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Biodiversité floristique du sous–bois et régénération naturelle de la forêt de la Patte d’Oie de Brazzaville, Congo


VE Kimpouni
P Mbou
G Gakosso
M Motom

Abstract

Les îlots forestiers de la Patte d’Oie à Brazzaville sont étudiés suivant trois relevés de 0,5 ha, correspondant chacun à un îlot. Mise en réserve en 1938, l’aire originelle est passée de 240 ha à 95 ha, soit moins de 39% de cette surface. A la différence des massifs forestiers qui ont disparu, sans livrer leur biodiversité, cette étude valorise cet écosystème unique au Congo. L’inventaire du sous-bois des trois îlots révèle 120 espèces et 47 familles dont les Rubiaceae (25,6 à 34,2%) dominent les Fabaceae (5,9 à 13,9%). La densité des espèces caractéristiques varie de 0,7 à 60 arbres.ha-1. L’indice de diversité biologique de Shannon (H’) est en moyenne de 1,9 ± 0,3 pour les ligneux, contre 3,5 ± 0,25 pour la flore totale. La diversité maximale (H’max) moyenne des ligneux est de 3,5 ± 0,1 et de 5,3 ± 0,01 pour la biodiversité globale. La moyenne de l’indice de Pielou des ligneux est de 0,5 ± 0,07 et de 0,7 ± 0,05 pour la flore totale. Quant à l’indice de Simpson, sa moyenne est de 0,5 ± 0,1 pour les ligneux et de 0,9 ± 0,03 pour la flore globale. Les coefficients de similarité de Jaccard varient respectivement pour les ligneux et la flore globale de 52 à 62% et de 50 à 55,6% ; alors que ceux de Sørensen oscillent de 69,2 à 77,6% et de 66,7 à 71,4%. Les différents indices montrent que cet écosystème possède une faible diversité floristique qui s’accompagne d’une hétérogénéité et d’une dominance dans la composition floristique. Les espèces dominantes étant typiques du sous-bois, la régénération naturelle accuse un déficit dans le recrutement des classes de diamètre, ce qui affecte sa dynamique et donc son maintien à long terme.

Mots clés : Congo ; diversité floristique ; coefficient de similarité ; écosystème forestier urbain ; indice de diversité biologique.

Journal Identifiers


eISSN: 1997-342X
print ISSN: 1991-8631