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Réussir le compostage en fosses dans un système intégré (culture/élevage) à l’environnement des parcs à karité au Nord de la Côte d’Ivoire


Konan Alphonse Alui
Saraka Didier Martial Yao
Kouamé Antoine N'Guessan
Pkagni Antoine Ble
N’Dri Marie Thérèse Kouame
Nafan Diarrassouba

Abstract

Il y a longtemps que le compost est considéré comme une source importante de matière organique pour rehausser la fertilité des sols. C’est dans ce contexte que cette fiche technique a été élaborée afin de montrer la manière dont il faut réussir le compostage en fosses à partir de biodéchets issus des systèmes intégrés cultures/élevages sous peuplements de karité au Nord de la Côte d’Ivoire. Le matériel utilisé dans ce processus de compostage est constitué de biodéchets (résidus de cultures, pailles issues de la végétation naturelle, etc.) et de l’eau. De plus, des fosses fumières en terre ou construites en briques de ciment et de petits matériels pouvant transporter les déchets sont également nécessaires. Le processus de compostage débute par le choix de l’emplacement de la fosse à l’ombre et à côté d’un point d’eau. Il faut ensuite, creuser une série de trois trous (fosses) de 2 m x 1 m et de 1 m de profondeur ou construire des fosses construites en brique de ciment dont les dimensions suggérées sont : 2 m x 1,20 m x 0,8 m soit une capacité 1,92 m3. Le remplissage de la fosse débute par un arrosage léger du fond de la fosse, suivi de la disposition des éléments organiques grossiers découpés vers les éléments fins. Le processus du compostage démarre en début de saison sèche, au plus tard 2 mois après les récoltes (de février-mars). Le compost est mûr lorsque l’on ne reconnaît plus les biodéchets qui le composent. Le rendement moyen en compost mature d’une fosse est de 1,10 tonnes soit 3,30 tonnes pour l’ensemble des trois fosses. Une fois en maturité, il existe deux modes d’utilisations du compost : épandage à la volée et l’apport localisé. 


Journal Identifiers


eISSN: 1997-5902