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Wasted Citizenship? Reclaimers and the Privatised Expansion of the Public Sphere


M Samson

Abstract

A large body of literature explores changes in the public sphere related to the transfer of services and activities performed by the public into the private sector. Less attention has been paid, however, to the privatised expansion of the public sphere. This article explores such a process in Metsimaholo, South Africa, where the municipality sought to bring landfill recycling into the realm of public policy through a public-private partnership. As informal reclaimers had salvaged recyclables at the dump for several decades, this contract amounted to an enclosure of the waste commons which dispossessed them of control over their livelihood and confined them to the informal economy. Countering structuralist accounts of accumulation by dispossession and top-down approaches to governmentality, the article focuses on how reclaimers contested these processes. It argues that before the reclaimers could negotiate with the state, they needed to mount an ‘ontological insurrection’ to counter their dismissal as mere ‘detritus’ and demand that the conception of the public sphere be expanded to include them as legitimate actors in the realm of public policy. While this may result in a reconfiguration of the public sphere, it is unclear whether it would challenge the current privatised nature of its expansion.

Résumé
Il existe une littérature abondante sur le transfert des services et activités du domaine public vers le privé. Cependant, la privatisation de l’expansion de l’espace public a été négligée. Cette étude analyse les processus sociaux de contestation par lesquels la Municipalité de Metsimaholo, en Afrique du Sud, a cherché à formaliser la récupération des matériaux recyclables sur la décharge publique de Sasolburg et à ramener ces activités dans la l’espace de la politique publique à travers un contrat signé avec une compagnie de promotion économique des noirs. Les récupérateurs informels ayant pratiqué la récupération sur cette décharge pendant de nombreuses années, cette tentative par la ville revient donc à interdire l’accès à cette décharge collective privant du coup les récupérateurs du contrôle de leurs moyens de subsistance. L’article défie la perspective structuraliste de l’accumulation par la dépossession et de l’approche paternaliste de la gouvernance. Cette étude analyse la résistance des récupérateurs par rapport à ce processus. Elle défend qu’une « insurrection ontologique » était nécessaire de la part des récupérateurs informels avant de pouvoir négocier avec l’Etat et contrecarrer le rejet qu’ils subissent comme les « détritus », et exiger que
l’expansion de l’espace public les prenne en compte en tant qu’acteurs légitimes dans l’arène des politiques publiques. Même si ceci peut résulter
à une reconfiguration de l’espace public, le fait que sa nature privatisée puisse être remise en cause n’est toujours pas évident.


Journal Identifiers


eISSN: 0850-3907