultats</strong> : L’âge moyen de nos patients était de 36 ans avec une prédominance féminine. La symptomatologie clinique était dominée par l’obstruction nasale et l’épistaxis. Cinq patients étaient classés stade B de Kadish, et 2 stade C. Six patients ont eu un traitement chirurgical dont cinq ont eu une radiothérapie post opératoire. Une patiente avait une importante extension locorégionale et était au dessus de tout traitement à visée curative. Trois malades sont en rémission complète avec un recul moyen de 6 ans. Trois malades ont présenté une récidive tumorale.<br /><strong>Conclusion</strong> : L’esthésioneuroblastome olfactif est une tumeur naso-sinusienne maligne rare, caractérisée par son polymorphisme clinique et son agressivité locale. Malgré la chirurgie et la radiothérapie, le pronostic reste réservé à long terme.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : Esthésioneuroblastome olfactif - Imagerie- Immunohistochimie- Chirurgie -Radiothérapie</p><p><br /><strong>Introduction</strong>: Introduction: Esthesioneuroblastoma is a rare malignant tumor, which develops from olfactory neuroepithelium and is one of the rarest tumors of the nasal cavity. The aim of this study is to specify through a review of the literature, histoclinic characteristics, therapeutic terms and prognostic factors of this tumor.<br /><strong>Material and methods</strong>: a retrospective study concerning seven cases of olfactory neuroblastoma treated in the department of otolaryngology- Head and Neck surgery at Farhat Hached Hospital Sousse over a period of 26 years.<br /><strong>Results</strong>: The mean age of our patients was 36 years. A female predominance was noted. Clinical symptomatology was dominated by nasal obstruction and epistaxis. Five patients were classified as Kadish B and 2 patients as Kadish C. Six patients underwent surgical<br />treatment, five of them had postoperative radiotherapy. One patient was above all therapeutic resources. 3 patients are in complete remission with a mean follow-up of 6 years. Recurrence was observed for the remaining patients.<br /><strong>Conclusion</strong>: olfactory esthesioneuroblastoma is a rare sinonasal malignant tumor, characterised by clinical polymorphism and local agressivity. In spite of the surgery and the radiotherapy, the forecast remains reserved in the long term.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong>: Olfactory neuroblastoma – Imagery – Immunohistochemestry – Surgery - Radiotherapy</p> W Kermani R Bouattay H Zaghouani M Belakhder M Ben Ali M Abdelkafi M Belcadhi K Bouzouita Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 47 51 10.4314/jtdorl.v31i1. Esthesioneuroblastome : dilemme diagnostic et challenge therapeutique https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114163 <p><strong>Introduction</strong> : L’esthésioneuroblastome est une tumeur maligne rare des fosses nasales. Il s’agit d’une tumeur agressive et récidivante dont le traitement est controversé. Notre objectif est de décrire les particularités diagnostiques et les actualités thérapeutiques de cette tumeur.<br /><strong>Matériels et méthode</strong> : Etude rétrospective sur une période de 10 ans (2001-2010), ayant intéressé trois cas d’esthésioneuroblastome colligés dans notre service.<br /><strong>Résultats</strong> : Il s’agit de 3 patients âgés respectivement de 23, 30, 85 ans. Les signes fonctionnels sont l’obstruction nasale, l’épistaxis et les céphalées. L’endoscopie nasale a trouvé un processus tumoral endonasal dans tous les cas. Des adénopathies cervicales ont été retrouvées dans un cas. Le scanner du massif facial et la biopsie tumorale, réalisés dans les trois cas, ont permis de classer la tumeur respectivement aux stades B, C, A, selon la classification de KADISH. L’association chirurgie- radiothérapie a été préconisée dans deux cas et chimio-radiothérapie dans un cas. L’évolution a été favorable dans 2 cas. Le troisième patient a été perdu de vue.<br /><strong>Discussion</strong> : le diagnostic d’esthesioneuroblastome est souvent tardif. L’imagerie est indispensable pour l’orientation de la stratégie thérapeutique. L’association chirurgie radiothérapie constitue le traitement de référence. La chimiothérapie gagne de plus en plus d’intérêt.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots Clés</strong>: Esthésioneuroblastome; traitement; chirurgie; radiotherapie; chimiotherapie; pronostic<br /><strong></strong></p><p><strong>Introduction</strong> : Esthesioneuroblastoma is a rare malignant tumor of the nasal cavity. It is an aggressive tumor, associated with a high level of recurrence. Treatment is still controversial. The object of our report is to describe the clinical presentations and new therapeutic approaches of this tumor.<br /><strong>Material</strong> <strong>and</strong> <strong>methods</strong> : We retrospectively reviewed three patients with nasosinusal esthesioneuroblastoma who were managed during a period of 10 years (2001- 2010).<br /><strong>Results</strong> : the three patients were aged respectively of 23, 30 and 85 years. Functional signs were mainly nasal obstruction, epistaxis and headache. Nasal endoscopy found an endonasal tumor process in all cases. Cervical lymph nodes were noted in one case. The CT scann and the tumor biopsy were performed in all three cases. Esthesioneuroblastoma was classified, respectively in stage B, C and A, according to KADISH classification. The association surgery-radiotherapy has been advocated in both cases and chemo-radiotherapy in one case. The outcome was favorable in two cases. The third patient was lost to view.<br /><strong>Discussion</strong> : The ENB is a rare neuroepithelial cancer of the nasal cavity. Its diagnosis is often delayed due to its nonspecific clinical presentation. Radiography is of a great contribution for the diagnosis and for guiding the therapeutic strategy. Surgery and radiotherapy are currently the recommended treatment modality. Chimiotherapy is a new therapeutic approach.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key Words</strong> : Esthesioneuroblastoma; treatement; surgery; radiotherapy; chimiotherapy prognosis.</p> H Chahed S Kedous R Zainine A Daouadi A Mediouni A Charfi R Bachraoui N Beltaief S Sahtout G Besbes Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 52 55 10.4314/jtdorl.v31i1. Les tumeurs myofibroblastiques inflammatoires cervico-faciales https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114165 <p><strong>Objectifs</strong> : Confronter les signes cliniques et paracliniques de cette entité à celle des cancers et étudier ses modalités thérapeutiques.<br /><strong>Matériel et méthodes</strong> : Etude rétrospective portant sur huit cas de tumeurs myofibroblastiques inflammatoires cervico-faciales.<br /><strong>Résultats</strong> : L’âge moyen était de 37 ans sans prédominance de sexe. Le siège de la pseudotumeur était thyroïdien dans un cas, ganglionnaire dans deux cas, les parties molles cervicales dans un cas, laryngé dans un cas, nasosinusien dans un cas, orbito-sinusienne dans 1 cas et du cavum dans un cas. Le traitement était chirurgical dans 6 cas. Une corticothérapie a été instaurée dans 4 cas dont 2 en post opératoire. L’évolution, après un recul moyen de 21 mois, était marquée par la survenue de récidive dans 2 cas, une poursuite évolutive dans 1 cas et l’apparition d’autres localisations rénales et rétro péritonéale chez une patiente.<br /><strong>Discussion</strong> : Les tumeurs myofibroblastiques inflammatoires sont rares. De caractère bénin, ces tumeurs présentent généralement des caractéristiques cliniques d’agressivité avec un pouvoir lytique mimant une tumeur maligne. L’atteinte des voies aérodigestives supérieures se voit dans 11 % des tumeurs extrapulmonaires. Le diagnostic préopératoire est difficile. L’exérèse aussi large que possible de la tumeur est généralement préconisée. L’association d’une corticothérapie est indiquée chez des patients demeurant symptomatiques.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : tumeur myofibroblastique inflammatoire, cervico-facial, chirurgie, corticoïdes</p><p><br /><strong>Objectives</strong>: Compare clinical, radiological and histological features of inflammatory myofibroblastic tumours with cancers and describe this entity therapeutic management.<br /><strong>Material</strong> <strong>and</strong> <strong>methods</strong>: Retrospective study on eight cases of head and neck inflammatory myofibroblastic tumours.<br /><strong>Results</strong>: The median age was 37 years without sex predominance. The tumor location was the thyroid (1 case), cervical lymph nodes (2 cases), neck (1 case), larynx (1 case), sinonasal tract (1case), orbit and sinosal tract (1 case) and nasopharynx (1 case). Surgical procedure was performed in 7 case. Corticosteroid therapy was established in 4 cases. The median follow-up was 21 months. Local recurrence was noted in 2 cases. A disease evolution was noted in 1 case. Occurrence of renal and retroperitoneal locations was noted in 1 case.<br /><strong>Discussion</strong> : Inflammatory myofibroblastic tumours are uncommon. Although they are histological benign, they often show aggressive clinical behavior, with locally destructive features that mimic a neoplastic process. Head and neck involvement is seen in 11% of extrapulmonary locations. Preoperative diagnosis is difficult. A wide surgical excision of the tumor is recommended. The combination of a corticosteroid is indicated in patients who remain symptomatic.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong>: Inflammatory myofibroblastic tumour, Head and neck, surgery, corticosteroids</p> A Chakroun I Achour I Charfeddine M Mnejja B Hammami A Ghorbel Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 56 60 10.4314/jtdorl.v31i1. Les fistules congenitales de la levre inferieure : a propos d’une observation https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114168 <p><strong>Objectifs</strong> : Les fistules congénitales de la lèvre inférieure sont rares pouvant être soit isolées soit associées à d’autres malformations notamment les fentes vélopalatines. Le but de notre étude est de rappeler à travers une observation les éléments épidémiologiques, cliniques, étiopathogéniques et les modalités thérapeutiques de cette affection.<br /><strong>Méthode</strong> : Nous présentons le cas d’une fillette âgée de 9 ans qui présente une double fistule labiale inférieure sans autres malformations associées, mais l’enquête étiologique retrouve 10 cas similaires dans la famille.<br /><strong>Résultats</strong> : une excision complète du trajet fistuleux a été réalisée chez notre patiente avec un bon résultat esthétique et une absence de récidive après un recul d’une année.<br /><strong>Conclusion</strong> : la découverte de fistules labiales inférieures impose un bilan complet à la recherche de malformations associées ainsi qu’une enquête familiale.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots-clés</strong> : fistules labiales - malformations congénitales</p><p><br /><strong>Purpose of study</strong>: Congenital lower lip fistulae are rare and can be either isolated or associated with other malformations, namely soft palatal clefts. Our study aims at recalling through an observation the epidemiological, clinical etiopathogenic elements and the therapeutic courses of this disorder.<br /><strong>Method</strong>: We present the case of a 9-year old little girl with a lower lip double fistula and no other accompanying malformation. The etiological study reveals 10 similar cases within the family.<br /><strong>Results</strong>: A complete excision of the fistulous path has been carried out on our patient with a good esthetic result and the absence of a recurrence a year later.<br /><strong>Conclusion</strong>: Finding out lower lip fistulae requires a thorough check up for associated malformations as well as a family inquiry.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key-words</strong>: lip fistulae- congenital malformations</p> S Atallah O Chtourou B Messaoudi Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 61 62 10.4314/jtdorl.v31i1. Kyste thymique cervical https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114169 <p><strong>Objectifs</strong> : Le kyste thymique est une tumeur congénitale rare. Souvent asymptomatique, elle atteint généralement les enfants âgés de moins de 10 ans. Siégeant au niveau du cou, cette tumeur pose essentiellement le problème de diagnostic différentiel clinique. Son traitement est chirurgical avec un excellent pronostic et un très faible risque de récidive locale. Nous rapportons un cas de kyste thymique cervical et nous rappelons la pathogénie et les diagnostics différentiels.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : kyste thymique, cou, histologie</p><p><br /><strong>Purpose of study</strong>: The thymic cyst is a rare congenital tumor. Usually asymptomatic, this tumor is generally seen in childhood under the age of ten. In the neck, the preoperative diagnosis of this tumor is difficult and is rarely made. The treatment of choice is surgical excision. The long-term prognosis is excellent with a low rate of local recurrence. We report a new case of cervical thymic cyst and review the pathogenesis and the differential diagnosis.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keywords</strong>: Thymic cyst, neck, histology.</p> A Belghioth H Touil M Bouzaiene M Hmid Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 63 64 10.4314/jtdorl.v31i1. Metastase cervicale d’un adenome pleomorphe https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114171 <p><strong>Introduction</strong> : L’adénome pléomorphe est la tumeur la plus fréquente des glandes salivaires. Malgré son caractère bénin, de rares cas de métastases à distance ont été rapportés, touchant plus fréquemment l’os, les poumons et les ganglions lymphatiques. La localisation sous-cutanée, que nous rapportons dans ce travail, est exceptionnelle.<br /><strong>Observation</strong> : Il s’agit d’une patiente de 41 ans, qui a eu une parotidectomie exofaciale gauche, par voie de lifting, pour un adénome pléomorphe, et qui a consulté, neuf ans plus tard, pour un nodule sous-cutané cervical moyen gauche. Une exérèse sous anesthésie locale a été réalisée. L’examen histologique de la pièce d’exérèse a conclu à une localisation secondaire d’un adénome pléomorphe. Aucune récidive locale ni à distance n’a été détectée, après trois ans de recul.<br /><strong>Conclusion</strong> : L’adénome pléomorphe métastasant (APM), décrit depuis 1953, est rare. Aucune particularité clinique ni histologique ne permet de distinguer les formes métastatiques des formes classiques non métastatiques. Le mécanisme exact des métastases reste incertain mais semble être lié à une dissémination intra-vasculaire de cellules tumorales, lors de la manipulation chirurgicale de la tumeur primitive ou des récidives. Si la métastase est accessible, le pronostic est excellent après une exérèse complète.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots-clés</strong> : adénome pléomorphe, métastase, peau, cou<br /><strong></strong></p><p><strong>Introduction</strong> : Pleomorphic adenoma is the most common salivary tumor. Although clinically and histologically known as a benign tumor, there are rare reports of metastasis to distant sites, most commonly in bone, lungs, and lymph nodes. The subcutaneous site,<br />reported in this case, is exceptional.<br /><strong>Case-report</strong> : A 41 year-old patient, with history of left exofacial parotidectomy with a lifting incision, consulted after nine years for a left cervical subcutaneous nodule. An excision was performed under local anesthesia. The histological exam concluded in a secondary localization of pleomorphic adenoma. No local or distant recurrence was detected after three years.<br /><strong>Conclusion</strong> : Metastasic pleomorphic adenoma, described since 1953, is uncommon. There are no known clinical or histological features that distinguish metastatic from non metastatic forms. The metastasis mechanism is uncertain, but seems to be related to vascular dissemination of tumoral cells, while surgical manipulation of the primary tumor or the recurrences. If metastasis is accessible, the prognosis is excellent after a complete excision.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keywords</strong> : pleomorphic adenoma, metastasis, skin, neck.</p> A Belghith H Njah H Touli M Bouzaiene Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 65 66 10.4314/jtdorl.v31i1. Teratome mature de la parotide : a propos d’une observation https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114172 <p>Le tératome de la parotide est une malformation tumorale vestigiale rare contenant des dérivés plus ou moins différenciés, des trois feuillets embryonnaires. A la lumière d’une nouvelle observation et des données de la littérature, on se propose de mettre l’accent sur les aspects cliniques, histologiques et thérapeutiques de cette affection exceptionnelle dans cette localisation.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots-clés</strong> : tératome, glande parotide, chirurgie, mature</p><p><br />Teratoma of the parotid is a rare remnant malformation tumor containing undifferenciated derivatives of three germ layers. Through a new observation and literature review, authors proposed to focus on the clinical, histological and treatment of this lesion in this exceptional<br />location.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key-words</strong> : teratoma, parotid gland, sugery, mature</p> A El Korbi K Harrathi R Bouattay N Kolsi A Zrig R Hadhri N Krifa E Gassab J Koubaa Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 67 68 10.4314/jtdorl.v31i1. Metastase de la voûte crânienne Revelant un carcinome differencie De la thyroïde https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114174 <p>Les métastases des carcinomes thyroïdiens au niveau de la voûte crânienne sont extrêmement rares. Bien que ces métastases soient de mauvais pronostic, la détection précoce et l’administration d’un traitement approprié peuvent améliorer la survie et la qualité de vie. Nous rapportons deux cas de carcinomes différenciés thyroïdiens révélés par une métastase de la voûte crânienne.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong>: métastase, voûte crânienne, cancer de la thyroïde</p><p><br />Thyroid carcinoma with metastasis to the cranial vault is extremely rare. Although these metastasis had poor prognosis, early detection and administration of appropriate therapy using radioactive iodine seems likely to improve the survival rate and quality of life. We report two cases of differentiated thyroid carcinoma revealed by vault metastasis.<br /><strong></strong></p><p><strong>Keywords</strong>: metastasis, cranial vault, thyroid carcinoma</p> M Sellemi S Kallel MA Chaabouni A Abid MA Boudawara A Ghorbel Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 69 71 10.4314/jtdorl.v31i1. Le cholesteatome iatrogene du conduit auditif externe https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114175 <p>Le cholestéatome du conduit auditif externe (CAE) est une affection rare survenant essentiellement après tympanoplastie. Nous rapportons 3 cas de cholestéatomes iatrogènes du CAE. Le diagnostic s’est basé sur un faisceau d’arguments anamnestiques, cliniques et radiologiques. Le traitement était chirurgical dans tous les cas comportant le nettoyage des lésions épidermiques et un calibrage prolongé du conduit. Une surveillance régulière clinique et radiologique basée sur la tomodensitométrie des rochers était nécessaire afin de s’assurer de l’absence de récidive de la maladie.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : cholestéatome, conduit auditif externe, tympanoplastie, iatrogène, tomodensitométrie.</p><p><br />The external auditory canal (EAC) cholesteatoma is a rare disease occurring mostly after tympanoplasty. We report, in this paper, 3 cases of iatrogenic EAC cholesteatoma. The diagnosis was assessed on anamnestic, clinical and radiological data. Surgery was performed in all the cases by the removal of cholesteatoma lesions and epidermal tissue and a prolonged EAC calibration. A regular follow-up based on clinical examination and CT-scan was necessary to ensure the absence of the recurrence of the disease.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong>: cholesteatoma, external auditory canal, tympanoplasty, iatrogenic, CT-scan.</p> A Mardassi N Mathlouti Y Mellouli H Ben Souissi S Mezri C Zgolli G Chebbi R Ben M'hamed K Akkari S Benzarti Copyright (c) 2015-03-11 2015-03-11 31 72 75 10.4314/jtdorl.v31i1. Masse atypique du rhinopharynx : chondrome sphenoïdal https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114179 <p><strong>Introduction</strong>: Le chondrome est une tumeur bénigne cartilagineuse dont la localisation sphénoïdale est exceptionnelle. Cette tumeur pose des problèmes diagnostiques et thérapeutiques considérables.<br /><strong>Observation</strong> : Nous rapportons le cas d’une femme de 59 ans, présentant un chondrome sphénoïdal étendu et révélé exclusivement par une obstruction nasale bilatérale. Une résection chirurgicale complète a été réalisée par voie endoscopique endonasale. Aucune récidive n’est survenue après 14 mois de suivi.<br /><strong>Discussion</strong> : Le chondrome sphénoïdal est dangereux par son extension aux structures vasculo-nerveuses de voisinage. Chondrome et chondrosarcome sont souvent difficiles à différencier. Endoscopie et neuronavigation améliorent significativement la qualité de l’exérèse. Le risque de récidive impose un suivi prolongé.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : chondrome, chondrosarcome, sphénoïde</p><p><br /><strong>Introduction</strong> : the sphenoidal Chondroma is exceptional. This tumor raises significant diagnostic and therapeutic problems.<br /><strong>Case report</strong> : We report the case of a 59 year old woman, with a large sphenoidal chondroma revealed exclusively by bilateral nasal obstruction. Complete endoscopic endonasal resection was performed. No recurrence occurred after 14 months of follow-up.<br /><strong>Discussion</strong> : The sphenoidal chondroma is dangerous by its extension to neurovascular structures. Chondroma and chondrosarcoma are often difficult to differentiate. Endoscopy and neuronavigation significantly improve the quality of resection. The risk of recurrence requires prolonged follow-up.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong> : chondroma ; chondrosarcoma ; sphenoid bone</p> ZA Zaki N Alami Copyright (c) 2015-03-12 2015-03-12 31 76 77 10.4314/jtdorl.v31i1. Mucocele geante de l’enfant https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114181 <p>Les mucocèles sont des formations pseudo kystiques expansives des sinus de la face. Elles sont souvent diagnostiquées tardivement du fait de l’absence de signes spécifiques. Le bilan radiologique basé sur la TDM et ou l’IRM est essentiel pour confirmer le diagnostic et établir le bilan d’extension. Nous rapportons le cas d’un enfant âgé de 4 ans et 6mois traité d’une mucocèle géante éthmoïdo- maxillaire.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots clés</strong> : mucocèle ; enfant ; TDM ; IRM ; chirurgie</p><p><br />Mucoceles are pseudo-cystic expansive formations of the sinuses. They are often diagnosed lately because of the lack of specific signs. CT and MRI are essential for the diagnosis and to evaluate the extension.We report a case of child with ethmoide-maxillary mucocèle treated in our department.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key words</strong>: mucocele; child; CT; MRI; surgery</p> I Hariga I Ben Alaya N Jebali W Abid O BenGamra S Zribi CH Mbarek Copyright (c) 2015-03-12 2015-03-12 31 78 80 10.4314/jtdorl.v31i1. Osteomyelite atypique ou centrale de la base du crane d’origine sinusienne https://www.ajol.info/index.php/jtdorl/article/view/114183 <p><strong>Introduction</strong> : L’ostéomyélitede la base du crâne esttypiquement secondaire à une otite externe nécrosante chez des patients âgés, diabétiques. Elle atteint l’os temporal et est habituellement due au pseudomonasaeruginosa. Dans sa forme atypique, l’ostéomyélite atteint les os sphénoïdal ou occipital sans otite externe associéeet est beaucoup moins fréquente. Le but de cette étude est d’analyser les caractéristiques cliniques et de déterminer les modalités thérapeutiques de l’ostéomyélite nonotologique de la base du crâne.<br /><strong>Méthodes</strong> : Nous avons revu rétrospectivement deux casd’ostéomyélite atypique de la base du crâne.<br /><strong>Résultats</strong> : Les deux patients se sont présentés dans un tableau d’altération de l’état général, une asthénie, des céphalées et de la fièvre. Les signes rhinologiques étaient discrets. Aucun des deux patients n’avait de déficit neurologique. L’imagerie avait montré une destruction osseuse, la biologie a objectivé un syndrome infectieux et une biopsie osseuse trans sphénoïdale a confirmé le diagnostic d’ostéomyélite. Un traitement antibiotique prolongé a été instauré et les deux patients ont été guéris sans récidive moyennant un recul de 12 mois.<br /><strong>Conclusion</strong> : l’atteinte ostéomyélitique centrale de la base du crâne est une affection rare dont la prise en charge passe par un prélèvement osseux précoce et un traitement approprié afin de prévenir ou limiter d’autres complications telles qu’une extension endocrânienne, un empyème, ou la mort.<br /><strong></strong></p><p><strong>Mots Clés</strong>: Ostéomyélite; Base du crâne; sphenoïdite; IRM</p><p><br /><strong>Introduction</strong> : Skull base osteomyelitis typically arises as a complication of ear infection in older diabetic patients, involves the temporal bone, and has Pseudomonas aeruginosaas the usual pathogen. Atypical skull base osteomyelitis arising from the sphenoid or occipital bones without associated external otitis occurs much less frequently. The purpose of this study was to review the clinical featuresand determine efficacy of treatment for nonotologic osteomyelitis of the skull base.<br /><strong>Methods</strong> : We retrospectively reviewed two cases of central or atypical skull base osteomyelitis.<br /><strong>Results</strong> : The two patients presented with asthenia, headache, and fever. No patient presented with neurologic deficits. Contrary to malignant otitis externa, our cases were not preceded by immediate external infections and had normal external ear examinations. One patient had an underlying immunocompromising condition. Imaging demonstrated bone destruction, subsequent microbiological analysis diagnosed infection and a biopsy proved diagnosis of osteomyelitis, a prolonged antibiotic treatment was instored. The two patients were cured with no recurrence of skull base infection over 12-month follow-up period.<br /><strong>Conclusion</strong> : Central skull base osteomyelitis is a rare disease whose treatment requires an early bone biopsy and appropriate treatment to prevent or limit other complications such as intracranial extension, empyema, or dead.<br /><strong></strong></p><p><strong>Key Words</strong> : Osteomyelitis; Skull base; sphenoïditis; MRI</p> R Ben M'hamed H Hachicha S Mezri C Zgolli G Chebbi H Brahem M Balti A Merdessi N Mathlouthi K Akkari S Benzarti Copyright (c) 2015-03-12 2015-03-12 31 81 84 10.4314/jtdorl.v31i1.