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Evaluating the pertinence of foreign languages (German, Spanish, Arabic, Chinese, Italian) in Cameroon’s education curriculum: needs for reform of the curriculum and language in education policy


Herbert Rostand Ngouo

Abstract

The ongoing debate regarding the decolonisation of Africa should focus primarily on the domain of education, as ideologies about languages are  reflected, implemented and reproduced in the language in education policy (LIEP) of a country. Most African countries have inherited the Western  model of LIEP giving primacy to ex-colonial languages as official languages and as languages of education, media, and administration. Some  countries, like Cameroon (host to more than 270 African languages), have gone beyond preferring French and English as a medium of instruction,  and have added more foreign languages (German, Spanish, Chinese, Italian, and Arabic) in secondary schools and universities, to the detriment of  national languages. Most studies on language policy address the issue of language as a medium of instruction and neglect to critically evaluate the  pertinence and relevance of the generalised teaching/learning of foreign languages in schools and universities in Cameroon. This study looks at the  connection between the teaching of foreign languages and the transnational aspirations of Cameroonians. The data were collected from  discussions on two Facebook threads questioning the topic, discussions with lecturers of foreign languages at universities, and a meta-synthesis  analysis of existing statistics about international migration for educational purposes. The findings reveal that there inbound international migration  flux is associated with language but is not the most crucial factor. As a result, the study suggests either suppressing the generalised teaching of  foreign languages in the francophone subsystem of education and setting up a public-private partnership or at least suppressing the Spanish and  Italian languages whose knowledge has not provided any direct benefit for the majority of the learner. The cost of running those languages is not  equivalent to the return.


Le débat en cours sur la décolonisation de l’Afrique devrait mettre l’éducation au centre. En effet, les idéologies sur les langues sont reflétées, mises  en oeuvre et reproduites dans la politique linguistique de l’éducation (LIEP) d’un pays. La plupart des pays africains ont hérité des politiques  linguistiques donnant la primauté aux langues ex-coloniales comme langues officielles et comme langues de l’éducation, des médias et de  l’administration. Certains pays, comme le Cameroun (regorgeant plus de 270 langues), sont allés au-delà. Préférant le français et l’anglais comme  langue d’enseignement, le Cameroun a ajouté des langues étrangères (allemand, espagnol, chinois, italien et arabe) dans les établissements  secondaires et les universités, au détriment des langues nationales. La plupart des études sur les politiques linguistiques abordent la question de la  langue comme moyen d’enseignement et négligent d’évaluer de manière critique la pertinence de l’enseignement/apprentissage généralisé des  langues étrangères dans les écoles et les universités au Cameroun. Cette étude s’intéresse au lien entre l’enseignement des langues étrangères et  les aspirations transnationales des Camerounais. Les données ont été recueillies à partir de discussions sur deux fils de commentaires Facebook  portant sur le sujet, des échanges avec des enseignants de langues étrangères dans des universités et d’une analyse méta-synthétique des  statistiques existantes sur la migration internationale à des fins éducatives. Les résultats révèlent que le flux migratoire international entrant est  associé à la langue mais la langue n’est pas le facteur le plus déterminant. En conséquence, l’étude suggère une réforme des curricula conduisant à  la suppression de l’enseignement généralisé des langues étrangères dans le sous-système éducatif francophone. En revanche si cette option  extrême n’est pas envisagée, il faut supprimer les langues espagnole et italienne dont la connaissance n’a apporté aucun bénéfice direct à la  majorité des apprenants.


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eISSN: 2617-3948
print ISSN: 2617-393X