Democracy & Development: Journal of West African Affairs https://www.ajol.info/index.php/dad <p><em>Democracy &amp; Development – Journal of West African Affairs</em> is a bi-annual (Rains and Harmattan editions), published by the Centre for Democracy &amp; Development. The journal’s broad focus areas are: 1. Conceptualising Democracy and Development in West Africa; 2. Practical problems that have inhibited democratic reform in the region; 3. Civic organisations and the new and innovative programmes, activities, and personalities driving the democracy and development agenda in the region; 4. Conflict and peace-building; 5. Public policy research (empirical and theoretical) on the democracy, security, and development nexus. <em>Democracy &amp; Development: Journal of West African Affairs</em> is the only one of its kind entirely devoted to reporting and explaining democratic developments in the sub-region. It is read widely by researchers, journalists, opinion moulders, and academics. </p><p> This journal will be updated soon.</p> Centre for Democracy & Development en-US Democracy & Development: Journal of West African Affairs 1465-0142 ECOWAS and the Crisis in Cote d\'Ivoire: The Politics and Problems of Peace-Making in West Africa https://www.ajol.info/index.php/dad/article/view/34005 <b>La CEDEAO et la Crise en Côte d\'Ivoire: Les Politiques et les Problèmes de la Construction de la Paix en Afrique de l\'Ouest » <br> Résumé</b> L\'implosion soudaine de la Côte d\'Ivoire, jusqu\'ici paisible et politiquement stable, présente une fois de plus la Communauté Economique des Etats de l\'Afrique de l\'ouest (CEDEAO) avec une crise majeure à résoudre. L\'Organisation sous-régionale est immédiatement entrée en lice en envoyant une modeste force de maintien de la paix de 1300 soldats et a été engagée dans les efforts diplomatiques pour rétablir la paix dans le pays. Contrairement aux interventions passées de l\'Organisation au Libéria et en Sierra Leone, tous deux pays anglophones, la Côte d\'Ivoire présente un scénario légèrement plus complexe qui commande la prudence, étant un pays francophone majeur avec une prédisposition anti-anglophone perceptible. La prompte intervention militaire de la France recommande une grande prudence de la part de la CEDEAO. L\'étude présente trace la trajectoire politique du pays depuis l\'indépendance, ainsi que les facteurs qui ont nourri le mécontentement et la violence politique. L\'origine et les dynamiques de la crise ne peuvent pas être pleinement compris, pas plus qu\'une paix durable ne peut être restaurée dans le pays, sans tenir compte des caractéristiques ethnoreligieuses et géopolitiques, particulièrement la polarisation faute ethnoreligieuse Nord-Sud, et la conversion délibérée du concept d\'Ivoirité ou «Ivoirien-eté» en une véritable arme politique contre les opposants. L\'implication de la CEDEAO est égalemeinvariably advised greater caution on the part of ECOWAS. <br> The paper traces the country's political trajectory since independence and the internal factors that bred discontent and political violence. The origin and dynamics of the crisis cannot be fully understood, nor durable peace restored to the country, outside its ethno-religious and geopolitical characteristics, especially nt analysée avec pour toile de fond son expérience passée dans le maintien et le rétablissement de la paix, les dynamiques internes propres au pays, l\'influence d\'acteurs intéressés de la sous-région ou du continent, la compétence (ou non) du Mécanisme de la CEDEAO pour la Prévention, la Gestion, la Résolution, le Maintien de la Paix et la Sécurité, ainsi que les problèmes fondamentaux inhérents au maintien et au rétablissement de la paix en général. <br>The sudden implosion of the hitherto peaceful and politically stable Cote d'Ivoire once again presented the Economic Community of West African States (ECOWAS) with a major crisis to solve. The sub-regional organisation promptly stepped into the fray by sending a modest peacekeeping force of 1,300 soldiers and has been engaged in diplomatic efforts to restore peace to the country. Unlike the organisation's previous interventions in Liberia and Sierra Leone, both of them English-speaking states, Cote d'Ivoire presents a slightly more complex scenario that advises caution, being a major Francophone state with discernible anti-Anglophone predisposition. France's swift military intervention the polarisation along a North/ South ethno-religious fault-line separating the Muslims of the North from the predominantly Christian South, and the deliberate conversion of the concept of <i>Ivoirite</i> or ‘Ivoirian-ness' into a veritable political weapon against opponents. ECOWAS' involvement is also analysed against the backdrop of its past experience in peacekeeping and peace-making, the peculiar internal dynamics of the country, the influence of interested sub-regional and other continental actors, the adequacy or otherwise of the ECOWAS <i>Mechanism for Conflict Prevention, Management, Resolution, Peacekeeping and Security</i>, and the inherent fundamental problems of peacekeeping and peace-making in general.<br> <i>Democracy & Development</i> Vol.4(2) 2004: 11-30 W Alade Fawole Copyright (c) 2005-06-14 2005-06-14 4 2 10.4314/dad.v4i2.34005 Reconciling Ethnic and National Identities in a Divided Society: The Nigerian Dilemma of Nation-State Building https://www.ajol.info/index.php/dad/article/view/34006 <b>« Réconcilier les Identités Ethniques et Nationales dans une Société Divisée: Le Dilemme Nigérian de la Construction de l\'Etat-Nation ». <br> Résumé </b><br> Il s\'agit ici d\'une analyse théorique et historique des enjeux de la construction de l\'Etat-Nation au Nigéria. La question centrale est de savoir comment un Etat post-colonial multi-ethnique promeut l\'intégration nationale parmi ses citoyens dans un contexte de compétition entre les identités ethniques. L\'étude porte une attention spéciale sur le rôle de l\'Etat dans la lutte entre les différents groupes ethniques pour le contrôle du pouvoir politique et des ressources nationales. L\'auteur argumente que, tandis que l\'Etat a été une source majeure d\'hostilité ethnique, il a également été l\'objet de modifications nombreuses tendant à promouvoir l\'intégration nationale et l\'harmonisation ethnique. En dépit des problèmes majeurs liés aux arrangements institutionnels au Nigéria, l\'article voit dans l\'expérience nigériane une leçon importante dans la construction de l\'Etat-Nation dans les pays post-coloniaux multi-ethniques. En plus de l\'approche institutionnelle, l\'article souligne l\'importance de l\'éducation civique, de l\'histoire collective et de la démocratie dans la promotion de l\'intégration nationale dans une société divisée. <br> <br> This is a theoretical and historical analysis of the challenges of nationstate building in Nigeria. The central question is how a post-colonial multiethnic state promotes national integration among its citizens within a context of competing ethnic identities. The study pays special attention to the role of the state and the struggles among the major ethnic groups for control of political power and national resources. It argues that while the state has been a major source of ethnic animosity, it has also been the object of numerous modifications intended to promote national integration and ethnic harmony. Notwithstanding the major problems associated with the institutional arrangements in Nigeria, the paper sees the Nigerian experience as a valuable lesson for nation-state building in post-colonial multiethnic countries. In addition to the institutional design approach, the paper points to the importance of civic education, collective history, and democracy in promoting national integration in a divided society. <br> <i>Democracy & Development</i> Vol.4(2) 2004: 31-48 Abu Bakarr Bah Copyright (c) 2005-06-14 2005-06-14 4 2 10.4314/dad.v4i2.34006 Despotism, Democracy and Diplomacy: Nigeria – South Africa Relations 1993-1999 https://www.ajol.info/index.php/dad/article/view/34007 <b>« Despotisme, Démocratie et Diplomatie: Relations Nigéria-Afrique du Sud 1993-1999 » <br> Résumé</b><br> Immédiatement après son accession à l'indépendance en 1960, le Nigéria a assumé un rôle d'avant-scène dans la lutte contre l'apartheid en Afrique du Sud. Ce rôle a conduit à des relations glaciales entre le Nigéria et le régime de l'apartheid. Au début des années 1980, il y avait de grands espoirs que la fin de l'apartheid conduirait à des relations cordiales et de collaboration entre le Nigéria et l'Afrique du Sud. Toutefois, dans ‘immédiat post-apartheid, les relations demeurèrent concurrentielles et conflictuelles. Cet article place son explication des relations Nigeria- Afrique du Sud dans la période [indiquée (1993-1999)] dans le lien entre le système international, le type de régime et la politique étatique. Il suggère que les relations inter-étatiques peuvent être caractérisées par les conflits s'il y a des différences fondamentales entre le type de régime et le comportement vis-à-vis des normes internationales. Par conséquent, la persistance du régime autoritaire au Nigéria sous Général Abacha, qui allait à l'encontre du «comportement acceptable» des Etats dans le système international, mit [le Nigéria] au-devant de l'affrontement avec l'Afrique du Sud. Parmi les points majeurs ayant dessiné les relations Nigeria- Afrique du Sud à cette époque figurent les luttes démocratiques internes au Nigéria, particulièrement le combat des Ogonis, une minorité ethnique de la région pétrolifère du delta du Niger. L'exécution de son leader, Ken Saro Wiwa en 1995 devint un élément de l'irréversibilité de la nature conflictuelle des relations entre le Nigeria et l'Afrique du Sud. L'article examine un certain nombre de mesures et contre-mesures adoptées par les deux pays l'un contre l'autre pendant cette période, et conclut que, bien que les relations Nigeria-Afrique du Sud à cette époque reflétaient un échec de la diplomatie, le soutien de l'Afrique du Sud aux réformes démocratiques a grandement contribué à l'effondrement du despotisme au Nigeria, et au retour de relations diplomatiques normales entre les deux pays. <br> <br> Immediately after attaining independence in 1960, Nigeria assumed a frontline role in the struggle against apartheid in South Africa. This role led to frosty relations between Nigeria and the apartheid regime. In the early 1990s, there were high expectations that the end of apartheid would usher in cordial and collaborative relations between Nigeria and South Africa. However, in the aftermath of apartheid, relations remained competitive and conflict-prone. This paper locates its explanation of Nigeria-South Africa relations over the period in the link between the international system, regime type and state policy. It proposes that inter-state relations are likely to be characterised by conflict if there are fundamental differences in regime type and attitude to international norms. Consequently, the persistence of authoritarian rule in Nigeria under General Abacha, which ran against the grain of ‘acceptable behaviour' of states within the international system, put it on collision course with South Africa. Prominent among the issues that shaped Nigeria-South Africa relations at the time was internal democratic struggles in Nigeria, particularly the struggle of the Ogoni, an ethnic minority in the oil-rich Niger Delta. The execution of its leader, Ken Saro-Wiwa, in 1995, became a threshold of irreversibility in conflictive relations between Nigeria and South Africa. The paper examines a number of measures and countermeasures adopted by both countries against each other during this period and concludes that although Nigeria-South Africa relations at the time expressed a failure of diplomacy, South Africa's support for democratic reforms in Nigeria contributed immensely to an end to despotism in Nigeria and return to normal diplomatic relations between the two countries. <br> <i>Democracy & Development</i> Vol.4(2) 2004: 49-66 Okechukwu Ibeanu Orji Nkwachukwu Copyright (c) 2005-06-14 2005-06-14 4 2 10.4314/dad.v4i2.34007 Hanging on a Shoestring: Cameroon's Democratisation Process https://www.ajol.info/index.php/dad/article/view/34008 <b>«Suspendu à un Fil: Le Processus Démocratique au Cameroun» <br> Résumé </b><br> Le processus démocratique au Cameroun, même plus d'une décennie après son initialisation, est à la croisée des chemins avec l'imminence de l'élection présidentielle. C'est une démocratie «unpacted». Depuis la rédaction de la Constitution de 1996 par le gouvernement, il n'est pas surprenant que lois ne soient pas perçues comme des ressources morales qui génèrent et maintiennent des solutions collectives à des problèmes politiquement controversés. La réforme politique a cherché à privilégier la volonté de pouvoir plutôt que la volonté de participation. Non convaincu par les mérites de la démocratie au plan normatif, le régime en place a usé de la stratégie de la rhétorique pour dissimuler ses intentions réelles. Bien que s'engageant à établir la séparation des pouvoirs, les relations entre les institutions dans cet Etat héroïque demeurent fondées sur le principe de la coordination impérative. Ceci explique l'énormité des pouvoirs de l'Exécutif, de même que les efforts conscients d'empêcher la presse de jouer sa fonction de surveillance. Les élections ne sont ni libres ni justes; l'emphase est placé sur l'électoralisme. Les ordonnances administratives usent du binôme allogenie/autochtonie pour affranchir ou dés-affranchir les votants. Ceci a suscité une réponse ambivalente dans la population. Pour les bénéficiaires [du système], il engendre un changement dans la culture politique. Les perdants optent pour la sortie. A cause de cette situation le Cameroun est une faible, plutôt qu'une forte démocratie. Quand bien même seule cette dernière permettrait une consolidation démocratique, il est argumenté que ceci a vicié, mais pas obvié, le processus de démocratisation du Cameroun. Le sauvetage démocratique est possible si l'Etat opte pour une domination dispersée. Par conséquent, les espaces dans lesquels le peuple engage l'Etat et refuse l'accaparement par les élites pourront, et sont en train, d'émerger. Chaque victoire défie le mode existant de domination tout en renforçant la volonté de participation. Encourager la citoyenneté sociale permet également de percevoir la démocratie comme moyen de développement humain dans la sphère publique. <br> <br> More than a decade after, Cameroon's democratisation process is at a crossroads with the imminence of Presidential elections. It is an unpacted democracy. Since the 1996 Constitution was scripted by the government, it is not surprising that its provisions are not perceived as moral resources that generate and sustain collective solutions to politically contentious issues. Political reform has sought to privilege the will to power rather than the will to participation. Normatively unconvinced about the merits of democracy, the incumbent regime has used the rhetorical strategy to conceal its real intentions. While committing to a separation of powers, relations between democratic institutions state are still predicated on the principle of imperative coordination. This explains the enormity of the powers of the Executive as well as conscious efforts to pre-empt the press from performing its watchdog function. Elections are neither free nor fair; indeed, the emphasis is on electoralism. Administrative fiats use the <i>allogèny/autochtony</i> binary to enfranchise or disenfranchise voters. This has elicited an ambivalent response in the population. Among its beneficiaries, it is prompting a change in the culture of politics. Losers are choosing the exit option. Due to the foregoing, Cameroon is a weak rather than strong ‘partial democracy'. Though only the latter enables democratic consolidation, it is argued that this has vitiated but not obviated Cameroon's democratisation process. Democratic rescue is possible if the state opts for dispersed domination. Consequently, spaces in which people engage the state and deny elite capture will and are emerging. Each victory challenges the extant mode of domination while furthering the will to participation. Fostering social citizenship also enables democracy to be seen as human development in the public sphere. <br> <i>Democracy & Development</i> Vol.4(2) 2004: 67-94 Nantang Jua Copyright (c) 2005-06-14 2005-06-14 4 2 10.4314/dad.v4i2.34008 Briefings: Towards a Human Rights Approach to Citizenship and Nationality Struggles in Africa: The Regional Quandry https://www.ajol.info/index.php/dad/article/view/34009 No Abstract Available<br> <i>Democracy & Development</i> Vol.4(2) 2004: 95-106 J Oloka-Onyango Copyright (c) 4 2 10.4314/dad.v4i2.34009 Briefings: Africa in 2015: Interrogating Barbie Democracy, Seeking Alternatives https://www.ajol.info/index.php/dad/article/view/34010 No Abstract Available<br> <i>Democracy & Development</i> Vol.4(2) 2004: 107-112 Francis B Nyamnjoh Copyright (c) 4 2 10.4314/dad.v4i2.34010