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Minorités linguistiques au programme de recherche du Centre Æquatoria


M Motingea

Abstract

Par ce bref exposé, l’auteur se propose d’abord de montrer comment, en menant leur lutte contre les influences du français et du lingála par la promotion sur tous les plans du lonkundó, une variété du lomongo parlée principalement dans les environs de Mbandaka, chef-lieu de la Province de l’Equateur en RDC et classée sous le sigle C.61 par Guthrie, les Pères E. Boelaert, G. Hulstaert et A. De Rop, tous trois missionnaires du Sacré-Coeur, sont parvenus à sauver une bonne partie du patrimoine culturel du bassin central congolais du danger d’une déperdition totale. Il s’agit ensuite d’une reprise sommaire de ce qu’il a déjà pu écrire luimême sur la situation actuelle des minorités linguistiques dans le bassin central congolais et enfin de quelques témoignages sur l’intérêt que présentent aujourd’hui les langues parlées par des communautés minoritaires pour la reconstitution de l’histoire pré-coloniale africaine. Dans ses conclusions, l’auteur s’interroge sur les types d’actions qu’il est encore possible de mener pour garantir la protection de ce patrimoine culturel menacé d’extinction depuis plusieurs décennies pour l’intérêt à la fois de ces petites communautés et de la recherche scientifique.

Mots-clés: Æquatoria; lingala; lonkundó; lomongo; Boelaert; Hulstaert; De Rop; minorités linguistiques.

By this brief description the author proposes to show how, by through their fight against the influences of French and Lingála by promotion on all levels of the lonkundó language, a variety of the lomongo spoken mainly in the surroundings about Mbandaka, in DRC and classified under the C.61 initials by Guthrie, Fathers E Boelaert, G Hulstaert and A. De Rop, missionaries of Sacred Heart, managed to save a good part of the cultural inheritance of the Congolese central basin of the danger of total loss. Follows a summary of what the author wrote already himself on the current situation of the linguistic minorities in the Congolese basin central and finally of some testimonies on the interest of the languages presently spoken by minority communities for the reconstitution of the African pre-colonial history. In its conclusions, the author wonders about the types of actions which can still be carried out in order to guarantee the protection of this cultural inheritance, in the interest both of these small communities and of scientific research.

Keywords: Æquatoria; lingala; lonkundó; lomongo; Boelaert; Hulstaert; De Rop; linguistic
minorities.


Journal Identifiers


eISSN: 0254-4296