Main Article Content

Utilisations des plantes désignées comme adventices par les populations riveraines de la forêt classée de Sanaimbo (centre-est de la Côte d’Ivoire).


Awa Touré
Yao Célestin Amani
Lydie Marie Dominique Adou
Joseph Ipou Ipou

Abstract

Objectifs : En agronomie, les adventices sont considérées comme nuisibles et l’on cherche toujours des méthodes de lutte pour réduire leur impact sur la production des cultures agricoles. Mais comme toute plante, elles peuvent posséder des vertus. Ce travail vise à déterminer les utilisations faites des plantes « adventices » par les populations paysannes des villages environnants la forêt classée de Sanaimbo située au centre-est de la Côte d’Ivoire.
Méthodologie et résultats : La méthode d’approche est une enquête ethnobotanique réalisée auprès des populations. Elle s’est faite par une interview directe sur la base d’un questionnaire préalablement conçu. L’étude a montré que les populations riveraines de la forêt classée de Sanaimbo, connaissent et maintiennent dans leurs champs environ 77 espèces d’adventices qu’elles utilisent à plusieurs fins. Ainsi, elles sont employées à 79% dans la médecine traditionnelle, 11% dans l’alimentation et 10% dans les autres domaines tels que la chasse, l’habitat, la vannerie.
Conclusion et applications des résultats : Le fort taux d’utilisation des mauvaises herbes dans le domaine thérapeutique montre bien, que les populations de ces localités dépendent plus de la médecine traditionnelle et de la phytothérapie que de la médecine moderne qu’elles jugent coûteuse.

Mots clés : Mauvaise herbe, ethnobotanique, forêt classée, centre-est, Côte d’Ivoire


Journal Identifiers


eISSN: 1997-5902