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Capitalist Globalisation and the Role of the International Community in Resource Conflicts in Africa


A Amuwo

Abstract

The principal thesis of this paper is that under contemporary capitalist globalisation, the so-called international community constitutes more of the problem than the solution in the continent’s resource and allied conflicts. We argue that the geo-strategic and geo-political interests of

major western and other powers and the transnational capitalist class (TCC), which tend to defend and enhance these interests, have over the past several decades either been the root cause of resource conflicts on the African continent or have fuelled, exacerbated and prolonged them. The almost devotional attitude of the continent’s ruling elites to the values and institutions of capitalist globalisation – and its resultant unequal distribution of the gains and pains of market reforms – have equally contributed to resource conflicts. While there is a complex interplay between internal and external factors and actors, on-balance external causation has, by far, dwarfed internal explanations of conflicts. African societies and peoples have thus suffered an unmitigated internationalisation, exploitation and pillage of their rich tropical hardwood, gems, mineral and oil resources. The paper proposes a strategic coalition of victims of capitalist globalisation and capitalist militarisation in Africa and elsewhere (nations, societies, communities and peoples) to systematically confront and oppose the most invidious process that has turned Africa’s resource blessing into resource burden.

Résumé
Cette étude défend essentiellement la thèse selon laquelle dans un contexte de mondialisation capitaliste, la soi-disant communauté internationale constitue plutôt un problème que la solution des conflits
et autres exactions se déroulant sur le continent pour le contrôle de ses ressources. Il nous semble qu’au cours des nombreuses décennies, les
intérêts géostratégiques et géopolitiques des principales puissances occidentales et d’ailleurs et la classe capitaliste transnationale (CCT) qui
a tendance à défendre et à revaloriser ces intérêts ont été la cause  profonde des conflits pour le contrôle des ressources du continent africain. Elles les ont alimentés, exacerbés ou perpétués. Les élites qui détiennent le pouvoir sur le continent font montre d’une dévotion presque religieuse
aux valeurs et aux institutions de la mondialisation capitaliste et la répartition inégale des bienfaits et dégâts résultant de la réforme des
marchés ont également aggravé les conflits pour le contrôle des ressources. Même si l’interaction entre facteurs et acteurs internes et
externes peut s’avérer complexe, au bout du compte, les causes externes l’emportent de loin sur les justifications internes des conflits. Les sociétés
et les peuples africains ont ainsi souffert d’une internationalisation, d’une
exploitation et d’un pillage parfaits de leur bois dur tropical, de leurs pierres précieuses et de leurs ressources minérales et pétrolières. Cet
article propose donc une coalition stratégique des victimes de la mondialisation capitaliste et de la militarisation capitaliste en Afrique et
ailleurs (nations, sociétés, communautés et peuples) pour confronter et s’opposer systématiquement à ce processus on ne peut plus injuste qui
a transformé la bénédiction des ressources africaines en fardeau.


Journal Identifiers


eISSN: 0850-3907