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Trends in contraceptive prevalence in Sub-Saharan Africa: the roles of family planning programs and education


John Bongaarts
Karen Hardee

Abstract

Since the 1990s some countries in Africa have experienced very rapid increases in contraceptive prevalence (e.g. Ethiopia, Malawi, Rwanda), while others (e.g. Nigeria) have seen little change. This study aims to shed light on the causes of these different trends which remain controversial. We assess the role of family planning programs vs. socioeconomic development (especially, women‘s educational attainment). Estimates of the effects of different explanatory factors are obtained by country level regressions in which the prevalence of modern contraception is the dependent variable and women‘s educational attainment, Gross National Income (GNI) per capita, percent urban and child mortality as well as the family planning program score are the independent variables. The statistical analysis finds no significant effects of GNI per capita, percent urban and child mortality. In contrast, women‘s educational attainment and program score have highly significant effects and are the dominant drivers of contraceptive prevalence trends. Voluntary family planning programs can increase contraceptive prevalence at all levels of female education. The best programs with prevalence impact above 30% (relative to no program effort) are found in Zimbabwe, Malawi, Kenya, Rwanda, Zambia and Ethiopia. Without family planning programs prevalence remains low even where education levels have risen substantially.

Depuis les années 90, certains pays d‘Afrique ont connu une augmentation très rapide de la prévalence de la contraception (par exemple, l‘Éthiopie, le Malawi et le Rwanda), tandis que d‘autres (par exemple, le Nigéria) n‘ont connu que peu de changement. Cette étude a pour but de faire la lumière sur les causes de ces différentes tendances qui restent controversées. Nous évaluons le rôle des programmes de planification familiale par rapport au développement socioéconomique (en particulier le niveau d‘éducation des femmes). Les estimations des effets de différents facteurs explicatifs sont obtenues par régression au niveau des pays dans lequel la prévalence de la contraception moderne est la variable dépendante et le niveau d'instruction des femmes, le revenu national brut (RNB) par habitant, le pourcentage de mortalité urbaine et infantile ainsi que la planification familiale ainsi que le score du programme sont les variables indépendantes. L'analyse statistique n'a révélé aucun effet significatif du RNB par habitant, du pourcentage de mortalité urbaine et de mortalité infantile. Par contre, le niveau de scolarité et le score du programme des femmes ont des effets très significatifs et sont les principaux facteurs de l‘évolution de la prévalence de la contraception. Les programmes de planification familiale volontaires peuvent augmenter la prévalence de la contraception à tous les niveaux de l'éducation des femmes. Les meilleurs programmes ayant un impact de prévalence supérieur à 30% (par rapport à aucun effort de programme) se trouvent au Zimbabwe, au Malawi, au Kenya, au Rwanda, en Zambie et en Éthiopie. Sans les programmes de planification familiale, la prévalence reste toujours faible même lorsque les niveaux d'éducation ont été considérablement augmentés.

Keywords: Contraceptive prevalence, education, family planning program, sub-Saharan Africa

Afr J Reprod Health 2019; 23[3]:96-105

Journal Identifiers


eISSN: 1118-4841