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Abdominal pregancy at the University College Hospital, Ibadan: a ten-year review


O A Ayinde
C O Aimakhu
O A Adeyanju
A O Omigbodun

Abstract

Fourteen cases of abdominal pregnancy managed at the University College Hospital, Ibadan, Nigeria, over a ten-year period (January 1994 to December 2003) were reviewed. The incidence ratio of abdominal pregnancy was one in 654 deliveries. It accounted for 4.3% of ectopic pregnancies. Age range was 20 to 43 years; 63.4% of the patients were unemployed and 50% were nullipara. Pre-operative diagnosis was possible only in half of the cases. Only two patients with advanced pregnancies and live fetuses (14.3%) were allowed to have conservative management while the others had immediate laparotomy. Live birth rate was 7.1%, but overall fetal survival rate was 0%. Fetal malformations were common, with talipes equinovarus and jaw abnormalities occurring in 49.2% and 14.3% respectively. Twelve patients (85.7%) who had complete removal of the placenta, though lost more blood, had better outcome than those with placenta left in-situ. The case fatality rate was 7.1%.


RÉSUMÉ

L'étude passe en revue quartorze cas de grossesse abdominale traités au Centre Hospitalier Universitaire d'Ibadan, Nigéria, au cours d'une période de dix ans (janvier 1994 au décembre 2003). L'indice de fréquence de grossesse abdominale était 1 sur 654 accouchements. Elle était responsable de 4,3% de grossesses éctopiques. L'âge variait entre 20 et 43 ans; 63,4% des patients étaient en chômage et 50% étaient des nullipares. Le diagnostique pré-opératoire n'était possible que chez la moitié des cas. Deux malades dont les grossesses étaient avancées et qui avaient de foetus vivants (14,3%) ont été autorisées d'avoir un traitement conservateur alors que les autres ont subi la laparotomie. Le taux de naissance vivante était de 7,1%, mais le taux global de survie de foetus était de 0%. Les malformations de foetus étaient communes alors que se présentaient le pied bot varus équin et les anormalitiés de la mâchoire chez 49,2% et 14,3% respectivement. Douze malades (85,7%) dont les placentas ont été complètement enlevés ont perdu davantage de sang, ont eu un meilleur résultat que celle dont les placentas sont restés in situ. Le taux de cas de fatalité était de 7,1%.


Afr J Reprod Health Vol.9 (1) 2005: 123–127

Journal Identifiers


eISSN: 1118-4841