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Production et commercialisation de la patate douce [<i>Ipomoea batatas</i> (L.) Lam. dans les environs de Bongor


Alain Ignassou Djinet
Somé Koussao
Benoudjita Ngaryam

Abstract

Objectif: l’objectif principal de ce travail est d’étudier les pratiques agricoles sur la production de la patate douce en milieu paysan traditionnel et de sa commercialisation.

Méthodologie et résultats: Pour réaliser cette étude des enquêtes ont été menées auprès des producteurs de 4 localités aux alentours de la ville de Bongor en 2015 et 2016. Le choix des localités était essentiellement basé sur la production importante, l’accessibilité des villages et la disponibilité des producteurs.

Du résultat, il ressort que les producteurs ne produisent pas assez des boutures, ils en procurent auprès des multiplicateurs spéciaux de la localité ou des localités voisines ou des villages du Cameroun voisin. Dans la pratique culturale les buttes sont plus utilisées avec un écartement de 50 cm entre elles et les fumures minérales sont également utilisées pour améliorer le rendement. Cependant le rendement obtenu varie entre 2,6 et 13 t/ha. Les produits récoltés sont vendus aux commerçants et aux consommateurs et le gain annuel des producteurs varie entre 100.000 et 300.000 F CFA.

Conclusion et application des résultats: cette présente étude a permis de connaitre les pratiques agricoles paysannes sur la production de la patate douce, le circuit de commercialisation de la patate douce et les difficultés liées à ces pratiques. De ce fait, les résultats obtenus permettront d’améliorer les pratiques de la culture de la patate douce adoptées par les producteurs ainsi augmenter le rendement et leurs revenus.

Mots clés: Patate douce, technique culturale, rendement, gain annuel

English Abstract

Objective: The main objective of this work is to study agricultural practices on traditional sweet potato production and marketing.

Methodology and results: To carry out this study, surveys were conducted among producers in 4 localities around the city of Bongor in 2015 and 2016. The choice of localities was mainly based on the important production, the accessibility of the villages and the availability of the producers. As a result, it appears that producers do not produce enough cuttings; they get them from special multipliers of the locality or neighboring localities and villages of neighboring Cameroon. In the cultural practice the mounds are used with a distance of 50 cm between them and mineral fertilizers are also used to improve the yield. The yield  obtained varies between 2,6 and 13 t/ha. The harvested products are sold to consumers and traders and the annual gain of producers varies between 10.000 and 300.000 FCFA

Conclusion and application of results: this study has revealed peasant farming practices on sweet potato production, the sweet potato marketing system and the difficulties associated with this practices. As a result, the results obtained will improve the sweet potato crop practices adopted by the growers and increase the yield and their income.

Keywords: sweet potato, cultural practice, yield


Journal Identifiers


eISSN: 1997-5902