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Profil épidemiologique et facteurs associés à l’ictère neonatal chez les nouveau-nés malades, hospitalisés aux Cliniques Universitaires de Kinshasa Epidemiological profile and factors associated with neonatal jaundice in sick newborns attending Kinshasa University Hospital


Augustin Odiko Omekoko
David Vakanda Nzolanzo
Laetitia Mpola Mavinga
Aimée Masaya Mupuala
Thérèse Bakabumvua Biselele
Bruno-Paul Muyala Tady

Abstract

Context and objective. Neonatal jaundice is a common symptom. The objective of the present study was to update the epidemiological profile and identify the factors associated with neonatal jaundice in sick newborns.


Methods. A descriptive cross-sectional study was conducted from June 2022 to April 2023 at the Kinshasa University Hospital. The study included sick newborns who presented with mucocutaneous jaundice. Sociodemographic, perinatal, clinical and paraclinical variables were sought.


Results. Out of 152 sick newborns, 102 (67.1 %) cases of jaundice were identified. Full-term newborns (72.5 %), born vaginally (67.6 %) and whose mothers had presented with urogenital infections (98 %) and blood group O (53 %) rhesus positive (97.1 %) were the most represented. Jaundice appeared in the first week of life (85.3 %). Baseline total serum bilirubin was between 10 and 15 mmol/L (57.8 %). The infectious origin was noted in 85 % of cases (Klebsiella pneumoniae in 50 % of cases). Conventional phototherapy was used in 74.5 %. Vaginal delivery was the only associated factor (p=0.001).


Conclusion. Neonatal jaundice is common in sick newborns. The infectious etiology must be systematically sought. Appropriate management helps reduce the occurrence of neurosensory after effects.


Contexte et objectifs. L’ictère néonatal est un symptôme fréquent. L’objectif de la présente étude était d’actualiser le profil épidémiologique et d’identifier les facteurs associés à l’ictère néonatal chez les nouveau-nés malades.


Méthodes. Une étude transversale descriptive a été menée de juin 2022 à avril 2023 aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. L’étude a concerné les nouveau-nés malades ayant présenté un ictère cutanéomuqueux. Les variables sociodémographiques, périnatales, cliniques et paracliniques ont été recherchées.


Résultats. Sur 152 nouveau-nés malades, 102 (67,1%) cas d’ictère ont été identifiés. Les nouveau-nés à terme (72,5%), nés par voie basse (67,6%) et dont les mères avaient présenté des infections uro-génitales (98%) et de groupe sanguin O (53%) rhésus positif (97,1%) étaient les plus représentés. L’ictère s’est manifesté dans la première semaine de vie (85,3 %). La bilirubine sérique totale initiale se situait entre 10 et 15 mmol/L (57,8 %). L’origine infectieuse était notée dans 85 % des cas (Klebsiella pneumoniae dans 50 % des cas). La photothérapie conventionnelle a été utilisée chez 74,5 %. L’accouchement par voie basse était le seul facteur associé (p=0,001).


Conclusion : L’ictère néonatal est fréquent chez les nouveau-nés malades. L’étiologie infectieuse doit être recherchée systématiquement. Une prise en charge appropriée permet de réduire la survenue de séquelles neurosensorielles.


Journal Identifiers


eISSN: 2313-3589
print ISSN: 2309-5784