Main Article Content

Infections néonatales: quelle est la place des antécédents obstétricaux dans la prévention du risque ?


Adonis Nyenga
Olivier Mukuku
Augustin Mulangu Mutombo
Oscar Numbi Luboya

Abstract

La majorité de ces décès néonatals est due aux infections (30-40% contre 27% pour la prématurité et 23% pour les détresses respiratoires) parmi lesquelles la gravité des infections néonatales bactériennes est connue. L'étude prospective que nous avons menée dans l'unité de néonatologie des Cliniques Universitaires de Lubumbashi sur une période allant du 1er août 2011 au 31 juillet 2012 dans le but d'attribuer une valeur  prédictive aux différents facteurs obstétricaux de risque infectieux dans la survenue de l'infection chez le nouveau-né nous montre qu'il existe une association significative entre l'infection néonatale et les antécédents obstétricaux suivants: l'infection urogénitale non traitée au cours du dernier mois de grossesse (OR=26,40; IC95% : 3,34-208,63), la rupture prématurée des membranes de plus de 12 heures avant l'accouchement (OR=14,71; IC95% : 4,77-45,34) et l'absence de surveillance prénatale de la grossesse (OR=2,55; IC95% : 1,35-4,83). C'est ainsi qu'une identification des nouveau-nés à risque sur base de ces antécédents  obstétricaux maternels permettrait une intervention en amont et donc une approche efficiente dans la prévention des conséquences liées à l'infection du nouveau-né.

Key words: Infection, néonatale, mortalité, antécédents obstétricaux, Lubumbashi


Journal Identifiers


eISSN: 1937-8688