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Integrating traditional stories in formal education in the Cameroonian Grassfields


Pius W. Akumbu
Roland Kießling
Constantine Kouankem
Justine G. Nzweundji
Cornelius W. Wuchu

Abstract

Informal education in the Cameroonian Grassfields continues to rely heavily on oral storytelling. In this regard, storytelling occupies an important place in Grassfields oral traditions, functioning as a means of education as well as entertainment. Older individuals use the oral story medium to transmit knowledge to younger ones throughout the region. Unfortunately, this practice is quickly abandoned or neglected when children integrate formal schooling systems. Traditional Grassfields stories are discouraged or relegated to the background in the school system and stories from foreign cultures are introduced, reflecting a consequence of colonial influence and habits. Like in many oral cultures worldwide, formal learning tends to build more on foreign stories, a practice which contributes heavily to the endangerment and loss of traditional stories alongside their languages and other cultural elements. Drawing on stories from two Grassfields communities: Babanki and Medumba, this study demonstrates that since storytelling is the way Grassfielders pass down knowledge and experience through generations, it is necessary to integrate these traditional stories into formal education in the region to ensure holistic learning experiences and development for younger generations. The underlying motivation which will be demonstrated in this study is that traditional stories can most effectively be used as a springboard to impart modern concepts in both the sciences and arts.


L’éducation informelle dans la région Grassfield du Cameroun continue de s’appuyer fortement sur les contes oraux. À cet égard, les contes oraux occupent une place importante dans les traditions orales de cette région, servant à la fois de moyen d’éducation et de divertissement. Les personnes âgées utilisent ce médium pour transmettre des connaissances aux plus jeunes à travers la région. Malheureusement, cette pratique est rapidement abandonnée ou négligée lorsque les enfants intègrent les systèmes scolaires formels. Les contes traditionnels Grassfields sont mis en mal et relégués au second plan dans le système scolaire, et des récits issus de cultures étrangères sont introduits, reflétant une conséquence de l’influence coloniale et des habitudes qui en découlent. Comme dans de nombreuses cultures orales à travers le monde, l’apprentissage formel tend à s’appuyer davantage sur des récits étrangers, une pratique qui contribue largement à la mise en danger et à la perte des histoires traditionnelles ainsi que de leurs langues et autres éléments culturels. En s’appuyant sur des contes de deux communautés Grassfields : Babanki et Medumba, cette étude démontre que, puisque la narration est la manière dont les habitants du Grassfield transmettent les connaissances et expériences à travers les générations, il est nécessaire d’intégrer ces contes traditionnels dans l’éducation formelle de la région afin d’assurer des expériences d’apprentissage et un développement holistique pour les jeunes générations. La motivation sous-jacente, qui sera établie dans cette étude, est que les histoires traditionnelles peuvent être utilisées de manière plus efficace comme tremplin pour transmettre des concepts modernes tant dans les sciences dures que dans les sciences humaines et sociales.


Journal Identifiers


eISSN: 2617-3948
print ISSN: 2617-393X