Results and predictions of success of vesico-vaginal fistula repair at a national reference level in Rwanda<BR><BR>Résultats et facteurs prédicateurs du résultat chirurgical des fistules vésico-vaginales à l'échelle d'un hôpital de reference national

Abstract

Objective: Vesico-vaginal fistulas (VVF's) cause enormous harm to women in developing countries. This prospective study intends to highlight epidemiological, etiological and pathological data, and to define predictors of surgical results in a national referral hospital setting.

Material and Methods: All consecutive patients with VVF presenting at the Kigali Hospital Centre of Rwanda between 1997 and 2001 were included. Data on epidemiology, pathology, therapy and outcome were prospectively obtained. The risk factors for therapeutic failure were identified by multivariate analysis.

Results: Ninety eight percent of all cases were of obstetrical origin. Twenty five percent of VVF were categorized as simple, 64% as complex and 11% as complicated. Complete closure and continence were obtained in 87 (77.7%) cases and closure with moderate incontinence in 7 cases (6.3%). In 18 cases (16%) closure failed even after 3 surgical attempts. The independent risk factors for therapeutic failure were vaginal fibrosis (p<0.001) and total destruction of the bladder neck (p=0.002).

Conclusion: We conclude that failure is basically linked to the level of destruction of the bladder neck as well as the magnitude of pelvic scarring. Surgery of complex and complicated VVF remains a challenge and requires multi-skilled surgeons. The lasting solution is the development of maternity services and the training of health personnel in reproductive health.

Resume

Objectifs: Les fistules vésico vaginales entraînent un handicap sévère chez les femmes dans les pays en voie de développement. Cette étude prospective vise à mettre en évidence les données épidémiologiques, étiologiques, pathologiques et les résultats thérapeutiques et de définir les facteurs prédicateurs du résultat chirurgical à l'échelle d'un hôpital de référence national.

Matériels et méthodes: Toutes les patientes reçues pour fistule vésico-vaginale au Centre Hospitalier de Kigali au Rwanda entre 1997 et 2001 ont étés inclues. Les données épidémiologiques, pathologiques et les résultats thérapeutiques ont été recueillis. Les facteurs de risque d'échec thérapeutique ont été identifiés par analyse multi variée.

Résultats: Quatre vingt huit pour cent des cas étaient d'origine obstétricale. Vingt cinq pour cent des fistules vésico-vaginales étaient considérées comme simples, 64% comme complexes et 11% comme compliquées. Une fermeture complète et une bonne continence ont été obtenues dans 87 cas (77.7%), une fermeture avec incontinence modérée dans 7 cas (6.3%). Dans 18 cas (16%) la fermeture n'a pu être obtenue malgré 3 opérations. Le facteur indépendant de risque d'échec thérapeutique était constitué par la fibrose vaginale (p<0,001) et la destruction du col vésical (p=0,002).

Conclusion: Nous constatons que l'échec thérapeutique est lié au degré de destruction du col vésical et à l'état de délabrement périnéal. La chirurgie des fistules vésico vaginales constitue un challenge et nécessite des chirurgiens expérimentés. La solution passe par le développement de maternités et la formation de personnels de santé en matière de santé de la reproduction.

African Journal of Urology Vol. 11(4) 2005: 261-267