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Plumage dimorphism and moult patterns of weaverbirds – a review Dimorphisme du plumage et schémas de mue chez les tisserins – une synthèse


Staffan Andersson

Abstract

The colourful plumages of weaverbirds (family Ploceidae, with 118 species recognised) provide a well- known and in part iconic showcase of sexual selection, with widespread sexual dimorphism (93 species) as well as seasonal dimorphism (62 species). The tremendous diversity in both the type and degree of plumage dimorphism is poorly known, which calls for a better and extended understanding of the highly variable moult patterns in this group. Here, we lay a foundation for this by reviewing and discussing what is known of the timings and patterns of moult in the Ploceidae. The extent of post-juvenile moult is poorly known in weavers: it is known to be complete in 10 species, partial in two species, and either complete or partial in six species. However, it is likely that there is more variation than previously thought. Weavers typically have a complete moult after breeding, and before breeding a partial prenuptial moult, restoring the male (and, in some species, female) breeding plumage; this usually involves only body feathering, one exception being the Seychelles Fody Foudia sechellarum, which has a complete prenuptial moult. We compiled primary moult data based on the proportion of feather mass grown, for 11 weaver species, three of which are newly reported on. Timing of primary moult is discussed in relation to sex, location and annual timing. The duration of primary moult varies widely between and within species, from 46  days (1.5 months) in a widowbird to 215 days (7 months) in an arid species. Weavers in arid regions have  longer moult durations than weavers in other regions. Examples of the overlap of primary moult and breeding are presented. 


Les plumages colorés des tisserins (Ploceidae, 118 espèces) constituent une vitrine bien connue et, d’une certaine façon, emblématique de la sélection sexuelle, avec un dimorphisme sexuel très répandu (93 espèces) ainsi qu’un dimorphisme saisonnier (62 espèces). L’énorme diversité du type et du degré de dimorphisme du plumage est mal connue, ce qui nécessite une compréhension plus étendue et détaillé des schémas de mue très variables dans ce groupe. Dans ce sens, on fait ici une première révision de la littérature avec l’objectif de présenter une synthèse sur ce que l’on sait des périodes et des schémas de mue chez les Ploceidae. L’étendue de la mue post-juvénile est mal connue chez les tisserins—elle est complète chez 10 espèces, partielle chez deux espèces, et soit complète soit partielle chez six espèces. Cependant, il est probable qu’il y ait plus de variations qu’on e le pensait auparavant. Les tisserins ont généralement une mue complète après la reproduction et, avant la reproduction, une mue prénuptiale partielle, rétablissant le plumage de reproduction du mâle (et, chez certaines espèces, de la femelle); cette mue n’implique généralement que le plumage du corps, à l’exception du Foudi des Seychelles Foudia sechellarum, qui a une mue prénuptiale complète. Nous compilons des données sur la mue primaire basées sur l’index ‘Proportion de la Masse de Plume Développée’ chez onze espèces de tisserins, dont trois n’ont pas été publiées auparavant. Le moment de la mue primaire est discuté en relation avec le sexe, le lieu et le calendrier annuel. La durée de la mue primaire varie considérablement d’une espèce à l’autre et au sein d’une même espèce, de 46 jours (1.5 mois) chez un Euplecte, à 215 jours (7 mois) chez des espèces de zones arides. Les tisserins de zones arides ont des durées de mue plus prolongées que ceux d’autres régions. Quelques exemples de chevauchement de la mue et de la reproduction sont présentés.


Journal Identifiers


eISSN: 1727-947X
print ISSN: 0030-6525