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Contribution de la formation en épidémiologie de terrain (FETP) au renforcement des systèmes de surveillance et des ripostes contre les épidémies et autres évènements de santé publique Contribution of training in field epidemiology (FETP) to strengthening surveillance systems and responses to epidemics and other public health events


Bernard Sawadogo
Isidore Bonkougou
Isidore Traore
Desire Dahourou

Abstract

Introduction: De janvier 2008 à juin 2016, le Mali n'a notifié aucun cas de coqueluche. En juillet 2016, Bafoulabé a signalé 38 cas suspects de coqueluche dans le village de Djombomadji à Dialakon. L’objectif était de décrire cette épidémie en temps, lieu et personne. Méthodes: Nous avons mené une étude transversale descriptive à Dialakon de mars à août 2016. Un cas suspect de coqueluche était toute personne présentant une toux paroxystique avec ou sans vomissements, fièvre, dyspnée ou éternuement. Nous avons effectué une recherche active de cas. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire et analysées en temps, lieu et personne. Résultats: Au total, 112 cas suspects de coqueluche enregistrés sur 7238 habitants (taux d'attaque : 16/1000) avec zéro décès. L'âge médian était de 4 ans, étendu de 3 mois-13 ans, 52% étaient de sexe féminin. Parmi les cas, 4% étaient complètement vaccinés contre la coqueluche. Tous les cas provenaient du village de Djombomadji. L'épidémie avait commencé le 10 mars, avec 2 pics le 16 mai et le 16 juin 2016 qui avaient respectivement 20 et 16 cas. Le nombre de cas a ensuite progressivement diminué jusqu'au 26 juillet 2016 quand les 2 derniers cas ont été enregistrés. Conclusion: L'épidémie a duré 5 mois, la majorité des cas ont eu lieu le 16 mai 2016, étaient du sexe féminin, n'étaient pas vaccinés et provenaient du village de Djombomadji. Tous les cas ont été traités, les enfants non malades ont été vaccinés et la population a été sensibilisée.


 


Journal Identifiers


eISSN: 2664-2824