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Regeneration Of Some Fuelwood Tree Species Of Humid Savanna Of Adamawa, Cameroon: Effects Of Season And Cutting Height


A Ibrahima
PM Mapongmetsem
D Bouitang
B Hassana

Abstract



Six most widely used tree species of fuelwood (Daniellia oliveri, Entada africana, Hymenocardia acida, Lophira lanceolata, Piliostigma thonningii and Terminalia macroptera) were studied in three suburban localities of Ngaoundere (Bini, Borongo and Dang), for two seasons (rainy and dry seasons). Four cutting levels (0, 20, 35 and 50 cm from soil surface)
and two cutting modes (horizontal and oblique) were achieved in each season in each locality and for each species. The experimental method was a split-plot with three replicates (localities). The main factors were fuelwood tree species and the under-factors were
represented by the seasons, the cutting mode and the cutting height. The experimental unit was constituted by five trees. Data of shoot number, shoot height and diameter were recorded. Results showed that all species produced at least one shoot since the first month, excepted L. lanceolata in rainy season. The mean number of the shoots produced at the end of 3 months varied from four (L. lanceolata) to 11 (H. acida and E. africana). D. oliveri, L. lanceolata and P. thonningii significantly produced the greatest number of shoots in the dry season than in the rainy season. The other species had an opposite behaviour.
The shoot number varied very significantly with the cutting height, but not with the cutting mode. The shoot growth in height and in diameter were not similar among species in any season, and the cutting height and the season did not influence the shoot growth of any species. The results would contribute to sustainable management of Adamawa savannas
that are now under multiple anthropic pressures.
Pour contribuer à la compréhension de
la régénération des espèces énergiques des savanes de l\'Adamaoua, six essences (Daniellia oliveri, Entada africana, Hymenocardia acida, Lophira lanceolata, Piliostigma thonningii et Terminalia macroptera), les plus utilisées comme bois de chauffe ont été mises
en étude en milieu naturel dans 3 localités périurbaines de la ville de Ngaoundéré (Bini, Borongo et Dang), pendant 2 saisons (saison des pluies et saison sèche). Quatre niveaux de coupe (0, 20, 35 et 50 cm du sol) et deux modes de coupe (horizontale et oblique) ont
été réalisés à chaque saison, dans chaque localité et pour chaque espèce. La méthode expérimentale est un split-plot à 3 répétitions (localités). Les facteurs principaux sont des espèces et les sous-facteurs sont représentés par les saisons, les modes et la hauteur
des coupes. L\'unité expérimentale est constituée par 5 plants. Les données portaient sur le nombre, la hauteur et le diamètre des rejets. Les résultats ont montré que toutes les espèces ont initié la formation d\'au moins un rejet dès le premier mois, exceptée L. lanceolata en saison des pluies. Le nombre moyen des rejets produits au bout de 3 mois varie de 4 (L. lanceolata) à 11 environ (H. acida et E. africana). On note une disparité saisonnière entre les espèces. D. oliveri, L. lanceolata et P. thonningii produisent
significativement le plus grand nombre des rejets en saison sèche qu\'en saison des pluies. Les autres espèces présentent un comportement opposé. Le nombre de rejets varie très significativement avec la hauteur des coupes, mais non avec le mode des coupes. Les
croissances en hauteur et en diamètre des rejets ne sont pas uniformes entre les espèces quelle que soit la saison. La hauteur des coupes et la saison n\'influencent pas les croissances des rejets chez toutes les espèces. Ces premiers résultats contribueront à la
gestion durable des savanes de l\'Adamaoua, qui subissent actuellement des multiples pressions anthropique.
Ghana Journal of Science Vol. 47 2007: pp. 45-57

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eISSN: 0855-1448
print ISSN: 0016-9544