Main Article Content

The reform of public universities in Tanzania: Governmentality and the exercise of power


Catherine Chinenye Maduekwe
Beverly Thaver

Abstract

In general, African nations, from the mid-20th century onwards, have witnessed an increasing and massive expansion in the university1 sector. By the first decade of the 21st century, as the sector expanded even further, so did the pressure for policy reforms increase from across the globe and the African regions. These reforms were established as instruments for advancing national development, namely, within the trajectory of reducing poverty through sustainable (economic and social) growth. Drawing on the East African nation of Tanzania, this article focuses on the implementation of a policy reform in three public universities. The reform (framed within the policy narrative of strategies for growth and the reduction of poverty), is referenced in Swahili as “Mkakati wa Kukuza Uchumi na Kupunguza Umaskini”. The dynamics associated with the implementation process are interpreted within the framework of Michel Foucault’s theory of Governmentality which is premised on a particular form and exercise of power relations. In this respect, the article seeks to understand how the reform was drawn upon as a regime of governance, namely, as regulating behaviour in three universities in Tanzania, with specific reference to the mandates of ‘access’ and ‘quality’.

Key Words: Universities; Higher Education Institutions; Governmentality; Power; Access; Quality; World Bank; Poverty Reduction; Global Governmentality

 

En général, les pays africains, à partir du milieu du 20e siècle, ont connu une expansion croissante et massive du secteur universitaire. Au cours de la première décennie du 21ème siècle, alors que le secteur se développait encore davantage, la pression en faveur de réformes politiques augmentait dans le monde entier et dans les régions africaines. Ces réformes ont été définies comme des instruments permettant de faire progresser le développement national, à savoir dans la trajectoire de réduction de la pauvreté par une croissance durable (économique et sociale). S’appuyant sur la Tanzanie, pays d’Afrique de l’Est, cet article porte sur la mise en œuvre d’une réforme des politiques dans trois universités publiques. La réforme (inscrite dans le discours politique sur les stratégies de croissance et de réduction de la pauvreté) est appelée en swahili «Mkakati wa Kukuza Uchumi na Kupunguza Umaskini». Les dynamiques associées au processus de mise en œuvre sont interprétées dans le cadre de la théorie de la gouvernementalité de Michel Foucault, fondée sur une forme et un exercice particuliers des relations de pouvoir. À cet égard, l’article cherche à comprendre comment la réforme a été élaborée en tant que régime de gouvernance, c’est-à-dire en tant que réglementation du comportement dans trois universités en Tanzanie, avec une référence spécifique aux mandats de «l’accès» et de la «qualité».

Mots clés: universités; Établissements d’enseignement supérieur; Gouvernementalité; Puissance; Accès; Qualité; Banque mondiale; Réduction de la pauvreté; Gouvernementalité globale.


Journal Identifiers


eISSN: 1027-4332