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Adénomes hypophysaires en milieu hospitalier au CHU Sylvanus Olympio de Lomé (Togo) Pituitary adenomas in hospital area in chu sylvanus olympio of lome (Togo)


T Tchamdja
K Kodjo
L Djalogue
L.Y. Kaaga
K.E. Mossi
B.K. M’bortché
K.E. Sedzro
K.A. Djagadou
M.A. Djibril
A. Balaka

Abstract

Objectif : Déterminer le profil épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif des adénomes hypophysaires au Togo.


Méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective qui s’est déroulée du 1er juillet 2018 au 1er juillet 2020. Ont été inclus dans l’étude tous les patients dont le diagnostic d’adénome hypophysaire a été retenu avec confirmation à l’imagerie hypophysaire.


Résultats : Nous avons colligé 12 cas d’adénomes hypophysaires. Une prédominance féminine était notée avec un sexe ratio de 0,71. L’âge moyen était de 42,67 ans avec des extrêmes de 16 à 63 ans. Le motif de consultation était dominé chez la femme par les galactorrhées (06 cas) et chez l’homme par la dysfonction érectile (02 cas). La symptomatologie tumorale était prédominante dans les deux sexes avec essentiellement des céphalées et/ou troubles de la vue (06 cas) des cas. L’exploration des axes hypophysaires révélait que l’axe le plus perturbé était l’axe lactotrope, avec une prolactinémie élevée (10 cas). L’hypocortisolisme existait 04 patients suivi d’insuffisance gonadotrope retrouvé chez 03 patients. On notait une insuffisance thyréotrope chez 02 sujets. L’imagerie hypophysaire était pathologique dans tous les cas et retrouvait 06 cas de macroadénomes et 06 cas de microadénomes. Les prolactinomes étaient les plus fréquemment rencontrés dans notre population (8 cas). S’agissant de la prise en charge thérapeutique, 10 personnes ont bénéficié d’un traitement médical dont 6 ont reçu un traitement d’hypersécrétion et 4 ont reçu un traitement hormonal substitutif. Une patiente a été opérée et la voie d’abord était trans-sphénoïdale. L’évolution n’était pas précisée dans 02 cas. Elle était jugée favorable pour 08 cas et 02 de nos patients étaient perdus de vue dès le diagnostic posé.


Conclusion : Les adénomes hypophysaires sont rares au Togo. Les prolactinomes restent le type d’adénome hypophysaire le plus fréquemment retrouvé.


Objective: To determine the epidemiological, diagnostic, therapeutic and evolutionary profile of pituitary adenomas in Togo.


Methods: This was a retrospective study that took place from July 1, 2018 to July 1, 2020. All patients whose diagnosis of pituitary adenoma was confirmed with pituitary imaging were included in the study.


Results: We collected 12 cases of pituitary adenomas. A female predominance was noted with a sex ratio of 0.71. The average age was 42.67 years with extremes from 16 to 63 years. The reason for consultation was dominated in women by galactorrhea (06 cases) and in men by erectile dysfunction (02 cases). Tumor symptomatology was predominant in both sexes with mainly headache and/ or vision disorders (06 cases) of cases. Exploration of pituitary axes revealed that the most disturbed axis was the lactotropic axis, with high prolactinemia (10 cases). Hypocortisolism existed 04 patients followed by gonadotropic insufficiency found in 03 patients. Thyrostope insufficiency was noted in 02 subjects. Pituitary imaging was pathological in all cases and found 06 cases of macroadenomas and 06 cases of microadenomas. Prolactinomas were most frequently encountered in our population (8 cases). Regarding therapeutic management, 10 people received medical treatment (6 received hypersecretion treatment and 4 received hormone replacement treatment) . A patient was operated on and the pathway was trans-sphenoidal. The evolution was not specified in 2 of cases. It was considered favorable for 08 cases and 02 of our patients were lost from sight upon diagnosis.


Conclusion: Pituitary adenomas are rare in Togo. Prolactinomas remain the most frequently found type of pituitary adenoma.


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eISSN: 2413-354X
print ISSN: 1727-8651