La domination de l’assainissement autonome et le risque sanitaire dans la ville de lome la problematique de la gestion des eaux usees domestiques

Abstract

Sanitation Directive Chart (SDC) was approved in 1986 concerning the city of Lome for improving. The healthiness problems had forestalled in its fundamental point, a self-governing healthiness generalization
by putting in place water closet in the in replacement of the traditional toilet and a privatisation of disposal toilet services. After 20 years of practicals, the problem of used waters, excretas are far to disappear, thus creating a real sanitary risk at important level. The water closet generalization seems not effective, since each year, about 6000 new inhabiting homes are constructed without adequate planning. If the water closet disposal service is really privatised as the chart anticipated it, its political frame work presents a great failure. The
excretas are thrown in rubbish dump not too far from homes, cultivating fields, beach while bath used water, kitchen, laundry are tipped on courtyards, streets, forming some times a bodily watery mad.
The anticipated public toilets aimed to relieve housekeepings without sanitary system are in insufficient number, their stream together with enormous charges are simply, for some of them are drained in the
lagoon. Financial resources mobilisation to help the weak housekeeping incomes is at a stagnate process. After 20 years and the national healthiness fund still none exists.. Together with wastemen’s cooperation, which is less anxious than environmental problems, displaying a growing relactancy to voice out their preference and the population keep on drowning in non cine actions. This means that a SDC based on laying of hands as rule and leaned up with hierarchical commandment is not only enough to blow a dynamic new life into the stabilisation and reduce potential risks. A new form of stabilisation politic and human based on the principle of mutual agreement taking spontaneously into account will enable it to be stabilised

Le Plan Directeur de l’Assainissement (PDA) validé en 1986 pour la ville de Lomé pour améliorer les problèmes de salubrité, prévoyait dans sa ligne fondamentale une généralisation de l’assainissement
autonome avec la mise en place sur tout le territoire de la ville des fosses septiques en remplacement des fosses étanches et une privatisation des services de vidange. Après 20 ans d’application, les problèmes des eaux usées et des excrétas sont loin de disparaître et le niveau du risque sanitaire est réel voir très réel. La généralisation des fosses septiques est loin d’être effective car chaque année, environ 6000 nouvelles maisons sont construites sans infrastructures. Si le service de vidange est réellement privatisé comme le prévoyait le plan, son encadrement par la politique publique présente une énorme défaillance. Les excrétas se retrouvent dans les lieux de déversement, dans les champs, sur les plages ou encore sont tout simplement enfouis et les eaux de douche, de lessive et de cuisine se retrouvent soit dans la cour des concessions, soit dans les rues formant des fois des marres de boues. Les latrines publiques prévues et qui devraient soulager les ménages sans sanitaires sont encore en nombre insuffisant et leurs effluents composés d’énormes charges sont tout simplement, pour certains d’entre eux drainés dans la lagune. La mobilisation des ressources financières pour aider les ménages à faible revenu est un processus immobile et après plus de 20 ans le Fond National d’Assainissement est inexistant. Les régimes gestionnaires font
face à un état d’ingouvernabilité du secteur, avec une corporation de vidangeurs peu soucieux aux problèmes environnementaux développent une réticence croissante à se laisser dicter leurs préférences et
une population qui se noie dans les actions inciviques. Une nouvelle forme de conduite de la politique de l’assainissement basée sur les principes échangiste et consensualiste, tenant compte des pratiques
spontanées, permettra à Lomé d’être mieux assainie