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Regression econometrique de l’influence de la population sur la degradation des terres


Alfred Dossa

Abstract

La population est souvent considérée à tort ou à raison comme le facteur déterminant de la dégradation de l’environnement en général et des terres en particulier, inversant ainsi le rapport « Homme-Nature ». L’objectif de la présente étude consiste à analyser la corrélation entre la population (X) et la dégradation des terres (Y). Deux modèles ont été utilisés pour mesurer la dégradation des terres (Haberl, 1997 et Imhoff et al., 2004). Les résultats de la régression linéaire montre que la corrélation entre la dégradation des terres et la population au niveau mondial selon le modèle de Haberl (1997) est R2 = 0,5536 et celle selon le modèle de Imhoff et al., (2004) est R2 = 0,8274. Ce qui traduit une influence directe de la population sur la dégradation des terres. Par contre la régression économétrique des deux modèles dans le logiciel STATA11, montre que le coefficient de X est significatif pour le premier modèle et non significatif pour le second. Par ailleurs, les deux modèles affichent une « constante » dont le coefficient est significatif. Ce qui traduit l’absence de variables pertinentes dans les deux modèles étudiés.

Mots clés: Population, dégradation, terres, régression économétrique

English Title: Econometric regression of the influence of the population on the degradation of lands

English Abstract

Population is often considered rightly or wrongly as the determining factor of the degradation of the environment generally and the lands in particular, so inverting the report "Man-Nature". The objective of the present study consists in analyzing the correlation between the population (X) and the degradation of lands (Y). Two models were used to measure the degradation of lands (Haberl, 1997 and Imhoff and al., 2004). The results of the linear regression show that the correlation between the degradation of lands and the population at the world level according to the model of Haberl (1997) is R2 = 0,5536 and that according to the model of Imhoff and al., (2004) is R2 = 0,8274. What translates a direct influence of the population on the degradation of lands. On the other hand the econometric regression of both models in the software STATA11, show that the coefficient of X is significant for the first model and not significant for the second. Besides, both models show a "constant" the coefficient of which is significant. What translates the absence of relevant variables in both studied models.

Keywords: Population, degradation, lands, econometric regression


Journal Identifiers


eISSN: 2413-354X
print ISSN: 1727-8651