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Etude de la végétation post-activités agricoles du village Lisanga dans le district de l’Ile M’bamou en République du Congo Study of the post-agricultural vegetation of the village Lisanga in the district of Ile M'bamou in the Republic of Congo
Abstract
Description du sujet. Les forêts tropicales subissent des pressions grandissantes liées à la déforestation et à la dégradation. Au Congo en général et dans l’Ile M’bamou en particulier, la diminution de la biomasse est très importante dans les forêts.
Objectif. Menée dans les zones secondaires de la forêt de l’Ile M’bamou, cette étude vise à contribuer à la connaissance de la végétation post-agricole.
Méthodes. Après une enquête auprès de la population du village Lisanga concernant les zones anthropiques, six parcelles de 25 m x 25 m chacune ont été installées en suivant l’âge de la végétation dont le diamètre des espèces ligneuses a été mesuré à partir de 1 cm au collet, et la présence des herbacés a été marquée.
Résultats. Au total, 197 individus dont 63 espèces, 58 genres et 37 familles ont été inventoriés. Les espèces herbacées étaient au nombre de 24 contre 19 ligneuses avec une différence significative (P-Valeur= 0,000). La famille des Ebenaceae était la plus représentée qualitativement (15,23 %) et les Poaceae étaient quantitativement majoritaires (15,87 %). Les espèces les plus abondantes étaient : Diospyros alboflavescens, Bridelia ferruginea, Stercilia tragacantha, Alchornea cordiflolia. La diversité floristique a varié de 2,41 à 3,88 pour l’indice de Shannon et de 0,52 à 0,80 pour l’indice d’Equitabilité de Piélou. Le taux de régénération était assez faible dans l’ensemble (32,99 %). La densité moyenne était de 2133 ind./ha et une moyenne de 1,26 m²/ha pour la surface terrière. La majorité des espèces végétales était comprise entre les classes I, II et III dont Diospyros alboflavescens (36,91 %) présentait la hauteur la plus élevée. Les types morphologiques les plus dominants sont les herbes (44,44 %) et les arbres (31,75 %).
Conclusion. Les résultats de cette étude ont permis de mettre en évidence l’existence d’une végétation assez importante après les activités anthropiques.
Description of the subject. Tropical forests are under increasing pressure from deforestation and degradation. In Congo in general and on M'bamou Island in particular, the reduction in biomass is very significant in the forests.
Objective. Conducted in the secondary zones of the Ile M'bamou forest, this study aims to contribute to knowledge of post-agricultural vegetation.
Methods. Following a survey of the population of the Lisanga village concerning anthropogenic zones, six plots of 25 m x 25 m each were installed, following the age of the vegetation. The diameter of woody species was measured from 1 cm at the collar, and the presence of herbaceous species was marked.
Results. A total of 197 individuals including 63 species, 58 genera and 37 families were inventoried. Herbaceous species numbered 24 versus 19 woody species, with a significant difference (P-Value= 0.000). The Ebenaceae family was the most represented qualitatively (15.23 %), while the Poaceae were the most represented quantitatively (15.87 %). The most abundant species were: Diospyros alboflavescens, Bridelia ferruginea, Stercilia tragacantha, Alchornea cordiflolia. Floristic diversity ranged from 2.41 to 3.88, with a Shannon index of 0.52 to 0.80 for the Piélou Equitability Index. The overall regeneration rate was fairly low (32.99%). The average density was 2133 ind./ha, with an average basal area of 1.26 m²/ha. The majority of plant species fell into classes I, II and III, with Diospyros alboflavescens (36.91 %) the tallest. The most dominant morphological types were grasses (44.44%) and trees (31.75 %).
Conclusion. The results of this study revealed the existence of fairly extensive vegetation following anthropogenic activities.