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Le diagnostic des pleurésies malignes : peut-on se contenter de la cytologie dans un pays à ressources limitées ?


A.T. Bambara
M. Djibril
A.S. Ouédraogo
K. Boncoungou/Nikièma
S. Maïga
B. Koumbem
G. Ouédraogo
A.R. Ouédraogo
K.A. Sondo
G. Badoum
M.S. Ouédraogo
M. Ouédraogo

Abstract

Nous avons mené cette étude dans le but d’analyser les performances de la cytologie du liquide pleural dans le diagnostic des pleurésies malignes à Ouagadougou. Il s’est agi d’une étude rétrospective sur la base de dossiers de patients reçus dans trois formations sanitaires de la ville de Ouagadougou du 1er août 2009 au 30 juillet 2015. Ont été inclus les cas de pleurésies malignes prouvées ainsi que les cas de pleurésies d’origine très probablement maligne. Quatre-vingts dossiers ont été retenus. Le taux de positivité de la cytologie était de 55%, contre 36,9% de positivité à l’histologie. Le cancer du poumon a été le plus souvent à l’origine des pleurésies néoplasiques (27,5%) suivi du cancer du sein (18,7%). Il y avait concordance entre l’histologie de la tumeur primitive et le compte rendu de la cytologie pleurale dans 12 cas. La biopsie pleurale à l’aveugle a permis le diagnostic de pleurésie maligne dans 36,1% des cas de cytologie négative. La survie des patients était indépendante de la positivité de la cytologie. Dans notre contexte de pays à ressources limitées, la cytologie du liquide pleurale reste incontournable, mais sa sensibilité pourrait être améliorée par le respect des recommandations en matière de bonnes pratiques.

Mots-clés : Pleurésie malignes, cytologie, cancer, Ouagadougou


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print ISSN: 1011-6028