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Consequences of gender-based violence on female high school students in eastern Ethiopia


Addisu S. Beyene
Catherine L. Chojenta
Deborah J. Loxton

Abstract

Gender-based violence (GBV) is a significant global public health problem and adversely impacts the physical and mental health of women. This study aimed to determine the consequences of GBV (including sexual, physical, emotional, and overall GBV) on female high school students in eastern Ethiopia. An institutional-based cross-sectional survey was conducted among 1,199 female high school students in eastern Ethiopia using a self-administered questionnaire. Descriptive statistics were calculated. Chi-square tests were used to analyse the data. This study revealed that more than half (55%) of the study participants had experienced any type of GBV during their lifetime. There were statistically significant differences between the educational status and childhood residence of participants who experienced and participants who did not experience sexual violence, physical violence, emotional violence, and any type of GBV in their lifetime (p<0.001). Students who had experienced sexual violence during their lifetime reported consequences of physical health, including swelling around genitalia (33.7%), unusual vaginal discharge (30.7%), and injury around the genitalia (23.9%). Mental health consequences included self-blame (35.7%), and anxiety (23.3%). Educational consequences included poor school performance (36.1%), absenteeism (34.6%), and dropout (28.9%). Students who had experienced any type of GBV during their lifetime reported consequences of physical violence, including poor school performance (18.7%), and withdrawal from school (9.0%). The main perpetrators of any type of GBV were reported to be family members, students, or boyfriends/husbands. GBV is a severe public health problem among female high school students. Primary and secondary prevention is vital to curb the consequences of GBV.


 


La violence basée sur le genre (VBG) est un problème de santé publique mondial important et a un impact négatif sur la santé physique et mentale des femmes. Cette étude visait à déterminer les conséquences de la VBG (y compris sexuelle, physique, émotionnelle et globale) sur les lycéennes de l'est de l'Éthiopie. Une enquête transversale en milieu institutionnel a été menée auprès de 1 199 lycéennes dans l'est de l'Éthiopie à l'aide d'un questionnaire auto-administré. Des statistiques descriptives ont été calculées. Des tests du chi carré ont été utilisés pour analyser les données. Cette étude a révélé que plus de la moitié (55 %) des participants à l'étude avaient subi tout type de VBG au cours de leur vie. Il y avait des différences statistiquement significatives entre le statut scolaire et la résidence d'enfance des participants qui ont subi et des participants qui n'ont pas subi de violence sexuelle, de violence physique, de violence émotionnelle et de tout type de VBG au cours de leur vie (p<0,001). Les élèves qui ont subi des violences sexuelles au cours de leur vie ont signalé des conséquences sur leur santé physique, notamment un gonflement autour des organes génitaux (33,7 %), des pertes vaginales inhabituelles (30,7%) et des blessures autour des organes génitaux (23,9 %). Les conséquences sur la santé mentale comprenaient l'auto-accusation (35,7%) et l'anxiété (23,3 %). Les conséquences sur l'éducation comprenaient de mauvais résultats scolaires (36, %), l'absentéisme (34,6 %) et le décrochage (28,9 %). Les élèves qui ont subi tout type de VBG au cours de leur vie ont signalé les conséquences de la violence physique, notamment de mauvais résultats scolaires (18,7 %) et le retrait de l'école (9,0 %). Les principaux auteurs de tout type de VBG seraient des membres de la famille, des étudiants ou des petits amis/maris. La VBG est un grave problème de santé publique chez les lycéennes. La prévention primaire et secondaire est vitale pour freiner les conséquences de la VBG.


Journal Identifiers


eISSN: 1118-4841