Identification of the host plants of <i>Nedotepa curta</i> (Homoptera: Cicadellidae), carrier of the phytoplasma responsible for the lethal yellowing disease of the coconut palm in Côte d'Ivoire

Abstract

Objectives: to identify among the species of Arecaceae and weeds tested positive for the phytoplasma responsible for the Lethal yellowing of the coconut palm in Grand-Lahou, those that are host plants of Cicadellidae Nedotepa curta, carrier of this phytoplasma. In addition, to assess the abundance and spatio-temporal distribution of adults on the various plants identified as hosts.
Methodology and Results: The identification of the host plants was done by a visual examination of Arecaceae and weeds in order to detect the presence of clusters, larvae, exuviae and adults of N. curta. The abundance and spatio-temporal distribution are made using yellow glue traps hoisted in the crown of ten plants of each Arecaceae where the presence of clusters, larvae, exuvia and adults has been detected by N. curta. The trap survey was done once a week for twelve months. The results identified that only Arecaceae Cocos nucifera and Elaeis guineensis as host plants for Cicadellidae N. curta. The long dry season shows the highest average abundances with the peak in December (22.1 ± 0.78) on C. nucifera and the peak in January (24.8 ± 0.52) on E. guineensis. Low average abundances were recorded during the main rainy season, the lowest in June on C. nucifera (5.3 ± 0.64) and on E. guineensis (8.5 ± 0.92). As for the spatio-temporal distribution of the population of N. curta differs according to the different months of the year.
Conclusion and Application of results: C. nucifera and E. guineensis were identified as the two host plants of N. curta with average abundances and a spatio-temporal distribution, which differ according to the host plant. This information makes it possible firstly to have a catalogue of N. curta host plants, secondly to adopt cultural by avoiding the establishment of C. nucifera plantations close to E. guineensis plantations, thirdly to understand the spread of this disease and finally to implement vector control strategies.

Objectifs : cette étude avait pour objectifs d’une part d’identifier parmi les espèces d’Arecaceae et d’adventices testés positifs au phytoplasme responsable du jaunissement mortel du cocotier à Grand-Lahou, celles qui sont des plantes hôtes de Nedotepa curta, porteur de cet phytoplasme. D’autre part, d’évaluer l’abondance et la répartition spatio-temporelle des adultes sur les différentes plantes identifiées comme hôtes.
Méthodologie et résultats : l’identification des plantes hôtes s’est faite par un examen visuel des Arecaceae et adventices afin de déceler la présence d’amas, de larves, d’exuvie et d’adulte de N. curta. L’abondance et la répartition spatio-temporelle sont faites à l’aide de pièges jaunes à glue hissé dans la couronne de dix plantes de chaque Arecaceae où a été décelée la présence d’amas, de larves, d’exuvie et d’adulte de N. curta. Le relevé des pièges s’est fait une fois par semaine durant douze mois. Les résultats ont permis d’identifier que seuls les Arecaceae Cocos nucifera et Elaeis guineensis comme plantes hôtes à la Cicadellidae N. curta. La grande saison sèche présentent les abondances moyennes les plus élevées avec le pic en Décembre (22,1 ± 0,78) sur C. nucifera et le pic en Janvier (24,8 ± 0,52) sur E. guineensis. Les faibles abondances moyennes ont été relevées durant la grande saison des pluies, dont la plus faible au mois de Juin sur C. nucifera (5,3 ± 0,64) et sur E. guineensis (8,5 ± 0,92). Quant à la répartition spatio-temporelle de la population de N. curta diffère en fonction des différents mois de l’année.
Conclusion et application des resultats: C. nucifera et E. guineensis ont été identifiés comme les deux plantes hôtes de N. curta avec des abondances moyennes et une répartition spatio-temporelle qui diffèrent selon la plante hôte. Ces informations permettent d’abord de disposer d’un catalogue de plantes hôtes de N. curta, ensuite d’adopter une lutte culturale en évitant la mise ne place de plantations de C. nucifera proches des plantations de E. guineensis et enfin de comprendre la dissemination de cette maladie et mettre en oeuvre des strategies de contrôle du vecteur.