Main Article Content

Accelerating the transfer of improved production technologies: controlling African cassava mosaic virus disease epidemics in Uganda


G.W. Otim-Nape
A Bua
Y Baguma

Abstract

Since 1988, epidemics of African cassava mosaic disease (ACMD) caused by a whitefly-transmitted geminivirus have caused severe devastation in Uganda resulting in food shortages and famine in some areas. In order to control the disease and restore food security in the country, appropriate technologies had to be developed and transferred quickly to farmers. A diagnostic survey was undertaken in areas severely affected by ACMD in order to understand farmers' knowledge and practices for controlling the disease. Results showed that farmers are aware of ACMD and use what they consider to be resistant varieties, select healthy planting material; rogue infected plants and change varieties in attempts at control. This information was used to develop control measures. Improved genotypes TMS 30572, TMS 60142 and TMS 30337 were compared with the local ones in multilocational and on-farm trials. The three genotypes proved superior and acceptable according to farmers' selection criteria and were released as Migyera, Nase 1 and Nase 2, respectively. A national network of cassava workers (NANEC) was created to address the problem of technology transfer. An integrated strategy for the multiplication and distribution of 'clean' virus-free stocks of the improved varieties was developed and used by NANEC. Three approaches were used for multiplication:- at institutional farms, by farming groups and by individual farmers. By 1993,466 ha of the improved varieties were available to supply cuttings that were distributed to farmers in 26 districts seriously affected by ACMD. The advantages and disadvantages of each multiplication strategy are discussed. It is concluded that indigenous knowledge must be acquired and utilised in order to accelerate transfer of agricultural production technologies. The value of such new technologies must be tested in different agroecological conditions and farmers' circumstances, and the best technologies selected based on farmers' criteria and priorities. Moreover, obstacles to adoption must be identified and overcome.

Key Words: Cassava, African cassava mosaic virus disease, control measures, farmers' indigenous knowledge, on-farm trials, technology transfer, propagation/distribution, virus-resistant varieties

 

 

Depuis 1988, dés épidémies de la mosaïque africaine du manioc (ACMD), provoquées par un virus transmis par une mouche blanche, sont à l'origine de gros dégâts dans les champs de manioc en Ouganda avec, pour conséquences, des pénuries alimentaires et une famine dans certaines régions. Dans le but de contrôler la maladie et de restaurer la sécurité alimentaire dans le pays, des technologies appropriées doivent êtrê développées et transférées rapidement vers les agriculteurs. Une campagne de diagnostic a été entreprise dans les régions sévèrement affectées par la maladie de façon à connaître la perception de la maladie par les agriculteurs et les pratiques qu'ils mettent en oeuvre pour la contrôler. Les résultats montrent que ces derniers sont avertis de la maladie, qu'ils utilisent ce qu'ils considèrent être des variétés résistantes, qu'ils sélectionnent des boutures saines, éliminent les plants infestés et changent de variétés pour contrôler la maladie. Les génotypes amétiorés TMS 30572, TMS 60142 et TMS 30337 ont été comparés avec les génotypes locaux dans des essais multilocaux et à la ferme. Ces trois génotypes se sont révélés supérieurs, acceptables selon les critères de sélection des agriculteurs et ont été diffusés sous les noms de Migyera, Nase 1 et Nase 2 respectivement. Un réseau national de chercheurs (NANEC) a été créé pour traiter le problème du transfert de technologies. De la même façon, une stratégie intégrée pour la multiplication et la distribution de boutures saines exemptes de virus a éte développée et utilisée par le NANEC. Trois types de multiplication ont été utilisés: sur les fermes expérimentales, par des groupes de fermiers (spécialement les femmes) et par les agriculteurs individuels. Au cours de l'année 1993, 446 hectares de variétés amétiorées étaient disponibles pour las fourniture de boutures qui furent distribuées aux agriculteurs dans 26 districts fortement infestés par la mosaïque du manioc. Les avantages et inconvénients de chaque stratégie de multiplication sont discutés. On peut en conclure que dans le but d'accélérer le transfert des technologies de la production agricole, le savoir local dolt être assimilé et utilisé. La valeur de telles technologies nouvelles dolt être testée dans différents contextes agro-éecologiques et situations de la ferme, et les meilleures technologies basées sur les critères et les priorités de fermiers doivent être sélectionnées. De plus, les obstacels a leur adoption par les agriculteurs doivent être sélectionnées. De plus, les obstacles à leur adoption par les agriculteurs doivent être identifiés et éliminés.

Mots Clés: Manioc, Épidémie de la mosaïque africaine du manioc, contrôler la rualadie, trnsfert de technologie, variétés résistantes du virus


Journal Identifiers


eISSN: 2072-6589
print ISSN: 1021-9730