Main Article Content

Legumes in soil fertility management: The case of pigeonpea in smallholder farming systems of Zimbabwe


P. Mapfumo
B. M. Campbell
S. Mpepereki

Abstract

We investigated the current use of legumes in soil fertility management and the feasibility of promoting use of pigeonpea in smallholder farming systems of a Communal Area in Northeast of Zimbabwe. Participatory rural appraisal methods were used to establish farmer management strategies and perceptions on major constraints to crop productivity. Soil fertility parameters were evaluated through farmer participatory experiments. The study revealed limited cultivation of legumes for both human nutrition and soil fertility management. Legumes were generally regarded as women's crops, and therefore minor, because of men's domination over women in the household decision-making process. Balancing gender interests in terms of allocation of inputs and distribution of benefits at household level was identified as a major challenge to the implementation of legume technologies. Poor extension thrusts with respect to legume production, and poor agronomic practices were identified as major production constraints. Over-emphasis on maize in the current extension packages led to the relegation of legumes to the status of 'minor crops'. Participatory experiments suggested that pigeonpea can be successfully grown by farmers under poor soil fertility conditions. The crop yielded about 3 to 9 t ha-1 of shoot biomass in a single cropping season, and up to 23 t ha-1 after two seasons of growth. High amounts leaf litter released by the crop in one season (up to 3 t ha-1) are considered a potentially viable source of nutrients for subsequent crops, as confirmed by a 22% maize yield increase obtained from a field that was previous cultivated with pigeonpea.


RÉSUMÉ

Les investigations sur l' utilisation des légumineuses dans la gestion de fertilité du sol ainsi que les possibilités d' incorporer le pois cajan dans le système agricole de petits fermiers ont été fait dans un milieu rural au Nord-Est du Zimbabwe. La méthode "Participatory rural appraisal" a été utilisée pour déterminer les stratégies de gestion du sol et les perceptions qui contribuent à la réduction de la productivité de la récolte. Les paramètres de fertilité du sol ont été analysés en collaboration avec des agriculteurs. Cette étude a révelé qu' il y a une utilisation limitée de légumineuses dans l' alimentation des gens ainsi que dans la gestion de fertilité du sol. Les légumineuses sont géneralement considérées commes la récolte pour les femmes, sur ce, de peu d' importance, et à cause de la domination des hommes dans la prise de décision dans le foyer. L'exécution des téchnologies d' incorporer les légumineuses dans le système de production agricole s' est heurtée à un problème majeur de domination de l'homme, ses préférences dans la répartition et la distributions des intrants et les bénéfices. Un autre problème identifié, c'est une vulgarisation très limitée de la production de légumineuses et une difficile adaptation agronomique de variétés de légumineuses qui sont déjà dans le système. Le système de vulgarisation existant s'est concentré plus sur la production du maïs, ce qui a mené à considérer les lègumineuses commes les plantes de moins d' importance. Les expériences participatives ont suggeré que le pois cajan peut être produit par les fermiers dans des sols moins fertiles. La production a été estimée de 3 à 9 t ha-1 de biomasse dans une seule saison de production, et de 23 t ha-1 après deux saisons. Une quantité considérable de litière de feuilles venant de plantes dans une seule saison (jusqu'a 3 t ha-1) est considéree comme une source importante de nutriments pour les plantes consécutives, comme l' augmention de 22% de production de maïs l'a confirmé après une culture de pois cajan.


(Af Crop Science and Production: 2001 9(4): 629-644)

Journal Identifiers


eISSN: 2072-6589
print ISSN: 1021-9730