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Effet de la fertilisation au molybdène sur la biomasse et le nombre de nodules de <i>Desmodium intortum</i> à différentes périodes de fauche dans l’Ouest Cameroun


AV Mboko
F Tendonkeng
FNE Matumuini
GT Zougou
B Boukila
ET Pamo

Abstract

L’effet de la fertilisation au molybdène sur les biomasses et le nombre des nodules de Desmodium intortum a été évalué à différentes périodes de fauche à la Ferme d’Application et de Recherche de l’Université de Dschang en 2011. Un dispositif factoriel comparant quatre doses de molybdène sous forme de molybdate d’ammonium (0 ; 0,75 ; 1,5 et 2,25 kg Mo/ha) et six périodes de fauches dans des pots de 0,0346 m2 de surface en trois répétitions, soit un total de 72 pots expérimentaux, a été utilisé. A chacune des 6 périodes de collecte des données, les plantes fauchées étaient séparées en deux parties : la partie aérienne et les racines nodulées. Ensuite, les nodules étaient séparés des racines, collectés et comptés. Les nodules des trois pots par niveau de fertilisation et les parties aériennes étaient pesés puis placés dans une étuve ventilée à 60 °C jusqu’à poids constant pour la détermination des biomasses en kg MS/ha et t MS/ha respectivement pour les nodules et les parties aériennes. La fertilisation au molybdène a influencé de manière variable la biomasse foliaire. La valeur la plus élevée (25,1 t MS/ha) a été obtenues avec la dose de 0 kg Mo/ha à la 90e période de fauche ; alors que la plus faible (1,07 t MS/ha) avec celle de 1,5 kg Mo/ha. Une relation significative (p<0,01) a été établie entre les biomasses foliaires et les périodes de fauche comme le montre le coefficient de régression R2 = 0,51. La fertilisation au molybdène n’a pas influencé de manière significative (p<0,05) la biomasse nodulaire de Desmodium intortum quelles que soient les périodes de fauche. La valeur la plus élevée (280 kg MS/ha) a été obtenue avec la dose de 2,25 kg Mo/ha au 90e jour et la plus faible (9,73 kg MS/ha) avec celle de 1,5 kg Mo/ha au 30e jour. Des relations entre les biomasses nodulaires et les périodes de fauche (R2=0,76) d’une part et entre les biomasses nodulaires et les biomasses foliaires (R2 =0,29ns) d’autre part ont été observées. La fertilisation au molybdène n’a pas également influencé de manière significative le nombre des nodules de Desmodium intortum quelle que soit la période. De même, les nombres de nodules n’ont pas connu une évolution régulière en fonction des doses de molybdène. Le nombre le plus élevé (338) des nodules a été enregistré au 90e jour avec la dose de 0,75 kg Mo/ha, alors que le plus faible (45,3) a été obtenu avec la dose de 0,75 kg Mo/ha au 180e jour. Aucune relation n’a pu être établie entre le nombre de nodules et les périodes de fauche.

Mots clés : biomasse foliaire, nodules, légumineuse, nodulation, Rhizobium.

Journal Identifiers


eISSN: 1997-342X
print ISSN: 1991-8631