https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/issue/feedInternational Journal of Biological and Chemical Sciences2023-03-08T17:18:05+00:00Prof. Donatien Gatsingijbcs@yahoo.frOpen Journal Systems<!-- [if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:PunctuationKerning ></w:PunctuationKerning> <w:ValidateAgainstSchemas ></w:ValidateAgainstSchemas> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables ></w:BreakWrappedTables> <w:SnapToGridInCell ></w:SnapToGridInCell> <w:WrapTextWithPunct ></w:WrapTextWithPunct> <w:UseAsianBreakRules ></w:UseAsianBreakRules> <w:DontGrowAutofit ></w:DontGrowAutofit> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!-- [if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Calibri; panose-1:2 15 5 2 2 2 4 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:swiss; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:-1610611985 1073750139 0 0 159 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin-top:0pt; margin-right:0pt; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0pt; line-height:115%; mso-pagination:widow-orphan; font-size:11.0pt; font-family:Calibri; mso-fareast-font-family:Calibri; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:FR;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:72.0pt 90.0pt 72.0pt 90.0pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --><!-- [if gte mso 10]> <mce:style><! /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Table Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0pt 5.4pt 0pt 5.4pt; mso-para-margin:0pt; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} --><!--[endif] --> <p class="MsoNormal" style="background: white none repeat scroll 0% 0%; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 140%;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 9.5pt; line-height: 140%; font-family: Arial;">The <em>International Journal of Biological and Chemical Sciences</em> (IJBCS) is a journal published by International Formulae Group (IFG). It is devoted to the publication of contributions in all fields of biology including microbiology, parasitology, biochemistry, biophysics, molecular biology, physiology, pathology, health sciences, pharmacology, toxicology, biotechnology, </span><span lang="EN-GB" style="font-size: 10pt; line-height: 140%; font-family: Arial;">biostatistics, bioinformatics,</span><span lang="EN-GB" style="font-size: 9.5pt; line-height: 140%; font-family: Arial;"> environmental biology, hydrobiology, food science, nutrition, agricultural sciences, agropastoralism, animal production, wildlife, botany, ethnobotany, forestry, agroforestry and agrogeology. It is also devoted to the publication of contributions in all fields of chemistry including chemistry of natural products, organic synthesis, physical chemistry, analytical chemistry, inorganic chemistry, pharmaceutical chemistry, industrial chemistry, clinical chemistry, hydrochemistry, agrochemistry, geochemistry and biogeochemistry. IJBCS publishes original research papers, critical up-to-date and concise reviews on topics of current interest, and short communications. It aims to serve all bioscientists and all chemists. </span><span lang="EN-GB" style="font-size: 10pt; line-height: 140%; font-family: Arial;">Six</span><span lang="EN-GB" style="font-size: 9.5pt; line-height: 140%; font-family: Arial;"> issues are published per year.</span></p> <p class="MsoNormal" style="background: white none repeat scroll 0% 0%; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 140%;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 9.5pt; line-height: 140%; font-family: Arial;">Language of Publication: French, English</span></p> <p class="MsoNormal" style="background: white none repeat scroll 0% 0%; margin-bottom: 0.0001pt; line-height: 140%;"><span lang="EN-GB" style="font-size: 9.5pt; line-height: 140%; font-family: Arial;">You can view this journal's website <a href="http://www.ifgdg.org" target="_blank" rel="noopener">here</a>.</span></p>https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243019Diversité, abondance et comportement trophique des parasitoïdes contre le ravageur <i>Helicoverpa armigera</i> (Hübner 1808) en culture de tomates biologiques au Burkina Faso2023-03-07T13:45:15+00:00Elias Manomanoe2005@gmail.comBouraïma Ouedraogomanoe2005@gmail.comGeorges Kamboumanoe2005@gmail.comIrénée Somdamanoe2005@gmail.com<p>Les parasitoïdes contribuent à la gestion durable des bioagresseurs. Mais combien sont-ils dans les agrosystèmes ? Cette étude visait à évaluer la diversité, l’abondance et le comportement trophique des parasitoïdes de <em>H. armigera</em> sur tomates biologiques à Bama, au Burkina Faso. Des échantillons de larves de la noctuelle collectés de Novembre à Mars sur vingt carrés de sondage de 1,21 mètres carré de tomate ont été suivies au laboratoire jusqu’à l’émergence des parasitoïdes larvaires ou des chrysalides ou la mort de l’insecte. Simultanément, dix-huit œufs ont été suivis dans des boîtes de Pétri au laboratoire jusqu’à la sortie des parasitoïdes ou à l’éclosion. L’identification a été basée sur les caractères morphologiques. La noctuelle de la tomate est parasitée par sept espèces de parasitoïdes : <em>Meteorus laphygmarum, Apanteles sp., Ha. brevicornis, Euplectrus sp., Tachinidae sp.</em> et <em>Trichogrammatoidea sp</em> 1 et sp2. Les Braconidae sont dominants avec 42,85% de la richesse spécifique. <em>M. laphygmarum et Trichogrammatoidea sp.</em> sont les plus fréquents tandis que Ha. brevicornis, <em>M. laphygmarum </em>et<em> Tachinidae sp</em>. sont les plus abondants en période de fructification de la tomate et préférentiellement sur les jeunes larves L1, L2 et L3. Les parasitoïdes de <em>H. armigera</em> sont assez abondants et diversifiés dans la vallée du Kou. Ils pourraient être considérés dans les stratégies de gestion durable de la noctuelle. </p>2023-03-07T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243021Importance de <i>Azolla pinnata</i> R. Br. dans la structuration des populations de macroinvertébrés de la mare aux hippopotames de Bala (Burkina Faso)2023-03-08T16:43:23+00:00Inoussa Compaoresouleymanesanogo29@yahoo.frSouleymane Sanogosouleymanesanogo29@yahoo.frSaïdou Santi souleymanesanogo29@yahoo.frEpilou Bazemosouleymanesanogo29@yahoo.frT. André Kabresouleymanesanogo29@yahoo.fr<p>Les plantes envahissantes constituent des refuges pour plusieurs espèces de macroinvertébrés aquatiques utilisées dans l’évaluation des plans d’eau. Cette étude avait pour objectif d’évaluer l’importance de <em>Azolla </em><em>pinnata</em> dans la structuration des populations de macroinvertébrés de la mare aux hippopotames de Bala au Burkina Faso. Ainsi, un inventaire des macroinvertébrés a été effectué sur trois types d’habitats que sont <em>A. </em><em>pinnata</em>, d’autres macrophytes et la vase. L’échantillonnage du benthos de la vase a été fait à l’aide de la benne géologique de la bordure vers le centre. Chez les macrophytes, le filet troubleau a été utilisé. Pour chaque instrument, dix coups ont été effectués. Pour <em>A. pinnata</em>, tous les individus rencontrés dans la surface de balayage ont été récoltées dans le filet pour une fouille ultérieure. Au total de 5226 individus de macroinvertébrés, répartis en 53 familles et 13 ordres, ont été collectés dont 2843 sur <em>A. pinnata</em>, 1972 sur les autres macrophytes et 411 dans la vase. Ils étaient composés de 76,98% d’Insectes, 8,61% de Crustacés, 7,58% de Vers, 6,81% de Mollusques et 0,02% d’Arachnides. Ces résultats montrent que <em>A. pinnata</em>, considérée comme une espèce envahissante, constitue un refuge de choix pour les macroinvertébrés au niveau des plan d’eau.</p>2023-03-07T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243034Diversité floristique et valeurs socio-économiques des pépinières suivant un transect phytogéographique au Burkina Faso (Afrique de l’Ouest)2023-03-08T06:38:23+00:00Bintou Yasmine Traorezbilasse@gmail.com Bilassé Zongozbilasse@gmail.com<p>L’activité de pépinière est en plein essor dans les villes du Burkina Faso. Toutefois, cette activité demeure peu connue des habitants. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact des secteurs phytogéographiques sur la diversité des espèces produites et la valeur socio-économique des pépinières du Burkina Faso. Pour une meilleure connaissance de ces pépinières, 166 pépinières ont été identifiées et étudiées à travers un inventaire floristique et une enquête semi-structurée. Trois cent vingt (320) espèces réparties en 84 familles et 226 genres ont été recensées. Au sud soudanien, les familles les plus représentées en termes d’espèces sont les <em>Fabaceae, Euphorbiaceae </em>et <em>Arecaceae</em>. Au nord soudanien prédominent les<em> Fabaceae, Euphorbiaceae</em> et <em>Arecaceae.</em> Au sahel prédominent les<em> Fabaceae, Euphorbiaceae </em>et<em> Malvacea</em>. Les plantes sont majoritairement à usage ornemental ou destinées à la plantation pour la production de fruits et/ou le reboisement. Les pépinières individuelles prédominent dans nos zones d’étude et seraient les plus rentables. Les pépinières constituent une activité économique rentable et source d’emploi pour de nombreuses personnes. Dans les zones soudaniennes prédominent les espèces exotiques par rapport aux espèces locales. Ces résultats montrent l’importance de la valorisation des espèces locales. </p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Floristic diversity and socio-economic values of nurseries following a phytogeography transect in Burkina Faso (West Africa)</strong></em></p> <p>The nursery activity is booming in the cities of Burkina Faso. However, this activity remains little known to the inhabitants. The objective of our study was to assess the impact of phytogeography sectors on the diversity of species produced and the socio-economic value of nurseries in Burkina Faso. In order to contribute to a better knowledge of these nurseries, 166 nurseries were identified and studied through a floristic inventory and a semistructured survey. Three hundred and twenty (320) species in 84 families and 226 genera have been recorded. In South Sudanese, the most represented families in terms of species are <em>Fabaceae, Euphorbiaceae </em>and <em>Arecaceae</em>. in North Sudan the <em>Fabaceae, Euphorbiaceae</em> and<em> Arecaceae</em> predominate. In Sahelian nurseries predominate the<em> Fabaceae, Euphorbiaceae </em>and<em> Malvacea.</em> The plants are mainly for ornamental use or intended for planting for fruit production and/or reforestation. Individual nurseries predominate in our study areas and would be the most profitable. Nurseries are a profitable economic activity and a source of employment for many people. In Sudanian areas, exotic species predominate over local species. These results show the importance of valuing local species. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243077Diversité et structure floristique des formations végétales dans la forêt classée de Kuinima en zone soudanienne du Burkina Faso2023-03-08T10:28:12+00:00Wendpanga Jacques Ismaël Taramajerotega@yahoo.frJérôme Tégawindé Yameogojerotega@yahoo.frBoalidioa Tankoanojerotega@yahoo.frNamwinyoh Antoine Somejerotega@yahoo.fr<p>Les forêts classées sont des aires de conservation de la biodiversité en Afrique de l’Ouest. La présente étude a été initiée afin d’évaluer la diversité de la flore de la forêt classée de Kuinima à l’ouest du Burkina Faso. Les données ont été collectées par inventaires floristiques. Les caractéristiques des ligneux ont été obtenues à travers un échantillonnage stratifié dans des placettes de formes adaptées aux formations végétales. La méthode des points quadrats a permis de mesurer les paramètres des herbacées. Au total, 254 espèces dont 158 herbacées, 92 ligneux et 4 sub ligneux ont été dénombrées. Ces espèces appartiennent à 61 familles et 175 genres. L’analyse de la structure a montré une densité moyenne de 116 pieds de ligneux à l’hectare avec une surface terrière globale de 2,05 m<sup>2</sup> /ha. L’ensemble des paramètres étudiés révèle que la végétation de la forêt de Kuinima est de type savanicole, constituée d’un peuplement à dominance arbustive. C’est une forêt qui subit des perturbations d’origine anthropique, mais demeure un refuge de la biodiversité végétale. Ainsi, des mesures rigoureuses de conservation doivent être entreprises pour sa réhabilitation et sa survie.</p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Diversity and floristic structure of plant formations in the Kuinima classified forest in the Sudanian zone of Burkina Faso</strong></em></p> <p>Classified forests are biodiversity conservation areas in West Africa. The present study was initiated to assess the diversity of the flora of the Kuinima classified forest in western Burkina Faso. Data were collected by floristic inventories. The characteristics of the woody plants were obtained through stratified sampling in plots with shapes adapted to the plant formations. The quadrat point method was used to measure herbaceous parameters. In total, 254 species were counted, including 158 herbaceous, 92 woody and 4 subwoody species. These species belong to 61 families and 175 genera. The analysis of the structure showed an average density of 116 woody plants per hectare with an overall basal area of 2.05 m2/ha. All the parameters studied reveal that the vegetation of the Kuinima forest is of the savannah type, consisting of a stand dominated by shrubs. It is a forest that is subject to anthropogenic disturbances, but remains a refuge for plant biodiversity. Thus, rigorous conservation measures must be undertaken for its rehabilitation and survival. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243078Dynamique des forêts communautaires dans la région du Centre-Ouest du Burkina Faso : cas de la commune rurale de Siglé2023-03-08T10:49:29+00:00Kasimou Tiamiyutiamiyukasimou@gmail.comJoseph Yaméogotiamiyukasimou@gmail.comKorotimi Sanoutiamiyukasimou@gmail.comPawendkisgou Isidore Yanogotiamiyukasimou@gmail.com<p>Au Burkina Faso, les riverains initient des actions pour entretenir les espaces de conservation. La présente étude visait à évaluer les actions des populations de la commune de Siglé en matière de conservation des forêts communautaires à travers la dynamique de ces dernières. À cet effet, la méthode mixte a été adoptée pour la collecte des données. La base de données sur l'occupation des terres (BDOT),1992, 2002, 2012 et une image satellite sentinelle 2020 ont été utilisées pour étudier la dynamique du couvert végétal des forêts. Un total de 250 ménages a été interrogés via des questionnaires pour apprécier la perception des communautés locales de cette dynamique. Quatre entretiens ont aussi été réalisés avec les autorités locales et deux focus groups avec les comités de gestion forestière. Le traitement des données collectées révèle une augmentation du couvert végétal des forêts de Dassissé (+0,28%) et de Nafourgo (+40,03%). Toutefois, dans la forêt de Siglé, le couvert végétal est en régression. Cette dynamique est le résultat de la gestion différenciée des acteurs qui composent les comités de gestion desdites forêts. Ainsi, les autorités communales doivent encourager le comité de gestion de la forêt de Siglé à s’impliquer davantage dans la conservation de sa forêt au regard de son état de dégradation. </p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Dynamics of community forests in the center-west region of Burkina Faso : case of the rural commune of Sigle</strong></em></p> <p>In Burkina Faso, local residents initiate actions to maintain conservation areas. This study aims to evaluate the actions of the populations of the municipality of Siglé in the conservation of community forests through the dynamics of the latter. To this end, the mixed method was adopted for data collection. The Land Cover Database (BDOT), 1992, 2002, 2012 and a 2020 Sentinel satellite image were used to study the dynamics of forest land cover. A total of 250 households were interviewed via questionnaires. Four interviews were also conducted with local authorities and two focus groups with forest management committees. The processing of the data collected reveals an increase in the vegetation cover of the forests of Dassissé (+0.28%) and Nafourgo (+40.03%). However, in the forest of Siglé, the vegetation cover is in decline. This dynamic is the result of the differentiated management dynamic of the actors who make up the management committees of the said forests. Thus, the municipal authorities must encourage the Siglé forest management committee to become more involved in the conservation of its forest in view of its state of degradation. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243080Etude ethnobotanique des ligneux fourragers dans la commune de Guibaré au Burkina Faso2023-03-08T11:06:20+00:00Linda C. Gabriella Traoregabriella.traore@yahoo.frMinata Ouattaragabriella.traore@yahoo.frSita Sanougabriella.traore@yahoo.frH. Oumou Sanongabriella.traore@yahoo.frValérie Bougouma-Yameogo gabriella.traore@yahoo.fr<p>Dans un contexte climatique de plus en plus contraignant, les ligneux fourrager jouent un rôle important pour les animaux et les populations en zone rurale. L’objectif de cette étude était d’apprécier la diversité de ligneux présents dans la zone nord-soudanienne du Burkina et caractériser les utilisations faites par les populations. Pour ce faire un questionnaire semi-ouvert a été administré à 120 personnes. 41 espèces à usages multiples ont été inventoriées. Il ressort huit catégories d’usages des ligneux à l’affouragement (18,3%), la fertilisation des sols (18%), le bois d’énergie (16,7%), la génération de revenus (14,53%), l’alimentation humaine (13,3%), la santé humaine (8,91%), la construction (8,88) et la santé animale (1,46%). Les feuilles et les fruits sont très prisés par les animaux (29-25%) et les hommes (8-19%). Tandis qu’en pharmacopée, ce sont les écorces (13%). Le <em>Piliostigma reticulatum (5,9), Vitellaria paradoxa (5,6), Lannea microcarpa</em> (4,9), <em>Azadirachta indica</em> (4,7), et le <em>Tamarindus indica</em> (3,8) ont les valeurs d’usage et les indices de vulnérabilité les plus élevés (IV> 2,5). La régénération naturelle est le mode courant de gestion des ligneux. En somme les ligneux ont une grande importance pour les populations, mais elles subissent une forte pression anthropique qui menacent leur survie.</p> <p><em><strong>English title: Ethnobotanical study of the use of fodder plants in the commune of Guibaré in Burkina Faso</strong></em></p> <p>In a context of climate variability and change, increasingly constraining, fodder trees play an important role for animals and populations in rural areas. The objective of this study was to assess the diversity of woody plants present in the northern Sudanian zone of Burkina Faso and to characterize the uses made by the populations. To this end, a semi-open questionnaire was administered to 120 people. 41 multiple-use species were inventoried. Eight categories of use of woody plants emerged: fodder (18.3%), soil fertilization (18%), energy wood (16.7%), income generation (14.53%), human food (13.3%), human health (8.91%), construction (8.88%) and animal health (1.46%). The leaves and fruits are highly valued by animals (29-25%) and humans (8-19%). While in pharmacopoeia, it is the barks (13%). <em>Piliostigma reticulatum (5.9), Vitellaria paradoxa (5.6), Lannea microcarp</em>a (4.9), <em>Azadirachta indica</em> (4.7), and <em>Tamarindus indica</em> (3.8) have the highest use values and vulnerability indices (IV> 2.5). Natural regeneration is the common way of managing woody plants. In sum, woody plants are of great importance to the populations, but they are under strong anthropic pressure that threatens their survival. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243081Diagnostic de l’élevage urbain des ovins au niveau du bassin arachidier: cas la commune de Bambey au Sénégal2023-03-08T11:20:41+00:00Abdou Khadre Fallkhadre.fall@uadb.edu.snPape Sher Diopkhadre.fall@uadb.edu.snRougui Soumarekhadre.fall@uadb.edu.sn<p>L’élevage au Sénégal est une activité qui se mène tant en milieu rural qu’urbain. L’étude réalisée sous forme d’enquêtes auprès de 120 éleveurs de mouton dans la commune de Bambey, a eu pour but d’améliorer sensiblement les connaissances sur l’élevage en milieu urbain sénégalais. Ainsi, l’élevage occupe plus d’hommes (80%) que de femmes (20%). Les éleveurs sont plus de l’ethnie sérère (48%) et wolof (46%) et sont majoritairement instruits (90,83%). La quasi-totalité des éleveurs (88,33%) n’ont jamais reçu de formation en élevage. Ils ont entre 3 à 62 ans d’expérience dans l’activité d’élevage. Les élevages sont plus de type naisseur-engraisseur (49%) qui utilisent plus des ovins de race peul-peul (34%). La taille moyenne des troupeaux est de 7,25 ovins. Les troupeaux sont dominés par les brebis (72,41%). La stabulation permanente est le mode de conduite dominante (80,99%). L’âge moyen de la mise en reproduction des brebis est de 9,19 ±3,11 mois et 12,35 ±3,10 mois chez les mâles. Les saillies sont libres dans 89% des élevages avec une (46%) ou deux mises bas (54%) par an. Les pathologies digestives (76,5% des élevages) et respiratoires (70,5% des élevages) sont les plus rencontrées. L’élevage peut être une source de diversification des revenus.</p> <p> </p> <p><em><strong>Englsih title: Diagnosis of urban sheep breeding in the groundnut basin: the case of the commune of Bambey in Senegal </strong></em></p> <p>Livestock farming in Senegal is an activity that takes place in both rural and urban areas. The study, which took the form of a survey of 120 sheep breeders in the commune of Bambey, aimed at significantly improving knowledge of livestock breeding in urban Senegal. Thus, more men (80%) than women (20%) are involved in animal husbandry. The breeders are more Serer (48%) and Wolof (46%) ethnic groups and are mostly educated (90.83%). Almost all of the herders (88.33%) have never received any training in animal husbandry. They have between 3 and 62 years of experience in breeding. The farms are more of the breeder-fattener type (49%) and use more Fulani sheep (34%). The average flock size is 7.25 sheep. The flocks are dominated by ewes (72.41%). Permanent housing is the dominant type of management (80.99%). The average age at which the ewes are bred is 9.19 ± 3.11 months and 12.35 ± 3.10 months for the males. Mating was free in 89% of farms with one (46%) or two (54%) births per year. Digestive (76.5% of farms) and respiratory (70.5% of farms) diseases are the most common. Breeding can be a source of income diversification. <em><strong><br></strong></em></p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243083Diversité des plantes hôtes de <i>Cuscuta australis</i> R. Br dans la ville de Ouagadougou (Burkina Faso)2023-03-08T11:45:39+00:00Tinkoudougou Cathérine Sawadogo-Ilboudoicatherine40@yahoo.frAmina Guinkoicatherine40@yahoo.frRayim- Wendé Alice Nareicatherine40@yahoo.frRockia Marie Nadège Zerboicatherine40@yahoo.frJoseph Issaka Boussimicatherine40@yahoo.fr<p><em>Cuscuta australis R</em>. Br (cuscute) est une plante parasite de plus en plus présente au Burkina Faso qui infeste les tiges et les feuilles d’une large gamme de plantes. Cette étude visait à appréhender la diversité des plantes hôtes de <em>C. australis</em> au Burkina Faso. Suite à une prospection dans la ville qui a permis de repérer lesfoyers de <em>C. australis</em>, les plantes infestées par la cuscute ont été inventoriées et identifiées. Les résultats ont montré une grande diversité des plantes hôtes composées de 62 espèces appartenant à 58 genres et 27 familles. Une proportion de 85,38% de ces plantes relève de la classe des dicotylédones contre 14,62% de monocotylédones. Un taux de 34,5% des hôtes inventoriées sont des plantes cultivées, les 65,5% étant des plantes sauvages. Les herbacées sont les plus nombreuses avec 86,55% tandis que les ligneux sont représentés à 13,45%. Ces résultats permettraient d'alerter les producteurs et les décideurs sur la nécessité d'adopter des stratégies de lutte adaptées pour limiter la propagation de <em>C. australis</em> dans les champs.</p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243084Caractérisation des performances zootechniques des souches sauvage (Sirba) et domestiquée (Bouaké) de <i>Oreochromis niloticus</i> (Linné, 1758) au Burkina Faso2023-03-08T12:18:37+00:00Saïdou Santi saidou.santi@gmail.comRokyatou Sissaosaidou.santi@gmail.comAboubacar Sourabiesaidou.santi@gmail.comCheik Mouhamed Bachir Kysaidou.santi@gmail.comHalidou Komisaidou.santi@gmail.comSouleymane Sanogosaidou.santi@gmail.com<p>Les performances zootechniques des souches de Oreochromis niloticus sont des facteurs déterminants dans la réussite de leur élevage. Cette étude visait à caractériser les performances des souches Bouaké (introduite) et Sirba (locale) au Burkina Faso. La production de larves et la survie des géniteurs ont été évaluées pendant 5 mois dans 3 happas contenant chacun 9 femelles (129,28 g ± 18,32). Les performances de croissance et de survie des juvéniles monosexes mâles (24,81 g ± 3,27) ont été déterminées pendant 6 mois dans 3 happas de 50 juvéniles chacun. Les taux de survie étaient de 100% chez les géniteurs des deux souches et chez les juvéniles Bouaké, contre 96,00% ± 2,00 chez les juvéniles Sirba. Les moyennes de production bihebdomadaire de larves par happa étaient de 933 ± 1130 chez la souche Bouaké et 1129 ± 1223 chez celle de la Sirba. Les gains de poids quotidiens des juvéniles étaient de 2,05 g/j ± 0,02 chez la souche Bouaké et 1,11 g/j ± 0,07 chez celle de la Sirba. Ces résultats montrent que les performances de reproduction des deux souches ne diffèrent pas significativement. Cependant, le potentiel de croissance de la souche Sirba pourra être davantage amélioré après sélection génétique.</p> <p><em><strong>English title: Characterization of the zootechnical performance of wild (Sirba) and </strong></em><em><strong>domesticated (Bouaké) strains of Oreochromis niloticus (Linné, 1758) in </strong></em><em><strong>Burkina Faso</strong></em></p> <p>The zootechnical performance of <em>Oreochromis niloticus</em> strains is a determining factor in their successful rearing. This study aimed at characterizing the performance of the Bouaké (introduced) and Sirba (local) strains in Burkina Faso. Larval production and broodstock survival were evaluated for 5 months in 3 happas each containing 9 females (129.28 g ± 18.32). The growth and survival performances of all-male juveniles (24.81 g ± 3.27) was determined during 6 months in 3 happas of 50 juveniles each. Survival rates were 100% for broodstock of both strains as well as for Bouaké juveniles and 96.00% ± 2.00 for Sirba juveniles. The average biweekly larval production per happa was 933 ± 1130 in the Bouaké strain and 1129 ± 1223 in the Sirba strain. Daily weight gains of all-male juveniles were 2.05 g/d ± 0.02 in the Bouaké strain and 1.11 g/d ± 0.07 in the Sirba strain. These results show that the reproductive performance of the two strains does not differ significantly. However, the growth potential of the Sirba strain could be further improved after genetic selection.</p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243088Etude du broutage et du filtrage de la microflore algale par <i>Heterotis niloticus</i> (Cuvier, 1829) et biocontrôle de la qualité de l’eau du lac de barrage hydroagricole de Samendeni au Burkina Faso2023-03-08T16:45:19+00:00Frédéric Arnaud Kabrefredarnkab226@gmail.comSouleymane Sanogofredarnkab226@gmail.comInoussa Compaorefredarnkab226@gmail.comBilassé Zongofredarnkab226@gmail.com<p>Dans les écosystèmes aquatiques, la prédation des microalgues contribue à contrôler leur prolifération, susceptible de dégrader la qualité de l’eau. Cette étude détermine le rôle de <em>Heterotis niloticus</em> dans le biocontrôle de la qualité de l’eau. Les microalgues ont été collectées de novembre 2020 à janvier 2021 dans le lac de barrage de Samendeni au Burkina Faso. La longueur standard (Ls) de 100 individus de <em>Heterotis niloticus</em> a été mesurée et les bols alimentaires de 35 d’entre eux ont été échantillonnés. Dans le plan d’eau, 14 genres de phytoplanctons et 24 genres de périphytons ont été identifiés, avec des concentrations respectives de 616,67 à 38233,33 cellules/ml et 0,19 à 38,48 cellules/cm<sup>2</sup> . L’analyse des bols alimentaires a permis d’identifier 25 genres de microalgues avec des concentrations de 24350,65 à 1485389,61 cellules/ml. Parmi ces microalgues, 20 genres ont été recensés dans le plan d’eau. Elles constituent selon l’Organisation Mondiale de la Santé, des bioagresseurs de la qualité de l’eau. La comparaison des biomasses algales consommées par les individus des classes 260≤Ls1≤575 mm et 575≤Ls2≤950 mm, n’a pas montré de différence significative (p=0,12). <em>Heterotis niloticus</em> a un large spectre d’action sur les microalgues et contribue à contrôler leur prolifération dans les retenues d’eau à multiples usages. </p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Study of the grazing and filtering of the algal microflora by Heterotis niloticus </strong></em><em><strong>(Cuvier, 1829) and biocontrol of the water quality of the hydro-agricultural </strong></em><em><strong>dam lake of Samendeni in Burkina Faso </strong></em></p> <p>In aquatic ecosystems, predation of microalgae helps to control their proliferation that could jeopardize the water quality. This study aimed at determining the role of <em>Heterotis niloticus</em> in the biocontrol of water quality. The microalgae were collected from November 2020 to January 2021 in the Samendeni dam lake. The standard length (Ls) of 100 individuals of <em>H. niloticus</em> was measured and the food bowl of 35 of them were sampled. In the water body, 14 genera of phytoplankton and 24 genera of periphyton were identified, with respective concentrations of 616.67 to 38,233.33 cells/ml and 0.19 to 38.48 cells/cm<sup>2</sup> . The food bowl of <em>Heterotis niloticus</em> made it possible to identify 25 genera of microalgae with concentrations between 24,350.65 and 1,485,389.61 cells/ml. Among these microalgae, 20 genera have been identified in the watershed. These microalgae are, according to the World Health Organization, bioaggressors of water quality. The comparison of the diet according to the classes 260≤Ls1≤575 mm and 575≤Ls2≤950 mm, showed that there is no significant difference (p-value=0.12) between algal biomasses consumed by the individuals. <em>Heterotis niloticus</em> has a broad spectrum of action on microalgae and therefore can contribute to limit their proliferation in multipurpose water reservoirs.</p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243092The adult-centered teaching strategies for the livestock System resilience with a variety of extension agent workloads’ demands: a case study of Thies and Diourbel Regions, Senegal2023-03-08T12:36:59+00:00Ousmane Kaneousmane.kane@uadb.edu.snAlkaly Badjiousmane.kane@uadb.edu.snDonna Westfall-Ruddousmane.kane@uadb.edu.sn<p>Senegalese extension services play a crucial role in Senegalese agriculture which is still characterized as family and peasant-based. Extension agents provide technical support and information to breeders. Today, an adaptation to the use of natural resources is necessary because of the degradation of the agro-pastoral ecosystem, hence the need for innovative training and awarenessraising strategies. Therefore, the purpose was the enhancement of the teaching approaches implemented to local breeders in the context of climate change in the Diourbel and Thies regions. The researcher collected qualitative data, including document analysis and in-depth interviews with 12 extension agents. Findings included insight into the training experiences of extension agents in the context of climate change. Besides, the results showed that the program planning is effective and helped to design practical teaching content. In addition, the adult-centered teaching approach is a new concept for the participants. However, the findings demonstrated the need to improve knowledge in teaching and learning innovations for extension agents in natural resource conservations. In sum, they need program planning and continuing professional development programs to be efficient in diffusing the concept to change the mindset and behaviors of breeders. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243094Potentialités et avantages économiques de la mangrove dans la lutte contre le réchauffement climatique : cas de l’arrondissement de Djilor (Fatick, Sénégal)2023-03-08T12:45:53+00:00Daniel Gomisgdany@live.frNatacha Péna Mbenguegdany@live.frSidia Diaouma Badianegdany@live.frAgnès Daba Thiaw-Bengagdany@live.frAliou Guissegdany@live.frAminata Ndiayegdany@live.fr<p>Dans le contexte actuel de changement climatique, la connaissance de la contribution des écosystèmes végétaux à la réduction des émissions de Gaz à Effet Serre (GES) est devenue une priorité dans le cadre de l’adoption des mécanismes REDD+. C’est dans cette optique que cette étude visait, pour la mangrove de la zone d’étude, à évaluer le potentiel de séquestration en carbone de sa biomasse ligneuse et de son avantage économique pour la population en crédit carbone. Pour y parvenir, le carbone stocké a été estimé de manière non destructive par l’utilisation de « modèle allométrique » adapté, à partir de données d’inventaire. Ces données ont été collectées de manière aléatoire sur 60 placettes carrées de 100 m<sup>2</sup> . Les résultats ont révélé du fait de la sélectivité du milieu, une flore à diversité faible, marquée par un peuplement arbustif à type chorologique Afro-américain avec une forte densité des individus. Les quantités de carbone séquestrées dans ce peuplement donnent une valeur moyenne importante (24,7 tC.ha<sup>-1</sup> ). Cette dernière est ici fonction de l’abondance et de la dominance des Rhizophoraceae. La valeur économique, obtenue de ce potentiel, indique une somme conséquente (2.384.119.463F CFA) dont la valorisation dans les marchés carbones pourrait constituer un supplément de revenus additionnels aux initiatives de lutte contre la pauvreté. Cette étude montre donc l’importance de la mangrove dans la lutte contre réchauffement climatique et la vulnérabilité de la population. Par conséquent, des initiatives allant dans le sens de leur conservation devraient être multipliées au plus grand bénéfice de l’humanité et dans l’intérêt de la population locale.</p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Potentialities and economic benefits of the mangrove in the fight against global warming: case of the Djilor District (Fatick, Senegal)</strong></em></p> <p>In the current context of climate change, the knowledge of the contribution of plant ecosystems to the reduction of greenhouse gas (GHG) emissions has become a priority in the context of the adoption of REDD+ mechanisms. It is in this perspective that this study aimed, for the mangrove of the study area, to evaluate the carbon sequestration potential of its woody biomass and its economic benefit for the population in terms of carbon credit. To achieve this, the stored carbon was estimated in a non-destructive way by using adapted "allometric model", from inventory data. These data were collected randomly on 60 square plots of 100 m<sup>2</sup>. The results revealed, due to the selectivity of the environment, a low diversity flora, marked by a shrubby stand of African-American chorological type with a high density of individuals. The quantities of carbon sequestered in this stand give a significant average value (24.7 tC.ha<sup>-1</sup>). The latter is a function of the abundance and dominance of Rhizophoraceae. The economic value obtained from this potential indicates a substantial sum (2,384,119,463 CFA francs), the valuation of which in the carbon markets could constitute an additional income supplement to the initiatives for the fight against poverty. This study therefore shows the importance of mangroves in the fight against global warming and the vulnerability of the population. Consequently, initiatives in the direction of their conservation should be multiplied for the greater benefit of humanity and in the interest of the local population.</p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243096Impacts de la qualité des ressources en eau sur la biodiversité de l’écosystème aquatique du lac de Technopole et sur les produits agricoles dans cette zone humide de Pikine (Dakar, Sénégal)2023-03-08T12:52:19+00:00Mouhamadou Thierno Gueyemtg333@yahoo.frDame Bopmtg333@yahoo.frSabrina Sorlinimtg333@yahoo.frAissatou Ndoyemtg333@yahoo.frOmar Gueyemtg333@yahoo.fr<p>L’objectif général de ce travail était l’évaluation de la qualité des ressources en eau dans cette zone humide du Technopole de Pikine afin d’étudier les risques de dégradation de la biodiversité de l’écosystème aquatique et des produits agricoles. Ainsi, vingt-sept (27) prélèvements de ces différentes ressources en eau ont été analysés. L’étude montre la salinité du lac élevée (21g/L), provoquerait la mort de certaines espèces aquatiques, animales et végétales. En plus, les concentrations excessives des MES (85,9 mg/L), de la DCO (1789 mg/L) et de l’azote total (67,6 mg/L) diminuent l’oxygène dissous ce qui a provoqué l’absence de poissons et d’autres animaux aquatiques dans les zones du lac proche de la station d’épuration du Technopole. En ce qui concerne les eaux usées traitées et utilisées pour l’irrigation, les teneurs des MES, de la DCO et de l’azote total sont en moyenne 25 fois, 8 et 9 fois plus élevées que leur valeur limite respectivement sans compter la charge microbienne excessive (1 006 650 U/100mL). Par conséquent, une dégradation de la biodiversité et une baisse des rendements agricoles ont été constatées d’où la nécessité d’explorer la phytoépuration de ces ressources en eau dans cette zone du Technopole.</p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Quality impact of water resources on the lake's aquatic ecosystem biodiversity of Technopole and on agricultural products in this Pikine wetland</strong></em><br><br>The general objective of this work was to assess the quality of water resources in this wetland of the Pikine Technopole in order to study the risks of degradation of the biodiversity of the aquatic ecosystem and the agricultural products. Thus, twenty-seven (27) samples from these different water resources were analyzed. The study shows the high salinity of the lake (21g/L), would cause the death of certain aquatic, animal and plant species. In addition, excessive concentrations of suspended solids (85.9 mg/L), COD (1789 mg/L) and total nitrogen (67.6 mg/L) decrease dissolved oxygen, which caused the Absence of fish and other aquatic animals in the areas of the lake near the Technopole wastewater treatment plant. With regard to wastewater treated and used for irrigation, the contents of suspended solids, COD and total nitrogen are on average 25 times, 8 and 9 times higher than their limit value respectively without taking into account the load excessive microbial (1,006,650 U/100mL). Consequently, a degradation of biodiversity and a drop in agricultural yields have been observed, hence the need to explore the phytopurification of these water resources in this area of the Technopole. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243097Aire marine protégée du Bamboung pour une initiative de conservation de la biodiversité aquatique2023-03-08T13:01:21+00:00Rimso D. A. Guireguiredorice@gmail.comJuliette Tranchot-Dialloguiredorice@gmail.comDiane Abdoulaye guiredorice@gmail.com<p>Les initiatives des Organisations Non Gouvernementale (ONG) comme OCEANIUM Sénégal, ont un impact sur la protection de l’environnement. L’objectif de cette recherche est de démontrer l’importance de la contribution de OCEANIUM Sénégal dans la préservation de la biodiversité aquatique. La recherche a été menée dans le Bamboug au Sénégal et a impliqué quatorze villages qui ont fait l’objet d’échantillonnage et la population a été enquêtée. Les deux plus gros villages étaient SIPPO et SOUKOUTA. Des données ont également été recueillies auprès d’organismes comme, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, l’Institut de Recherche pour le Développement, la Commission Sous Régionale de la Pêche, le programme Régional de la Conservation de la zone Côtière et Marine en Afrique de l’Ouest. OCEANIUM Sénégal, a mis en place l’aire marine protégée en 2003. Sept ans après on comptait vingt-trois nouvelles espèces, des proportions et tailles de poissons bien plus considérables. En 2018 on y comptait plus de 130 espèces. Par ailleurs, un site éco touristique a été mis en place. La contribution des ONG et associations et notamment celle OCEANIUM au Sénégal est incontestablement très bénéfiques quantitativement et qualitativement dans la protection des ressources aquatiques et la gestion durable de la biodiversité.</p> <p> </p> <p><strong><em>English title: Marine protected area of Bamboung in Senegal: The initiative of the NGO </em></strong><strong><em>OCEANIUM, in favor of aquatic biodiversity conservation</em></strong></p> <p>The initiatives of Non-Governmental Organizations (NGOs) such as OCEANIUM Senegal, have impact on environment protection. The purpose of this research is to demonstrate the importance of OCEANIUM Senegal contribution in the preservation of aquatic biodiversity. The research was conducted in Bamboug in Senegal and involved fourteen villages that were sampled and the population surveyed. The two largest villages were SIPPO and SOUKOUTA. Data was also collected from organizations such as the International Union for Conservation of Nature, the Research Institute for Development, the Sub-Regional Fisheries Commission, the Regional Program for the Conservation of the Coastal Zone and Navy in West Africa. OCEANIUM Senegal, set up the marine protected area in 2003. Seven years later there were twenty-three new species, much larger proportions and sizes of fish. In 2018 there were more than 130 species. In addition, an ecotourism site has been set up. The contribution of NGOs and associations and in particular that of OCEANIUM in Senegal is undeniably very beneficial quantitatively and qualitatively in the protection of aquatic resources and the sustainable management of biodiversity.</p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243098Analyse de la chaîne de valeur du <i>soumbala</i> et état des populations de <i>Parkia biglobosa</i> (Jacq.) G. Don en zone Sud soudanienne du Burkina Faso : cas de la province du Houet2023-03-08T13:16:35+00:00Hanifata Cissehanifahcisse@gmail.comIssaka Ouedraogohanifahcisse@gmail.comOumarou Sambarehanifahcisse@gmail.comMipro Hienhanifahcisse@gmail.com<p>L’étude analyse la chaîne de valeur (CV) du soumbala et l'état des populations de <em>Parkia biglobosa</em> dans la province du Houet. Des enquêtes ont été menées auprès des 150 acteurs de la CV pour évaluer leurs revenus. Des mesures dendrométriques ont été effectuées sur <em>P. biglobosa</em> pour évaluer la structure de ses populations dans deux modes d’utilisation des terres (savanes et agrosystèmes). Les proportions des réponses des enquêtes et des paramètres structuraux des populations à <em>P. biglobosa</em> ont été calculées. Des tests statistiques ont ensuite été effectués entre les bénéfices engrangés par les acteurs de la CV et aussi entre les paramètres dendrométriques de l’espèce en savane et en agrosystème grâce aux logiciels R et Minitab 14. Ces analyses révèlent que la CV du <em>soumbala</em> est rentable. Cependant, les structures des populations de l’espèce sont en cloche caractéristiques d’un faible potentiel de régénération. Des dispositions doivent être alors prises pour assurer la régénération afin d’éviter de compromettre, à terme, l’utilisation durable de l’espèce et par conséquent la CV du <em>soumbala</em>.</p> <p> </p> <p><strong><em>English title: Analysis of the soumbala value chain and the state of the Parkia biglobosa </em></strong><strong><em>(Jacq.) G. Don populations in the South Sudanian zone of Burkina Faso: the </em></strong><strong><em>case of the Houet province</em></strong></p> <p>The study analyses the value chain (VC) of<em> soumbala</em> and the status of <em>Parkia biglobosa</em> populations in the Houet province. Surveys were conducted among 150 VC actors to assess their income. Dendrometric measurements were carried out on <em>P. biglobosa</em> to assess its population structure in two land- use patterns (savannah and agrosystems). Proportions of survey responses and population structure parameters for <em>P. biglobosa</em> were calculated. Statistical tests were then carried out between the benefits gained by the VC stakeholders and also between the dendrometric parameters of the species in savannah and agrosystems using R and Minitab 14 software. These analyses reveal that <em>Soumbala</em> VC is profitable. However, the population structures of the species are bell-shaped, indicating a low regeneration potential. Measures must therefore be taken to ensure regeneration in order to avoid compromising the sustainable use of the species and consequently the CV of <em>soumbala</em>.</p> <p> </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243099Anaerobic co-digestion of agro-industrial cashew nut wastes with organic matters for biogas production: case of cashew nut hull and cashew almond skin2023-03-08T13:22:20+00:00Joseph B. Sawadogjosephsawadogo@yahoo.frNarcis Barsanjosephsawadogo@yahoo.frMahamadi Nikiemajosephsawadogo@yahoo.frEmilian Mosnegutujosephsawadogo@yahoo.frDayéri Dianoujosephsawadogo@yahoo.frAlfred S. Traorejosephsawadogo@yahoo.frAboubakar S. Ouattarajosephsawadogo@yahoo.frValentin Nedeffjosephsawadogo@yahoo.fr<p>The cashew nut wastes (CNW), more released in the environment by cashew nut transforming units, are underused based on bioenergy. This study aimed at evaluating the biogas production by the anaerobic codigestion of CNW with various organic feedstocks. Physicochemical parameters and lower heating value (LHV) of cashew nut hull (CH) and cashew almond skin (CS) were determined. Batch cultures of each waste, supplemented to pig manure (PM), cow dung (CD), fermentation sludge (FS), activated sludge (AS) and Macrotermes bellicosus termite gut homogenate (TGH), were performed in anaerobic and mesophilic conditions. The biogas and methane (CH4) were measured. CNW were acid (pH 5.86-6.44), with 86.80-92.38% volatile solids (VS) and slightly high carbon/nitrogen ratio (31.94-37.79). The LHV was 23.094 MJ/Kg and 18.113 MJ/Kg for CH and CS, respectively. The highest yields were retrieved with the co-digestion PM-CH (189.16 L biogas.kg<sup>-1</sup> VS, 130.89 L CH4.kg<sup>-1</sup> VS, and 69.2% CH4) and CD-CS (159.85 L biogas.kg<sup>-1</sup> VS, 99.58 L CH4.kg<sup>1</sup> VS, and 62.3% CH4). Therefore, to boost biogas and biomethane yield, it is necessary to adjust the C/N ratios to the optimal values, and maintain the pH to the neutral, and combine PM and CD as inoculum during the digestion process of CNW. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243100namique spatio-temporelle des surfaces en eau du bassin du Nakanbé-Mané au Burkina Faso2023-03-08T13:28:23+00:00Wennépingueré Virginie Marie Yameogokabyamvivi@gmail.comOumar Kaborekabyamvivi@gmail.comZézouma Sanonkabyamvivi@gmail.comYou Lucette Akpakabyamvivi@gmail.comFarid Traorekabyamvivi@gmail.comBoalidioa Tankoano kabyamvivi@gmail.comMipro Hienkabyamvivi@gmail.com<p>Les zones humides sont essentielles à la promotion du développement durable. Elles maintiennent les fonctions des écosystèmes et assurent la croissance économique. Cependant, il est constaté une dégradation continue de ces écosystèmes et des services écosystémiques qu’elles fournissent. L’objectif de la présente étude est d’analyser la dynamique spatio-temporelle des surfaces en eau de la zone humide du bassin du NakanbéMané, au Burkina Faso, de 2000 à 2020 et de déterminer les facteurs climatiques explicatifs. La dynamique des surfaces en eau a été analysée à l’aide d’un algorithme de détection des eaux, basé sur les indices spectraux via la plateforme Google Earth Engine. Quant aux facteurs climatiques, ils ont été analysés à l’aide des indices climatiques. Les résultats montrent une tendance significative généralisée à la baisse des surfaces en eau. Les causes climatiques probables en sont (i) la longue période de sécheresse de 1991 à 2005, caractérisée par un déficit pluviométrie de 3,7%, (ii) la hausse de l’évapotranspiration de 8,5%, consécutive à la hausse des températures de 0,03°C/an, (iii) l’augmentation significative de l’intensité des pluies de 0,085 mm/an. Ces résultats constitueront un support scientifique pour orienter les décideurs vers une gestion durable de la zone humide du Nakanbé-Mané. Cela passe nécessairement par l’élaboration d’un plan de gestion intégré de ladite zone humide</p> <p> </p> <p><strong><em>English title: Spatio-temporal dynamics of water surfaces in the Nakanbé-Mané wetland in </em></strong><strong><em>Burkina Faso<br></em></strong></p> <p>Wetlands are essential for promoting sustainable development. They maintain ecosystem functions and ensure economic growth. However, there is a continuous degradation of these ecosystems and the ecosystem services they provide. The objective of the present study is to analyze the spatio- temporal dynamics of the water surfaces of the wetland of the Nakanbé- Mané basin, in Burkina Faso, from 2000 to 2020 and to determine the explanatory climatic factors. The dynamics of water surfaces were analyzed using a water detection algorithm based on spectral indices via the Google Earth Engine platform. As for the climatic factors, they were analyzed using the climatic indices. The results show a significant generalized trend of decreasing water surfaces. The probable climatic causes are (i) the long period of drought from 1991 to 2005, characterized by a rainfall deficit of 3.7%, (ii) the increase in evapotranspiration of 8.5%, following the rise in temperature of 0.03°C/year, (iii) the significant increase in rainfall intensity of 0.085 mm/year. These results will constitute a scientific support to orient the decision-makers towards a sustainable management of the wetland of Nakanbé- Mané. This will necessarily involve the development of an integrated management plan for the said wetland. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243102Caractérisation des sols ferrugineux tropicaux lessivés et des sols bruns eutrophes tropicaux pour l’utilisation agricole dans le bas-fond de Goundi-Djoro (Burkina Faso)2023-03-08T13:33:19+00:00Zelbié Bassolezelbiehamaria@gmail.comIsidore Pawendkisgou Yanogo zelbiehamaria@gmail.comFulgence Talaridia Idanizelbiehamaria@gmail.com<p>La connaissance des propriétés physico-chimiques des sols est nécessaire pour l’agriculture durable visant à la fois l’accroissement des rendements agricoles et la préservation de la fertilité des sols. L’objectif de cette étude était de déterminer les caractéristiques morphologiques et physico-chimiques des sols ferrugineux lessivés et bruns eutrophes du bas-fond de Goundi-Djoro, en vue d’améliorer les pratiques agricoles. Pour ce faire, des profils pédologiques ont été ouverts et décrits sur le terrain. Des échantillons de sols ont été prélevés et analysés au laboratoire. Les résultats montrent que 82% des sols ferrugineux ont une texture grossière, limono-sableuse. Ils sont peu profonds, avec une faible capacité de rétention en eau et de nombreux éléments grossiers. Par contre, les sols bruns sont profonds, avec une texture fine de types argileux (50%) et limonoargileux (37,5%). Leurs réserves en eau sont très élevées, entre 13,10% et 22,60%. Sur le plan chimique, les sols ferrugineux sont pauvres avec des pH très fortement acides (4,7), de faibles teneurs en éléments nutritifs et en bases échangeables. Tandis que, les sols bruns sont fertiles, avec des pH faiblement acides à neutres (6,62). La qualité des sols du site pourrait être améliorée par des amendements organiques et minéraux. </p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Characterization of leached tropical ferruginous soils and tropical eutrophic brown soils for agricultural use in the lowland of Goundi-Djoro (Burkina Faso)</strong></em><br><br>Knowledge of the physico-chemical properties of soils is necessary for sustainable agriculture aimed at both increasing agricultural yields and preserving soil fertility. The objective of this study was to determine the morphological and physico-chemical characteristics of the leached ferruginous and brown eutrophic soils of the lowland of Goundi-Djoro, with a view to improving agricultural practices. To do this, soil profiles were opened and described in the field. Soil samples were taken and analyzed in the laboratory. The results show that 82% of ferruginous soils have a coarse, sandy-loamy texture. They are shallow, with low water holding capacity and many coarse elements. On the other hand, the brown soils are deep, with a fine texture of clayey (50%) and silty-clayey (37.5%) types. Their water reserves are very high, between 13.10% and 22.60%. From a chemical point of view, ferruginous soils are poor with very strongly acidic pH (4.7), low levels of nutrients and exchangeable bases. While, brown soils are fertile, with weakly acidic to neutral pH (6.62). The quality of the site's soils could be improved by organic and mineral amendments. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243103Effets de différents modes de gestion de la fertilité du sol sur les performances du niébé (<i>Vigna unguiculata</i>) et de l’Ambérique (<i>Vigna radiata</i>) à l’Ouest du Burkina Faso2023-03-08T13:39:49+00:00Kalifa Coulibalykalifacoul1@yahoo.frMamadou Traorekalifacoul1@yahoo.frAlain P.K. Gomgnimboukalifacoul1@yahoo.frLouis P. Yameogokalifacoul1@yahoo.frBernard Bacyekalifacoul1@yahoo.frHassan B. Nacrokalifacoul1@yahoo.fr<p>La gestion durable des terres reste une problématique majeure dans le contexte agricole du Burkina Faso. Cette étude a été conduite afin d’évaluer les effets de la combinaison de différentes techniques de gestion de la fertilité du sol sur le développement de 2 légumineuses, à l’Ouest du Burkina Faso. Pour ce faire, un dispositif à trois facteurs (Travail du sol, système de culture et fertilisation) et 4 répétitions a été mis en place. Le facteur travail du sol était composé des traitements T1 (Labour + RdC exportés), T2 (Labour + Enfouissement des RdC de la parcelle) et T3 (Semis direct + paillage avec RdC de la parcelle). Le facteur système de culture était constitué des traitements Ma (Maïs en culture pure), Ni (Niébé en culture pure), Am (Ambérique en culture pure), MN (Maïs en association avec le niébé) et MA (Maïs en association avec l’Ambérique). Le facteur fertilisation était composé de FM (Fumure minérale à la dose vulgarisée), fom (Fumure organo-minérale avec 2 t/ha de FO et la dose vulgarisée de FM) et FOM (Fumure organo-minérale avec 5 t/ha de FO chaque 2 ans et la dose vulgarisée de FM). Une rotation de cultures entre les légumineuses et le maïs a été effectuée sur les parcelles de culture pure de légumineuse. Le taux de couverture du sol par les légumineuses, le nombre de nodules et la biomasse racinaire des légumineuses ont été évalués au 30ème, 45ème et 60ème jours après semis (JAS) en 2018 et 2020. Les résultats montrent une augmentation significative du nombre de nodules avec T2 (25,74 nodules/pied) par rapport aux autres modes de travail du sol. Concernant le système de culture et la fertilisation, c’est le niébé en culture pure et le traitement FOM qui ont enregistré les valeurs élevées de taux de couverture du sol, de nombre de nodules et de biomasse racinaire, comparativement aux autres traitements. Les résultats montrent également que c’est l’interaction système de culture et fertilisation qui est significative pour le taux de couverture du sol, le nombre de nodules et la biomasse racinaire. On peut retenir de l’étude que le niébé se présente comme la légumineuse ayant les meilleures performances en culture pure et sous fertilisation organo-minérale avec 5 t/ha de FO chaque 2 ans et la dose vulgarisée de FM.</p> <p><em><strong>English title: Effects of different soil fertility management methods on the performance of</strong></em><em><strong>cowpea (Vigna unguiculata) and amber (Vigna radiata) in western </strong></em><em><strong>Burkina Faso</strong></em></p> <p>Sustainable land management remains a major issue in the agricultural context of Burkina Faso. This study was conducted to evaluate the effects of combining different soil fertility management techniques on the development of two legumes in western Burkina Faso. To do so, a three-factor design (soil tillage, cropping system and fertilization) and 4 replications were set up. The soil tillage factor was composed of treatments T1 (Ploughing + exported CR), T2 (Ploughing + burial of plot CR) and T3 (Direct seeding + mulching with plot CR). The cropping system factor was composed of treatments Ma (Maize in pure culture), Ni (Cowpea in pure culture), Am (Amber in pure culture), MN (Maize in association with cowpea) and MA (Maize in association with Amber). The fertilization factor was composed of FM (mineral fertilizer at the popularized rate), fom (organo-mineral fertilizer with 2 t/ha of FO and the popularized rate of FM) and FOM (organo-mineral fertilizer with 5 t/ha of FO every 2 years and the popularized rate of FM). A crop rotation between legumes and maize was conducted on the pure legume plots. Legume soil cover rate, nodule number, and root biomass of legumes were assessed at 30, 45, and 60 days after sowing (DAS) in 2018 and 2020. The results show a significant increase in nodule number with T2 (25.74 nodules/foot) compared to the other tillage modes. Regarding the cropping system and fertilization, the cowpea in pure cultivation and the FOM treatment recorded the highest values of soil cover rate, number of nodules and root biomass compared to the other treatments. The results also show that it is the cropping system and fertilization interaction that is significant for soil cover rate, number of nodules and root biomass. The study shows that cowpea is the legume with the best performance in pure culture and under organo-mineral fertilization with 5 t/ha of FO every two years and the popularized dose of FM. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243105Détermination du carbone stocké par les ligneux dans la bande de servitude de la rivière Kou dans la Province du Houet (Burkina Faso)2023-03-08T13:45:59+00:00Basirou Dembeleelbassir34@gmail.comAlain P.K. Gomgnimbouelbassir34@gmail.comJérôme T. Yameogoelbassir34@gmail.comOsée W. Ouedraogo elbassir34@gmail.comMipro Hien elbassir34@gmail.com<p>Dans un contexte de changement climatique, les écosystèmes forestiers jouent un rôle déterminant dans la séquestration du CO<sub>2</sub>. L’objectif de la présente étude était de contribuer à une meilleure connaissance du potentiel de séquestration du carbone dans le bassin versant du Kou. Des placettes circulaires de 1256,63 m<sup>2</sup> ont été matérialisées dans les types d’occupation de sol. Les données obtenues ont été utilisées dans quatre équations allométriques : FAO 1 (1997), Mbow (2009), Mbow et al. (2013), et FAO 4 afin d’estimer la biomasse (AGB). L’estimation du CO<sub>2</sub> atmosphérique, des formations s’est effectuée en multipliant le volume de carbone par 3,67. Il en ressort des résultats que le test de Kurskal-wallis (P-value < 2.2e-16) montre une différence significative entre les équations. La forêt galerie a les quantités de biomasse (2231,49 t/ha) et de carbone stocké les plus élevées (1254,5 tC/ha). La plus faible quantité de carbone stocké se trouve dans la zone des cultures irriguées (3,1 tC/ha). Le carbone atmosphérique total séquestré par les ligneux est estimé à 103 103,705 tonnes. Des actions de protection intégrale des berges du Kou pourront contribuer à accroître son potentiel de séquestration du carbone voire atténuer les effets du changement climatique. </p> <p> </p> <p><em><strong>English title: Determination of carbon stored by woody plants in the Kou River easement </strong></em><em><strong>strip in the Houet Province (Burkina Faso)</strong></em></p> <p>In a context of climate change, forest ecosystems play a decisive role in CO<sub>2</sub> sequestration. The objective of this study was to contribute to a better understanding of the potential for carbon sequestration in the Kou watershed. Circular plots of 1256.63 m<sup>2</sup> were materialized in the types of land use. The data obtained were used in four allometric equations: FAO 1 (1997), Mbow (2009), Mbow et al. (2013), and FAO 4 in order to estimate the biomass (AGB). The estimation of atmospheric CO2, formations was made by multiplying the volume of carbon by 3.67. The results show that the Kurskal-wallis test (P-value < 2.2e-16) shows a significant difference between the equations. The gallery forest has the highest amounts of biomass (2231.49 t/ha) and stored carbon (1254.5 tC/ha). The lowest amount of stored carbon is found in the area irrigated crops (3.1 tC/ha). Total atmospheric carbon sequestrated by woody species is estimated at 103,103.705 tonnes. Integral protection actions for the banks of the Kou could contribute to increasing its carbon sequestration potential and even mitigating the effects of climate change. </p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c) https://www.ajol.info/index.php/ijbcs/article/view/243108AVANT-PROPOS: Biodiversité des écosystèmes et exploitation des ressources naturelles dans un contexte de changement climatique2023-03-08T13:50:24+00:00Bilassé Zongoijbcs@yahoo.frNebnoma Romaric Tiendrebeogoijbcs@yahoo.frK. Benjamin Koamaijbcs@yahoo.frSérigne Modou Sarrijbcs@yahoo.frMoussa Diengijbcs@yahoo.frAmadé Ouedraogoijbcs@yahoo.fr<p>No Abstract</p>2023-03-08T00:00:00+00:00Copyright (c)