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Effect of living conditions on genital mutilation practices among adolescent girls in West Africa: A pooled analysis from demographic and health surveys


Pacome E. Acotcheou
Jacques Z. Saizonou
Alphonse M. Affo
Justin Dansou
Patrick Makoutode

Abstract

Despite commitments and interventions, Female Genital Mutilations (FGM) practice persists in West African countries. This research analyzes the effect of living conditions on FGM practice. Data were sourced from thirty-four demographic and health surveys conducted between 1995 and 2020 in 12 countries. The study sample consisted of 69,971 adolescent girls aged 15-19 years. Meta-regression analysis and binary logistic regression analyses showed the effect and relative contribution of study covariates on the phenomenon. The overall average prevalence of FGM is 40.7%, with a mixed effect of living conditions on FGM practice. The factors associated with FGM practice are, in order of importance, religion, level of education, ethnicity and place of residence. All factors have a direct effect on the studied phenomenon, and the level of education acts as an inhibiter of the effect of living conditions. The study suggests the need to strengthen the involvement of religious, traditional and community leaders in the definition and implementation of actions to combat FGM, as well as girl’s education, especially by maintaining them in school till completion of at least secondary school. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12s]: 27-37).


Malgré la lutte contre la pratique des Mutilations Génitales Féminines (MGF), le phénomène persiste dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest. La présente étude analyse l’effet des conditions de vie sur le phénomène. Elle recourt à trente-quatre enquêtes démographiques et de santé (EDS) d’Afrique de l’Ouest réalisées entre 1995 et 2020 dans 12 pays et portant sur 69 971 adolescentes âgées de 15 à 19 ans. La méta analyse de régression et la régression logistique binaire ont ressorti l’effet et la contribution de chaque facteur. La prévalence globale moyenne des MGF est de 40,7%, avec un effet mitigé des conditions de vie sur la pratique du phénomène. Les facteurs explicatifs du phénomène de la pratique des MGF sont par ordre d’importance, la religion, le niveau d’instruction, l’ethnie et le milieu de résidence. Tous les facteurs examinés ont un effet direct sur le phénomène étudié, et le niveau d’instruction agit comme inhibiteur d’effet des conditions de vie. Nous recommandons l’implication des leaders religieux, traditionnels et communautaires dans la définition et la mise en oeuvre des actions de lutte contre les MGF, ainsi que la scolarisation et le maintien des filles à l’école jusqu’à l’achèvement du cycle secondaire au moins. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12s]: 27-37).


Journal Identifiers


eISSN: 1118-4841