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Poverty and HIV/AIDS in South Africa: an empirical contribution


Lerato Sonia Tladi

Abstract

This study sets out to establish and explain the empirical link between HIV/AIDS and poverty using data collected by the 1998 South African Demographic and Health Survey (SADHS).Analysis is restricted to women of reproductive age (15 - 49 years).The results indicate an increased risk of HIV infection among the poor, due to poverty-related characteristics of low education and low knowledge of the means of avoiding HIV infection, as opposed to the non-poor. Moreover, the poor and the less educated were found to be more likely not to use condoms than the non-poor. The results do not, however, provide the reasons for these relations and as such further research is required. One possible explanation was financial dependence on their partners, as it was found that women who received money from their partners, as well as those who came from households where hunger was a common phenomenon, were more likely not to use condoms because their partners disliked condoms, than those who did not receive money from their partners. The results also hinted at the intricacy of the poverty- HIV/AIDS relationship, so that it was not only low socio-economic status that increased susceptibility to HIV infection but also high socio-economic status.

Keywords: HIV/AIDS, poverty, HIV knowledge, condom use.


Résumé


Cette étude a pour but d'établir et d'expliquer un lien empirique entre le VIH/SIDA et la pauvreté en utilisant des données recueillies par l'Enquête Démographique et de Santé sud-africaine (SADHS) de 1998. L'analyse se limite aux femmes d'un âge de reproduction (15 - 49 ans). Les résultats indiquent un risque plus élevé d'infection de VIH parmi les pauvres. Ceci à cause des traits particuliers d'une éducation très basse liée à la pauvreté et la connaissance très réduite des moyens d'éviter l'infection par le VIH chez les pauvres en comparaison aux personnes aisées. D'autant plus qu'on a constaté que les pauvres et moins éduquées étaient plus disposés à ne pas utiliser les préservatifs par rapport aux personnes aisées. De ce fait, il est nécessaire de prendre la recherche plus loin. Une explication possible fut la dépendance financière de femmes sur leurs partenaires, puisqu'on a constaté que les femmes qui reçoivent l'argent de leurs partenaires ainsi que celles qui vivent dans des foyers sans nourriture étaient plus disposées à ne pas utiliser les préservatifs parce que leurs partenaires n'en veulent pas, que pour les femmes qui ne reçoivent pas d'argent de leurs partenaires. Les résultats ont aussi fait allusion à la complexité de la relation pauvreté-VIH/SIDA en montrant que le statut socio-économique assez bas n'est pas le seul responsable de la susceptibilité à l'infection du VIH élevée mais que le contraire et aussi vrai.

Mots clés:VIH/SIDA, pauvreté, connaissance du VIH et l'utilisation des préservatifs.


Journal Identifiers


eISSN: 1813-4424
print ISSN: 1729-0376