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Anthropogenic food availability and body mass maintenance in urban Red-winged Starlings <i>Onychognathus morio</i>


Taylyn C. Risi
Petra Sumasgutner
Susan J. Cunningham

Abstract

Anthropogenic food availability is influenced by short-term fluctuations in human presence, especially in core urban areas. Few studies have explored responses to such day-to-week fluctuations, specifically on body mass and body condition of urban birds. Here, we investigated non-breeding body mass maintenance and body condition in Red-winged Starlings Onychognathus morio resident at the University of Cape Town, Western Cape, South Africa, in relation to the proportion of impervious surfaces within their home ranges (‘built-up index’). We hypothesised that the built-up index correlates with the starlings’ ability to maintain mass, which is mediated by anthropogenic food availability. In a community science project focused on the university campus, we estimated home range sizes
and combined these data with systematic behavioural observations (focals), transects to estimate anthropogenic food availability and repeated body mass measurements. Individual starlings with more built-up home ranges were heavier; they were also heavier and in better body condition on high human presence days (weekdays in term time). We found no relationship between the amount of anthropogenic food available or the proportion of anthropogenic food consumed and built-up index, nor between the times spent foraging or foraging efficiency and built-up index. However, anthropogenic food availability was higher on high human presence days when starlings also consumed more anthropogenic food and tended to spend less time foraging, compared with low human presence days (weekends and vacation). There is growing concern that anthropogenic food could have negative consequences during the breeding season, when parents might be provisioning ‘junk food’ to their offspring. This study provides additional understanding of urban impacts on avian species and the role of anthropogenic food.


French title: Disponibilité de la nourriture d’origine anthropique et maintien de la masse corporelle chez les Rufipennes morio en milieu urbain



La disponibilité de la nourriture d’origine anthropique est liée à la fluctuation à court terme de la présence humaine, et ce plus particulièrement dans les centres urbains. Peu d’études ont exploré les réponses à de telles fluctuations quotidiennes à hebdomadaires, et plus spécifiquement sur la masse corporelle et la condition physique des oiseaux urbains. Nous avons étudié le maintien de la masse corporelle et la condition physique des rufipennes morio (Onycognathus morio) résidant à l’université du Cap, dans la province du Cap occidental, en Afrique du Sud, en dehors de la période de reproduction, en fonction des surfaces imperméabilisées comprises dans leur domaine vital (index du bâti). Nous avons émis l’hypothèse que l’index du bâti est corrélé avec la capacité des rufipennes à maintenir leur masse, elle-même liée à la disponibilité de la nourriture anthropique. Dans le cadre d’un
projet de science communautaire focalisé sur le campus universitaire, nous avons estimé les tailles de domaines vitaux et avons combiné ces données avec des observations comportementales systématiques (focales) et réalisé des transects afin de déterminer la disponibilité de la nourriture anthropique ainsi que des mesures répétitives de la masse corporelle. Les rufipennes dont le domaine vital était le plus étendu étaient plus lourds ; ils étaient également plus lourds et en meilleure condition physique les jours de forte présence humaine (jours de semaine en période scolaire). Nous n’avons pas trouvé de relation entre la quantité de nourriture  anthropique disponible ou la quantité de nourriture anthropique consommée et l’index du bâti, ni entre le temps passé à chercher de  la nourriture ou l’efficacité de recherche de nourriture et l’index du bâti. Néanmoins, la disponibilité de nourriture anthropique était plus élevée les jours de forte présence humaine, jours pendant lesquels les rufipennes ont eu tendance à consommer des quantités de nourriture anthropique plus élevées et à passer moins de temps à chercher de la nourriture que lors des jours de faible présence humaine (weekend et vacances). Par ailleurs, les conséquences négatives potentielles induites par la nourriture anthropique en période de reproduction, lorsque les parents pourraient être amenés à nourrir leur progéniture avec de la « malbouffe », deviennent de plus en plus préoccupantes. Cette étude permet de mieux comprendre les impacts des zones urbaines sur les espèces aviaires
ainsi que le rôle de la nourriture anthropique.


Keywords: body condition, built-up index, citizen science, home range sizes, impervious surfaces, urban conservation,


Journal Identifiers


eISSN: 1727-947X
print ISSN: 0030-6525