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‘I’d rather see a sermon than hear one…’: Africa/Heaven and Women of the Diaspora in Creating Global Futures and Transformation1


Jahlani A.H. Niaah

Abstract

This article focuses on the case of the Rastafari, a grassroots, male-dominated  pan-African religio-political movement, which for almost a century has driven the  Caribbean Diaspora to dialogue and action on issues of repair and redevelopment of the continent. Though often criticized as patriarchal, since the mid-1970s the  Rastafari has increasingly seen women emerging, playing a leading role in globally  coordinated initiatives. Indeed, it could be argued that relative to the wider society Rastafari has made more significant advances with regard to gender parity and the advancement of women, as this is facilitated by the ongoing dialogical and grounded processes of ‘reasoning’ that provide ventilation and strategic solutions for  contending ideas. Women within the Movement are therefore ironically  over-represented relative to their numbers in positions of international leadership and the general administration of the community. This phenomenon has grown  especially over the past two generations, as the role of the Rastafari Empress, or the lioness as she is sometime referred to, has evolved to situate itself seated among  the lions as a primary component within the ‘works’ of Rastafari. The article seeks to develop a historiography of the evolution of the Rastafari family and its construction of a global politics that offers the potential for black women’s empowerment ; a point recognized by womanist-oriented females who take on leadership within the  Movement.

 

Le présent article est consacré au cas du Rastafari, un mouvement populaire religio-politique panafricain, dominé par les hommes, qui depuis près d’un siècle a incité la diaspora des Caraïbes au dialogue et à l’action sur les questions de réparation et de relance du continent. Bien que souvent critiqué comme patriarcal, depuis le milieu des années 1970, le mouvement Rastafari a de plus en plus vu les femmes émerger, jouer un rôle de premier plan dans des initiatives mondialement coordonnées. En effet, on pourrait avancer que, par rapport à la société dans son ensemble, le  mouvement Rastafari a fait des progrès plus significatifs en ce qui concerne la parité des sexes et le progrès des femmes, ce qui est facilité par les processus  dialogiques et fondés de « raisonnement » qui fournissent un cadre de confrontation d‘idées pour trouver des solutions stratégiques. Les femmes au sein du Mouvement sont donc ironiquement surreprésentées par rapport à leur nombre dans les postes de direction au niveau international et de l’administration générale de la  communauté. Ce phénomène s’est développé surtout au cours des deux dernières générations, puisque le rôle de l’impératrice rastafari, ou de la lionne comme on  l’appelle parfois, a évolué pour figurer parmi les lions en tant que composante  principale dans les « oeuvres » rastafari. Le présent article cherche à élaborer une historiographie de l’évolution de la famille rastafari et de sa construction d’une politique globale, afin de déterminer les leçons à tirer de diverses approches au  cours des quatre dernières décennies relatives aux initiatives ciblant l’Afrique et visant un impact sur les objectifs durables ainsi que les besoins de développement du continent.


Journal Identifiers


eISSN: 0850-3907