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Troubles dus aux carences iodées au Bénin


A Sezan
M Ahokpe
S Akpona

Abstract

Les troubles dus à une carence iodée entraînent des prévalences élevées des pathologies thyroïdiennes. Au Bénin, (coordonnées géographiques : 930N, 215E source : CIA World Factbook version du mai 2008) un travail
préliminaire avait montré une prévalence élevée de celles-ci. Dans ce travail, nous avons évalué la carence de l’iode dans les différentes sources d’eau (rivière, forage, mares, puits) rencontrées dans le département des
Collines. La mesure de l’iodure dans des eaux et l’iodurie est basée sur l’action catalytique de l’iode sur la réaction entre le cérium IV et l'arsenic III. La concentration minimale de l’iodure obtenue pour tout le département est de 0 μg/L (Botti-Houégbo, commune d’Ouéssè), alors que la plus élevée est 44 μg/L dans la localité de Daho, commune
de Dassa-Zoumè avec une valeur médiane de 16 μg/L. A Atèssè, la valeur minimale de l’iodurie est 1 μg/L, la valeur maximale est 70 μg/L avec une médiane de 25 μg/L. Alors qu’à Okounfo, la valeur maximale de l’iodurie
est de 150 μg/L détectée chez 3,3% de la population et la valeur minimale est de 35 μg/L chez 3,3% de population avec une médiane de 74,5 μg/L. Le sol est pauvre en iode, les habitants ayant un taux d’iodurie bas sont alors soumis à une perturbation permanente du fonctionnement de la glande thyroïde.

Mots clés : Eau, Iodure, Iodurie, Carences iodées, Goitre.

Journal Identifiers


eISSN: 1997-342X
print ISSN: 1991-8631