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Concepts of Cabralism: On Cabral’s Intellectual Contributions


Bongani Nyoka

Abstract

This article evaluates Reiland Rabaka’s book, Concepts of Cabralism: Amilcar Cabral and Africana Critical Theory. In the context of calls for knowledge ‘decolonisation’ on the African continent, the book is relevant and important for a variety of reasons. In the first instance, Rabaka traces the genealogy of Amilcar Cabral’s intellectual and political thought to leading figures of the Negritude Movement such as Aimé Césaire and Léopold Sédar Senghor, and then to Frantz Fanon. In doing so, Rabaka argues that, unlike other revolutionaries, Cabral avoided an uncritical regurgitation of orthodox Marxism. Instead, Cabral studied the concrete conditions of his locale not only to lead the liberation struggles of his people, but also to enrich revolutionary theory. In this regard, he was able to critique and, where necessary, dispense with some of the taken-for-granted categories of orthodox Marxism. Ultimately, Rabaka sees Cabral not only as a ‘revolutionary nationalist’ and ‘revolutionary humanist’, but also as a critical theorist. Consequently, he suggests that Cabral should be read as contributing to ‘Africana critical theory’. This article will take up each of these issues in its proper course.

Keywords: Africana critical theory; Amilcar Cabral; Aime Césaire; Frantz Fanon; Negritude; Return; Léopold Sédar Senghor

 

Cet article évalue le livre de Reiland Rabaka, Concepts of Cabralism: Amilcar Cabral and Africana Critical Theory. Dans le contexte d’appels à la « décolonisation des connaissances » sur le continent africain, le livre est pertinent et important pour diverses raisons. En premier lieu, Rabaka retrace la généalogie de la pensée intellectuelle et politique d’Amilcar Cabral à des personnalités du Mouvement de la négritude, telles qu’Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, puis à Frantz Fanon. Ce faisant, Rabaka soutient que, contrairement aux autres révolutionnaires, Cabral a évité une régurgitation sans critique du marxisme orthodoxe. Au lieu de cela, Cabral a étudié les conditions concrètes dans son pays, non seulement pour mener les luttes de libération de son peuple, mais aussi pour enrichir la théorie révolutionnaire. À cet égard, il a pu critiquer et, le cas échéant, se passer de catégories considérées comme acquises du marxisme orthodoxe. En fin de compte, Rabaka considère Cabral non seulement comme un « nationaliste révolutionnaire » et un « humaniste révolutionnaire », mais aussi comme un théoricien critique. Par conséquent, il suggère de considérer Cabral comme une contribution à la « théorie critique d’Africana ». Cet article abordera chacune de ces questions en son temps.

Mots-clés : théorie critique d’Africana ; Amilcar Cabral ; Aimé Césaire ; Frantz Fanon ; Négritude ; retour ; Léopold Sédar Senghor

 


Journal Identifiers


eISSN: 0850-3907