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Prevalence, Patterns and Correlates of Domestic Violence in Selected Igbo Communities of Imo State, Nigeria


Christian Ndugasa Okemgbo
Adekunbi Kehinde Omideyi
Clifford 1 Obby Odimegwu

Abstract

Three hundred and eight Igbo women were randomly selected to respond to a number of questions on experiences, patterns and attitudes to domestic violence. Data was collected using structured questionnaires that were complemented with focus group discussions. The results show that 78.8% of the women have ever been battered by their male counterparts, out of which 58.9% reported battery during pregnancy, while 21.3% reported having been forced to have sexual intercourse. The study further revealed that the practice of female circumcision is still common among this Igbo population, and 52.6% were of the view that it should be continued. Multivariate logistic regression identified the correlates of these forms of violence such as age, place of residence, age at first marriage, type of marital union, level of income of women, and level of education of husband against women in Imo State. While wife battery is more pronounced in the urban area, forced sexual relationship and female genital mutilation are more pronounced in the rural areas. We recommend education of women and integration of services in reproductive health care service delivery as appropriate measures to eradicate these practices. (Afr J Reprod Health 2002; 6[2]: 101114)


Résumé

Prévalence, natures et corrélats de la violence domestique dans les communautés igbo selectionnées de lEtat dImo, Nigeria.
380 femmes igbo ont été selectionées au hasard pour répondre à un nombre de questions sur les expériences, les natures et les attitudes envers la violence domestique. Nous avons recueilli des données à laide des questionnaires structurés qui ont été completés par des discussions en groupe cible. Les résultats ont montré que 78,8% des femmes ont jamais été battues par leurs homologues mâles, dont 58,9% ont declaré avoir été battues pendant la grossesse, tandis que 21,3% ont declaré quelles ont été forcées davoir des rapports sexuels. Létude a révélé en plus que la pratique de lexcision est encore commune chez cette population igbo et 52,6% étaient daccord que la pratique doit continuer. La regression logistique multifactorielle a identifié les corrélats de ces genres de violences tels que lâge, le domicile, lâge au moment du premier mariage, le type dunion conjugal, le niveau du revenu de la femme et le niveau de la scolarisation du mari par rapport aux femmes dans lEtat dImo. Alors que lincidence de la femme battue est plus marquée dans les régions urbaines, les rapports sexuels forcés et la mutilation génitale féminine sont plus marqués dans les régions rurales. Nous préconisons la scolarisation de la femme et lintégration des services concernant la prestation des services de la santé reproductive comme des mesures appropriées pour éliminer ces pratiques. (Rev Afr Santé Reprod 2002; 6[2]: 101114)


Key words: Violence against women, wife battery, forced sexual relationship, cultural violence

Journal Identifiers


eISSN: 1118-4841