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Myrmécofaune arboricole associée aux couples <i>Phragmanthera capitata</i> (Sprengel) S. Balle/ hôte au verger de la chefferie de Ndogbong (Douala, Cameroun)


R Mony
J Ondoua
S Dibong
J Issaka
A Akoa

Abstract

Parmi les Loranthaceae, l’espèce Phragmanthera capitata s’est mieux adaptée aux conditions du milieu modifié par l’homme et aux arbres cultivés ou spontanés devenant un véritable fléau agronomique. La méthode de lutte ciblée plus prometteuse ne peut être satisfaisante que si les mécanismes qui régulent l’adaptation des Loranthaceae à leurs hôtes cultivés ou spontanés sont identifiés et maîtrisés. Dans cette optique, une étude de la myrmécofaune arboricole a été menée sur trois couples P. capitata/hôte au verger de la chefferie de Ndogbong. Auparavant, un inventaire exhaustif de tous les arbres parasités ou non et de la myrmécofaune du verger de la chefferie de Ndogbong (Douala) a été entrepris et toutes les touffes de P. capitata comptabilisés sur les arbres
hôtes qui en possédaient. Tous les arbres du verger sont exotiques excepté Spondias mangifera. Le taux de parasitisme est de 42,85%. Quatre espèces de fourmis (Crematogaster sp. 1, Crematogaster sp.2, Pheidole megacephala et Camponotus sp.) ont une activité fourragère notamment florifère sur les individus de P. capitata. Leur densité varie avec la floraison et semble liée à la chute des boutons floraux et des fleurs. Ces fourmis pourraient constituer des forces d’organisation et d’évolution exploitables dans la lutte biologique contre les Loranthaceae.
 
Mots clés: Loranthaceae, myrmécofaune arboricole, plantes hôtes.

Journal Identifiers


eISSN: 1997-342X
print ISSN: 1991-8631