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Effet de différents niveaux de fertilisation azotée et du stade phénologique sur la croissance et le rendement de Brachiaria ruziziensis dans l’Ouest-Cameroun


F Tendokeng
B Boukila
ET Pamo
AV Mboko
FNE Matumuini
BF Zogang

Abstract

L’étude de l’effet de différents niveaux de fertilisation azotée et du stade phénologique sur la croissance et la production de biomasse de Brachiaria ruziziensis a été réalisée à l’Université de Dschang en 2008. Un
dispositif factoriel comparant six doses d’azote sous forme d’urée (0 ; 50 ; 100 ; 150 ; 200 et 250 kg d’urée/ha correspondant respectivement à 0 ; 23,1 ; 46,2 ; 69,4 ; 92,5 et 115,6 unité d’azote par ha) et trois stades
phénologiques (montaison, floraison et après grenaison) sur des parcelles de 8 m² (4 x 2 m) en quatre répétitions a été utilisé. A chaque stade phénologique, 120 plantes ont été prélevées par traitement pour les
mesures des hauteurs et des diamètres. L’évaluation de la biomasse des tiges, des feuilles et de la plante entière s’est faite sur chaque parcelle en fonction du niveau de fertilisation azotée et du stade phénologique. Les
résultats de ce travail ont montré que la fertilisation azotée et le stade phénologique ont influencé de manière très significative (P<0,01) la taille, le diamètre et la biomasse de B. ruziziensis. Le niveau de fertilisation avec
92,5 unités d’N/ha (200 kg/ha) a permis à tous les stades phénologiques d’avoir la taille et le diamètre les plus élevés. La biomasse des tiges, feuilles et de la plante entière a en générale augmentée avec le niveau de
fertilisation azotée pour atteindre la production maximale avec le niveau de fertilisation 92,5 unités d’N/ha, soit 200 kg N/ha à la montaison (6,11 ± 0,87 ; 7,13 ± 0,76 et 13,24 ± 0,70 t MS/ha respectivement pour les feuilles, les tiges et la plante entière) et à la floraison (15,54 ± 1,96 ; 8,41 ± 1,23 et 23,96 ± 2,22 t MS/ha respectivement pour les feuilles, les tiges et la plante entière). Indépendamment de la fertilisation, la biomasse des tiges et de la plante entière de B. ruziziensis a augmenté significativement (p<0,01) avec le stade phénologique. Aucune
interaction significative (p<0,05) n’a été observée entre les différents niveaux de fertilisation et les stades phénologiques. Cette étude montre que la fertilisation avec 92,5 unités d’N/ha, soit 200 kg N/ha permet d’avoir des plantes de B. ruziziensis avec la taille, le diamètre et la biomasse la plus élevée, et constitue ainsi le niveau maximal de fertilisation pour cette plante dans ces latitudes.

Mots clés : B. ruziziensis, taille, diamètre, fertilisation azotée, biomasse.

Journal Identifiers


eISSN: 1997-342X
print ISSN: 1991-8631