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Globalisation, Internationalisation and Higher Education in Mauritius: The Compromise of Quality


Ramola Ramtohul

Abstract

This article discusses the implications, risks and benefits of globalisation and  internationalisation of higher education in Mauritius. Mauritius is one of Africa’s success stories in terms of political stability, democracy, peace and development.  Being a resource-poor country and because of the remoteness and small size of the island, diversity of the population and lack of indigenous culture, Mauritius has  always been closely connected to the global economy and society. Given the  absence of high-value natural resources, a key resource the csuntry has had to rely  on is human capital and Mauritius has invested heavily in education through the  welfare state which provides free education at all levels. In order to widen access to  higher education, the Mauritian government has opened up the sector to foreign  higher education institutions. A growing number of Western and Indian foreign  accreditation bodies offer courses in the country in parallel with the local tertiary  institutions. The article shows that while Mauritius has been open to   internationalisation to enable the higher education sector to grow, this is taking  place at a substantial financial cost, which is to the detriment of the quality of  education and also to local higher education and examination bodies. The sector has become riddled with corruption as politicians bypass regulations and quality for  financial gain. Moreover, the form and direction that internationalisation is taking is highly imbued with a Western bias which is more expensive, does not encourage the development of local knowledge and also portrays an image that western academic certificates carry a higher value. Mauritius is also not linking up sufficiently with  African higher education institutions, apart from a few South African universities.

 

l’île Maurice. L’île Maurice est l’une des réussites de l’Afrique en matière de stabilité politique, de démocratie, de paix et de développement. Etant un pays à faibles ressources et en raison de l’éloignement et de la petite taille de l’île, de la diversité de sa population et du manque de culture autochtone, Maurice a toujours été étroitement liée à l’économie et à la société mondiales. Face à l’absence de ressources naturelles de grande valeur, le pays a dû s’appuyer sur le capital humain, une ressource clé, et investi massivement dans l’éducation par l’intermédiaire de l’Etat providence qui offre une éducation gratuite à tous les niveaux. Afin d’élargir l’accès à l’enseignement supérieur, le gouvernement mauricien a ouvert le secteur aux établissements d’enseignement supérieur étrangers. Un nombre croissant d’organismes d’accréditation étrangers occidentaux et indiens offrent des cours dans le pays parallèlement aux institutions locales d’enseignement supérieur. Le présent article montre que l’ouverture de l’Ile Maurice à l’internationalisation pour permettre au secteur de l’enseignement supérieur de se développer s’est faite à un coût financier substantiel, qui est au détriment de la qualité de l’éducation, mais aussi de l’enseignement supérieur et des organismes examinateurs locaux. Le secteur est maintenant gangréné par la corruption puisque les politiciens contournent les règlements et la qualité pour le gain financier. De plus, la forme et la direction que prend l’internationalisation sont fortement imprégnées d’un parti pris pour l’Occident qui est plus couteux, ne favorise pas le développement du savoir local et donne aussi l’image que les diplômes universitaires occidentaux ont plus de valeur. En outre, l’île Maurice ne s’associe pas suffisamment avec les  établissements d’enseignement supérieur africains, à l’exception de quelques universités sud-africaines.


Journal Identifiers


eISSN: 0850-3907