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La Guerre de 1940-45 vécue à Coquilhatville


H VINCK

Abstract

The essay is based on new materials from the MSC Archives in Borgerhout, Belgium, and attempts to describe in more details the atmosphere in Coquilhatville in the beginning of the war and to reconstruct the incidents that occupied the white population of this city. A real war psychosis took hold of Coquilhatville, some Europeans becoming victims of an utter witch-hunt by the so-called "right-thinking" segment of the white population. The Africans observed all this tension within the white colonizing population with amazement and asked themselves a great number of questions. However, the administration censored all publications meant for them, preventing any mention of the war in Europe. On the other hand, these same Africans, closed off from any knowledge of the war, were expected to contribute to "the effort of war" through a new and devastating rubber campaign. Art being more eloquent and inconspicuous than speech, Father Jos Moeyens managed to insert a number of images protesting against this new rubber campaign in a rubber propaganda pamphlet from the Administration. Several domains are not touched upon. Other documents, like those of the local administration, the judiciary and the military, still have to be studied in order to complete the picture.

Keywords : Second World War, War chores, Red rubber, Mbandaka, Coquilhatville, Colonisation, Belgian Congo



Résumé

Cette étude est basée sur de nouveaux matériaux des archives MSC à Borgerhout qui permettent de décrire plus en détails l'atmosphère régnant à Coquilhatville principalement au début de la guerre. Une véritable psychose de guerre s'y installait et quelques personnes sont la victime de la chasse aux sorciers, menée par les "bien pensants". Edmond Boelaert en tant qu'objecteur de conscience devait quitter la ville en rélégation à Bokuma. Les Noirs, qui étaient tenus à l'écart de toute information concernant la guerre, on attendait bien qu'ils s'évertuent pour contribuer à "l'effort de guerre" par une nouvelle campagne de caoutchouc. L'art étant plus éloquent et plus insidieux que la parole surveillée, permet au Père Jos Moeyens de glisser sous le nez de l'Administrateur, dans le pamphlet même appelant la population noire au caoutchouc, ses vives protestations Cette étude est loin d'être complète. Plusieurs secteurs n'ont pas été touchés. Il faudra avoir alors accès à d'autres documents, notamment ceux de l'Administration locale, de la Justice et des militaires

Mots-clés : Boelaert, Deuxième Guerre mondiale, Effort de guerre, Caoutchouc rouge, Mbandaka, Congo Belge, Colonisation, Coquilhatville


(Annales Æquatoria, 22(2001): 21-101)

Journal Identifiers


eISSN: 0254-4296